CAN WE TALK ABOUT STEVE AKAM WITHOUT INSULTING EACH OTHER ? PEUT ON PARLER DE STEVE AKAM SANS S’INSULTER ?

 



 

English version


The picture above shows you the arrival of André Mba-Obame's coffin in Libreville, on Tuesday, April 28, 2025, from Yaoundé in Cameroon where the Gabonese political opposition leader had died. Among the people who carried the coffin of André Mba-Obame was one Steve Akam. The same Steve Akam who has just been deported to Cameroon, at the request of President Biya.

Legally, Gabon and Cameroon signed an extradition treaty on May 28, 1980. This treaty allows for the extradition of people accused or convicted of crimes between the two countries. However, the precise details and actual implementation of this treaty may vary, and it would be useful to consult legal sources for the most up-to-date and detailed information on the application of this treaty.

Nevertheless, for this blog, it seems strange that someone who has been in André Mba-Obame's security system, can be picked up as a common thug and expelled from the country, without André Mba-Obame's lieutenants such as Jean-Gaspard Ntoutoume-Ayi or Franck Nguema saying a word about it.

It is clear that in Gabon Steve Akam is not a criminal. Therefore, if he committed a crime in Cameroon, the Cameroonian authorities have not communicated on it. It would be desirable for this case to get out of social media and be debated on a purely legal basis, without insults and invectives, but with reasoning and intelligence.

Cameroon cannot obtain from Gabon the extradition of a person who has committed no crime. To say that Paul Biya is a dictator is not a crime. You can't expel someone for that.

Steve Akam's deportation appears to have been permitted because of his political views, and this touches on issues of human rights, freedom of expression, and international law. In Gabon as in Cameroon, there are laws that protect freedom of expression. In countries where freedom of expression is strongly protected, the authorities should not deport someone simply because of their opinions or criticism. It is here that human rights defenders in Gabon and Cameroon should focus. Insulting Paul Biya and Brice-Clotaire Oligui-Nguema is useless. However, bringing them face to face with international law should be the solution.

Evictions based on political opinions can be considered a violation of human rights, including under the European Convention on Human Rights or similar conventions. This is where we need to strike!

 

 

 

Version française


La photo ci-dessus vous montre l’arrivée du cercueil d’André Mba-Obame à Libreville, le mardi 28 avril 2025, en provenance de Yaoundé au Cameroun ou l’opposant Gabonais s’était éteint. Parmi les gens qui portaient le cercueil d’André Mba-Obame, figurait un certain Steve Akam. Le même Steve Akam qui vient d’être déporté vers le Cameroun, a la demande du président Biya.

Légalement, le Gabon et le Cameroun ont signé un traité d'extradition le 28 mai 1980. Ce traité permet l'extradition de personnes accusées ou condamnées pour des crimes entre les deux pays. Cependant, les détails précis et l'application effective de ce traité peuvent varier, et il est serait utile de consulter des sources juridiques pour obtenir les informations les plus récentes et détaillées sur l'application de ce traité.

Néanmoins, pour ce blog, il semble étrange que quelqu’un qui a été dans le dispositif de sécurité d’André Mba-Obame, puisse être ramassé comme un vulgaire voyou et expulsé du pays, sans que les lieutenants d’André Mba-Obame tels que Jean-Gaspard Ntoutoume-Ayi ou Franck Nguema n’en disent mot.

Il est clair qu’au Gabon Steve Akam n’est pas un criminel. Par conséquent s’il a commis un crime au Cameroun, les autorités Camerounaises n’ont pas communiqué là-dessus. Il serait souhaitable que cette affaire sorte des réseaux sociaux et soit débattue sur le plan purement légal, sans injures et invectives, mais avec raisonnement et intelligence.

Le Cameroun ne peut pas obtenir du Gabon l’extradition d’une personne n’ayant commis aucun crime. Dire que Paul Biya est un dictateur n’est pas un délit. On ne peut expulser quelqu’un pour cela.

L'expulsion de Steve Akam semble avoir été permise en raison de ses opinions politiques, et cela touche aux questions de droits de l'homme, de liberté d'expression, et de droit international. Au Gabon comme au Cameroun, il y a des lois qui protègent la liberté d'expression. Dans les pays où la liberté d'expression est fortement protégée, les autorités ne devraient pas expulser quelqu'un simplement en raison de ses opinions ou de ses critiques. C’est ici que les défenseurs des droits de l’homme au Gabon et au Cameroun devraient s’illustrer. Insulter Paul Biya et Brice-Clotaire Oligui-Nguema ne sert à rien. Cependant, les mettre face au droit international devrait être la solution.

Les expulsions basées sur des opinions politiques peuvent être considérées comme une violation des droits de l'homme, notamment en vertu de la Convention européenne des droits de l'homme ou des conventions similaires. C’est sur ce point qu’il faut frapper !

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