THE DICTATORSHIP DOES NOT LIKE FOR PEOPLE TO REASON, SO ITS SUPPORTERS HAVE TO ACCEPT TO TAKE ABSURD POSITIONS! LA DICTATURE N’AIME PAS QU’ON RAISONNE, SES SUPPORTERS SE COMPLAISENT DONC DANS DES POSITIONS ABSURDES !

 



 

English version

 

Dictatorships do not tolerate reasoning; It can give ideas to their citizens. They must discredit reasoning, even at the risk of appearing absurd.

 

For a dictatorship to last, it must not only have the means of surveillance and terror; but it must also be able to convince the people that it is vain to wish or to want anything else. The people have to accept the dictatorship, period.

 

In Gabon, it is distressing to see educated people, university graduates, who a priori, should be more sensitive to the reality of the country's situation; defend Brice-Clotaire Oligui-Nguema and his regime, with the sole argument of "but you would have preferred the Bongos to still be in charge?"

 

The goal of dictators is to ensure - by carrot and stick - that these informed citizens do not pass on their knowledge to the rest of the population. When we look at what is happening in Gabon, we see very well that Brice-Clotaire Oligui-Nguema uses corruption, censorship and low-intensity coercion to silence the elites.

 

We find ourselves with a young man who is arrested for making a video in which he reported verifiable and verified facts: the power outage at the University Hospital of Libreville. This is undisputed. For having demonstrated the inadequacy of the electricity supply in this sensitive place that is the hospital, Brice-Clotaire Oligui-Nguema decided to make an example of this young person. He was incarcerated the next day, then placed in the Libreville prison. Justice at high speed; but a fake justice. They wanted to dissuade all the other people who would be tempted to do the same.

 

But curiously, not a single body of the protection of human rights and freedom of expression has risen up in Gabon to defend this young man. Brice-Clotaire Oligui-Nguema has swallowed up the entire civil society. It is now full and sleepy.

 

We even read "intellectuals" who tell us that this kid defamed the University Hospital; Really? What law did he break? No, it's a joke. If the end of this transition is an indicator of what will be the future seven-year term of Brice-Clotaire Oligui-Nguema, then dear readers, fasten your seatbelts because there will be turbulence.

 

 

 

 

 

Version française

 

Les dictatures ne supportent pas les raisonnements ; ils peuvent donner des idées à leurs citoyens. Il faut décrédibiliser le raisonnement, même au risque de paraitre absurde.

 

Pour qu'une dictature perdure, il ne faut pas seulement qu'elle dispose de moyen de surveillance et de terreur ; mais il faut encore qu'elle puisse convaincre le peuple qu’il soit vain de souhaiter ou de vouloir autre chose. Il faut accepter la dictature un point c’est tout.

 

Au Gabon, il est affligeant de voir des personnes éduquées, des diplômés de l'université, qui a priori, devraient être plus susceptibles à la réalité de la situation du pays ; défendre Brice-Clotaire Oligui-Nguema et son régime, en nous opposant pour seul argument : « mais vous auriez préféré que les Bongo soient encore au pouvoir? »

 

L’objectif des dictateurs est de s'assurer - par la carotte et le bâton - que ces citoyens informés ne communiquent pas leurs connaissances au reste de la population. Quand on regarde ce qui se passe au Gabon, on voit très bien que Brice-Clotaire Oligui-Nguema utilisent la corruption, la censure et une coercition à faible intensité, pour réduire les élites au silence.

 

On se retrouve avec un jeune homme qui se fait arrêter pour avoir fait une vidéo dans laquelle il rapportait des faits vérifiables et vérifiés : la coupure d’électricité au Centre Hospitalier Universitaire de Libreville. Cela ne souffre d’aucune contestation. Pour avoir démontré les avaries de la fourniture d’électricité dans ce lieu sensible qu’est l’hôpital, Brice-Clotaire Oligui-Nguema a décidé de faire un exemple de ce jeune homme. Incarcération le lendemain, puis placé à la maison d’arrêt de Libreville. La justice à la vitesse grand V ; mais une justice d’opérette. Il fallait dissuader toutes les autres personnes qui seraient tentées de faire pareil.

 

Mais curieusement, pas un seul organisme de protection des droits de l’homme et des libertés d’expression ne s’est levé au Gabon pour défendre ce jeune homme. Brice-Clotaire Oligui-Nguema a phagocyté toute la société civile. Elle est désormais repue et somnolente.

 

Nous lisons même des « intellectuels » qui nous disent que ce gamin a diffamé le CHU ; ah bon ? Quelle loi a-t-il enfreinte ? Non, c’est de la rigolade. Si la fin de cette transition est un indicateur de ce que sera le futur septennat de Brice-Clotaire Oligui-Nguema, alors chers lecteurs, attachez vos ceintures car il va y avoir des turbulences.

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