BRICE-CLOTAIRE OLIGUI-NGUEMA IS IN A HURRY TO FINISH THE TRANSITION AND TO SETTLE PERMANENTLY IN THE PRESIDENCY ! BRICE-CLOTAIRE OLIGUI-NGUEMA EST PRÉSSÉ D’EN FINIR AVEC LA TRANSITION ET DE S’INSTALLER EN PERMANENCE À LA PRÉSIDENCE !
English Version
Obviously, Brice Clotaire Oligui Nguema would like to bring
forward the date of the 2025 presidential election. His objective seems to be
an accelerated return to constitutional order. He now intends to hold the
presidential election in April 2025, instead of August 2025. The most reckless
even want Oligui-Nguema to organize the election before the end of 2024.
Everything should therefore accelerate, because for the
presidential election to take place, the new constitution would first have to
be adopted. This would be done by referendum. Then the electoral register will
have to be updated.
For Brice-Clotaire Oligui-Nguema, an accelerated exit from
the transition would allow the rapid reintegration of Gabon into the African
Union, and would at the same time facilitate discussions with international
donors, i.e. the World Bank and the International Monetary Fund.
It should be remembered that the new constitution will
ratify a bulked up presidential regime, with strengthened powers for the
president, who will be the only one at the head of the executive branch. Given
how things are going, the dictatorship is likely to be brutal in Gabon!
Version française
De toute évidence, Brice Clotaire Oligui Nguema voudrait
avancer la date de l’élection présidentielle de 2025. Son objectif semble être un
retour accéléré à
l'ordre constitutionnel. Il compterait organiser désormais la présidentielle en
avril 2025, au lieu d'août 2025. Les plus téméraires veulent même qu’Oligui-Nguema
organise l’élection avant la fin 2024.
Tout
devrait donc s’accélérer, car pour que l’élection présidentielle ait lieu, il
faudrait d’abord que la nouvelle constitution soit adoptée. Ceci se ferait par
referendum. Puis il faudra mettre à jour le fichier électoral.
Pour Brice-Clotaire Oligui-Nguema, une sortie accélérée
de la transition permettrait la réintégration rapide du Gabon dans l'Union africaine, et faciliterait
par la même, les discussions avec les bailleurs internationaux, c’est à dire
la Banque mondiale et le Fonds monétaire
international.
Il convient de rappeler que la nouvelle constitution entérinera
un régime présidentiel verrouillé à triple tours, avec des pouvoirs renforcés
pour le président, qui sera le seul à la tête de l'exécutif. Vu comment c’est
parti, la dictature risque d’être brutale au Gabon !
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