THE REFLEX OF THE CULT OF PERSONALITY IS BACK WITH GUSTO! LE REFLEXE DU CULTE DE LA PERSONNALITÉ REVIENT AU GALOP!

 



 

English version

 

After August 30, 2023, many Gabonese thought: "other times, other customs"; in the new Gabon, nothing or almost nothing will be the same as before. We had been assured that the country's new strongman, Brice-Clotaire Oligui-Nguema, wanted to be supported, but above all not sacralized. In short, the cult of personality was nothing more than a disgusting relic that had to be put in the same dustbin of history that was to welcome the PDG. But today, the cults of personality, and the PDG, have recovered. The assumed courtisans are back with the zeal of the convert. We may find it difficult to breathe during the next election campaign.

 

As under Bongo father and son, all the courtisans cannot pronounce a sentence without telling you in the preamble that what they are about to say is stated "in accordance with the instructions of the President of the Republic, the Brigadier General, His Excellency...", it is staggering and appalling.

 

In his initial speeches, Brice-Clotaire Oligui-Nguema had asked the Gabonese people to support, help and encourage him if he is on the right track; but above all to correct him if he was wrong. Even he, it seems, knew that the unbridled cult of personality was not compatible with the rule of law and good governance.

 

Given the circus that is going on in Gabon at the moment, we can conclude that the practices to which some have become accustomed since 1967, are now so intimately associated with the Gabonese way of doing things, that any withdrawal is now a pious wish. Gabon needs criticism of the regime and opposition to its actions when they are dangerous. This is what leads to the application of ethics and public morality.

 

We have the vaudeville of burlesque appeals to candidacy; associations of all kinds, each more folkloric than the last, are blooming like weeds. The Gabonese who still think, naturally see in this recycling of the cult of personality one more drift of a political class that does not know how to do anything else. Through these puppet associations, each clan of the system focuses on the modalities of power-sharing, more than on the need to make Gabon better.

 

But it is safe to say that Gabon cannot invent a new political culture when the institutional architecture is absolutist and subservient to the strongman. We can't pretend to be surprised. In these circumstances, the separation of powers is an inoperative and incongruous political and cultural condition.

 

Dear readers, it is not enough to have parliaments and other institutions, and to fill them with friends and courtiers, to have a democracy at stake.

 

Dear readers, the exit from the inn is not yet visible to us!

 

 

 

 

 

 

Version française

 

Après le 30 aout 2023, nombreux étaient les Gabonais qui pensaient : « autres temps, autres mœurs » ; dans le nouveau Gabon, plus rien ou presque ne sera comme avant. On nous avait assuré que le nouvel homme fort du pays, Brice-Clotaire Oligui-Nguema, voulait être soutenu, mais surtout pas sacralisé. En somme, le culte de la personnalité n’était plus qu’une dégueulasse relique que l’on devait mettre dans la même poubelle de l’histoire qui devait accueillir le PDG. Mais aujourd’hui, et les cultes de la personnalité, et le PDG, ont repris du poil de la bête. Les courtisans assumés sont de retour avec le zèle du converti. Nous risquons d’avoir du mal à respirer pendant la prochaine campagne électorale.

 

Comme sous Bongo père et fils, tous les courtisans ne peuvent prononcer une phrase sans vous dire en préambule que ce qu’ils s’apprêtent à dire est énoncé « conformément aux instructions du président de la République, le General de Brigade, son Excellence…», c’est sidérant et consternant.

 

Dans ses prises de parole initiales, Brice-Clotaire Oligui-Nguema avait pourtant demandé aux Gabonais de le soutenir, de l’aider et de l’encourager s’il est sur la bonne voie ; mais surtout de le corriger s’il se trompait. Même lui, il semble, savait que le culte de la personnalité débridé n’était pas compatible avec l’Etat de droit et la bonne gouvernance.

 

Vu le cirque qui a cours au Gabon en ce moment, on peut conclure que les pratiques auxquelles certains se sont habitués depuis 1967, sont devenues si intimement associé à la façon de faire Gabonaise, que tout sevrage est désormais un vœu pieux. Le Gabon a besoin de critique du régime et d’opposition à ses actions quand elles sont dangereuses. C’est cela qui conduit à l’application de l’éthique et de la morale publique.

 

Nous avons le vaudeville des appels à la candidature burlesques ; les associations de tous poils, plus folkloriques les unes que les autres fleurissent comme de la mauvaise herbe. Les Gabonais qui pensent encore, voient naturellement dans ce recyclage de culte de la personnalité une dérive de plus d’une classe politique qui ne sait rien faire d’autre. Par ces associations fantoches, chaque clan du système se focalise sur les modalités du partage du pouvoir, plus que sur la nécessité de faire évoluer le Gabon.

 

Mais on peut dire sans risque de se tromper, que le Gabon ne peut s’inventer une culture politique nouvelle, quand l’architecture institutionnelle est absolutiste, et inféodé à l’homme fort. On ne peut pas feindre d’être surpris. Dans ces circonstances, la séparation des pouvoirs est une condition politique et culturelle inopérante et incongrue.

 

Chers lecteurs, il ne suffit pas d’avoir des parlements et autres institutions, et de les remplir d’amis et de courtisans, pour avoir une démocratie à la clé.

 

Chers lecteurs, la sortie de l’auberge ne nous est pas encore visible !

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