BRAVO À JEAN-VALENTIN LEYAMA QUI RÉAGIT EN PATRIOTE DEVANT CES PRÊTS À TAUX USURIERS PROHIBITIFS ! BRAVO À JEAN-VALENTIN LEYAMA QUI RÉAGIT EN PATRIOTE DEVANT CES PRÊTS À TAUX USURIERS PROHIBITIFS !
English version
To force Gabon to discipline its financial management, the Bretton
Woods institutions have decided to suspend their disbursements to Gabon. But in
response, the CTRI, still bulimic and without putting public finance management
in order, is now turning to vulture funds to obtain loans. Our compatriot
Jean-Valentin Leyama, a parliamentarian, has the courage to denounce this
financial ignominy that until now, only Albert Ondo-Ossa dared to denounce.
What is a vulture fund? In finance, a vulture fund is a hedge fund that
lends to companies or states in difficulty, with the aim of making huge profits
by demanding very high interest rates. These funds are often criticized for
their lack of ethics and negative impact on developing countries.
On the IMF website, you can consult the financial data of all the
countries in the world; There are no secrets. This blog has analyzed the data
of Gabon, and hold on tight, in August 2009 when Ali Bongo came to power, the
interest rate applied by the IMF to Gabon was 0.01%, because Gabon was in
excellent financial health with the institution. In 2018, this rate was still
only 1.12%; before a dizzying rise to 10.41% in 2021; 28.13% in 2022; as of
August 31, 2023, this rate was 13.13%; and as of January 31, 2025, this rate is
now 24.62%.
So dear readers, whatever some people say, under the CTRI, the interest
rate applied to Gabon by the IMF has doubled, certainly because of the
country's highly risky financial situation. Let's do a little calculation: if
Gabon had obtained the 100 billion CFA francs in loans that it went to ask
Cargill, from the IMF, with a rate of 25%, Gabon would have had to repay 125
billion CFA francs at maturity. But what is the rate that Cargill will apply to
this loan? Silence, state secret. No one can tell you what Gabon should repay.
But at the very least, if Cargill asked for an interest rate of 30%, Gabon
would have to repay 130 billion.
Dear readers, with prohibitive interest rates like these, it is no
wonder that the country has to go into debt to simply pay off the debt. At this
rate, we get back into debt more quickly and we don't make investments because
all the income goes to the debt. This is what serious people are talking about
and what the current governance avoids justifying.
Dear readers, we must thank people like Albert Ondo-Ossa and
Jean-Valentin Leyama, for their focus on this debt problem that the rulers want
to hide.
Version française
Pour forcer le Gabon à
discipliner sa gestion financière, les institutions de Bretton Woods ont décidé
de suspendre leurs décaissements envers le Gabon. Mais en réponse, le CTRI,
toujours boulimique et sans remettre de l’ordre dans la gestion des finances
publiques, se tourne désormais vers des fonds vautours pour obtenir des prêts. Notre
compatriote Jean-Valentin Leyama, parlementaire, a le courage de dénoncer cette
ignominie financière que jusqu’ici, seul Albert Ondo-Ossa osait dénoncer.
Qu’est-ce qu’un fonds
vautour ? En finance, un fonds vautour est un fonds d'investissement
spéculatif qui prête à des entreprises ou à des États en difficulté, dans le
but de réaliser d'énormes profits en exigeant des taux d’intérêts très élevés. Ces
fonds sont souvent critiqués pour leur manque d'éthique et leur impact négatif
sur les pays en développement.
Sur le site internet du FMI,
vous pouvez consulter les données financières de tous les pays du monde ;
il n’y a pas de secrets. Ce blog a analysé les données du Gabon, et tenez-vous
bien, en Aout 2009 quand Ali Bongo arrive au pouvoir, le taux d’intérêts appliqués
par le FMI au Gabon est de 0,01%, car le Gabon est dans une excellente santé financière
auprès de l’institution. En 2018, ce taux n’était encore que de 1,12% ;
avant une montée vertigineuse jusqu’à 10,41% en 2021 ; 28,13% en 2022 ;
au 31 Aout 2023 ce taux était de 13,13% ; et au jour du 31 Janvier 2025 ce
taux caracole désormais à 24,62%.
Donc chers lecteurs, quoiqu’en
disent les uns et les autres, sous le CTRI, le taux d’intérêts appliqué au
Gabon par le FMI a doublé ; certainement à cause de la situation financière
hautement à risque du pays. Faisons un petit calcul : si le Gabon avait
obtenu les 100 milliards de francs CFA de prêts qu’il est allé solliciter chez
Cargill, auprès du FMI, avec un taux de 25%, le Gabon devait rembourser 125 Milliards
de francs CFA à échéance. Mais quel est le taux qu’appliquera Cargill à ce prêt ?
Silence, secret d’Etat. Personne ne peut vous dire ce que le Gabon devrait
rembourser. Mais au bas mot, si Cargill demandait un taux d’intérêt de 30%, Le
Gabon devrait rembourser 130 milliards.
Chers lecteurs, avec des
taux d’intérêts prohibitifs comme ceux-là, il n’est pas étonnant que le pays
doive s’endetter pour simplement rembourser la dette. A ce rythme-là, on se
re-endette plus vite et on ne fait pas d’investissements car tous les revenus
vont à la dette. C’est de cela dont parlent les gens sérieux et que la
gouvernance actuelle évite de justifier.
Chers lecteurs, nous devons
remercier des gens comme Albert Ondo-Ossa et Jean-Valentin Leyama, pour leur
focus sur ce problème de la dette que les gouvernants veulent camoufler.
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