A TRUE HEAD OF STATE SHOULD NEVER REPEAT AT THE TOP OF HIS VOICE: "I AM THE BOSS!» UN VRAI CHEF D’ÉTAT NE DEVRAIT JAMAIS RÉPETER À TUE-TÊTE : « LE CHEF C’EST MOI ! »
English version
In his speech in Tchibanga, Brice-Clotaire Oligui-Nguema did not stop
saying: "Here, I am the boss; the only boss is me!" Listening to him,
one almost had the impression that he thought that his audience was contesting
this quality.
Athletes often make bold statements about their abilities as part of their
competitive nature and personal branding. This is what Mohamed Ali did when he
used to say: “I am the greatest!” They operate in a world where performance is
measured by wins, records, and tangible achievements, making such claims more
relatable and sometimes even expected.
Muhammad Ali's famous proclamation, "I am the greatest," was
part of his persona and the competitive, individualistic nature of professional
boxing. His confidence and bravado were central to his identity as a boxer and
a public figure.
In contrast, a president occupies a different kind of role. Presidents
are leaders of nations and are expected to embody qualities like humility,
diplomacy, and a commitment to public service. Claiming to be "the
greatest" would likely be seen as boastful and out of touch with the
collaborative and inclusive spirit that is expected of a head of state.
Instead, presidents are generally expected to emphasize their dedication to
serving the people and working for the common good.
The phrase "speak softly and carry a big stick" is a quote
from Theodore Roosevelt, the 26th President of the United States. It
encapsulates his approach to leadership. The phrase means that a leader should
strive to engage people peacefully and maintain a calm demeanor while also
having the strength to project and enforce their power if necessary.
In essence, the idea is to pursue diplomacy and seek resolutions
through dialogue and negotiation ("speak softly"), but always be
prepared to use force or demonstrate strength ("carry a big stick")
to back up one's words and ensure compliance or deter aggression. It suggests a
balance between diplomacy and power, where the show of strength serves as a
deterrent, making actual conflict less likely.
Brice-Clotaire Oligui-Nguema has read Machiavelli, he should have also
read Theodore Roosevelt!
Version française
Dans son discours prononce à
Tchibanga, Brice-Clotaire Oligui-Nguema n’a pas arrêté de dire : « ici, le
chef c’est moi ; le seul chef c’est moi !» À l’écouter, on avait
presque l’impression qu’il pensait que son audience lui contestait cette qualité.
Les sportifs font souvent
des déclarations audacieuses sur leurs capacités dans le cadre de leur nature
compétitive et de leur image de marque personnelle. C'est ce que faisait
Mohamed Ali quand il disait : «Je suis le plus grand!» Ils opèrent dans un
monde où la performance est mesurée par les victoires, les records et les résultats
tangibles, ce qui rend ces affirmations plus pertinentes et parfois même
attendues.
Par contre, un président, en
tant que leader politique, doit trouver un équilibre entre l’assurance,
l'humilité et le langage diplomatique. Le rôle d'un président consiste à
représenter une nation entière, à s'adresser à des opinions diverses et à diriger
avec un sens du service public et de la responsabilité. Les affirmations grandiloquentes
selon lesquelles on est le meilleur peuvent être perçues comme arrogantes ou
dédaigneuses de l'effort collectif et des processus démocratiques qui
sous-tendent leur position. Par conséquent, l'humilité et l'accent mis sur la
collaboration et le service sont plus appropriés pour un président.
La célèbre proclamation de
Muhammad Ali, « Je suis le plus grand », faisait partie de sa personnalité et
de la nature compétitive et individualiste de la boxe professionnelle. Sa
confiance et sa bravade étaient au cœur de son identité de boxeur et de personnalité
publique.
En revanche, un président
occupe un rôle différent. Les présidents sont des dirigeants de nations et on
s'attend à ce qu'ils incarnent des qualités telles que l'humilité, la
diplomatie et l'engagement envers le service public. Prétendre être « le plus grand
» serait probablement perçu comme de la vantardise et déconnecté de l'esprit de
collaboration et d'inclusion que l'on attend d'un chef d'État. Au lieu de cela,
on s'attend généralement à ce que les présidents mettent l'accent sur leur
dévouement à servir le peuple et à travailler pour le bien commun.
L'expression « parlez
doucement et portez un gros bâton » est une citation de Theodore Roosevelt, le
26e président des États-Unis. Cette phrase résume son approche du leadership.
L'expression signifie qu'un leader doit s'efforcer d'engager les gens de manière
pacifique et de maintenir un comportement calme tout en ayant la force de
projeter et de faire respecter son pouvoir si nécessaire.
Essentiellement, l'idée est
de poursuivre la diplomatie et de chercher des solutions par le dialogue et la
négociation (« parler doucement »), mais toujours être prêt à utiliser la force
ou à faire preuve de fermeté (« porter un gros bâton ») pour étayer ses paroles
et assurer la conformité ou dissuader l'agression. Il suggère un équilibre
entre la diplomatie et la force, où la démonstration de force sert de moyen de
dissuasion, rendant les conflits réels moins probables.
Brice-Clotaire Oligui-Nguema
a lu Machiavel, il aurait dû lire aussi Théodore Roosevelt !
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