ON THE SUBJECT OF FREEDOM OF SPEECH, THE SPOKESMAN OF THE PRESIDENCY GOES OFF TRACK ! À PROPOS DE LA LIBERTÉ D’EXPRESSION, MONSIEUR LE PORTE PAROLE DE LA PRÉSIDENCE FAIT UNE SORTIE DE PISTE !

 



 

 

English version

 

During his press conference, the spokesperson of the presidency of the republic, Mister Max-Olivier Obame-Ndong, said that Francois Hollande was prevented from having a rally in Paris, France, because a militant threw flour on him; was that the beginning a dictatorship? He was using this example to try to deflect and rationalize the fact that to prevent Alain-Claude Bilie-By-Nze from holding meetings in Woleu-Ntem last week was unacceptable, even if what this man stands for might be highly questionable.

 

Ce que Monsieur Max-Olivier Obame-Ndong ne vous a pas dit, est que la dame qui avait enfarinée François Hollande en 2012, avait été neutralise par les forces de l’ordre, puis placée en garde à vue où il fut déterminé que cette dame était une sans abris qui souffrait de troubles psychologiques. Par la suite, cette dame a été placée en soin psychiatrique par la police française et aucune charge pénale n’a été retenue contre elle car on ne punit pas les malades.

 

This situation does not correspond in any way to the one experienced by Alain-Claude Bilie-By-Nze in Woleu-Ntem for the following reasons:

 

1.                  The people who attacked the delegation of Alain-Claude Bilie-By-Nze presented themselves as supporters and sympathizers of a group devoted to Brice-Clotaire Oligui-Nguema.

2.                  The people who attacked Alain-Claude Bilie-By-Nze's delegation claimed that their act was political; they did not want an adversary of their liberator to come to Woleu-Ntem and decided to send him back to his native province.

3.                  The people who attacked Alain-Claude Bilie-By-Nze's delegation were not bothered by the police and they said themselves that nothing would happen to them because they were on the side of those leading the country.

 

Mr. Max-Olivier Obame-Ndong, the two cases are not comparable, and you know it.

 

In a democracy, the right to free speech is a fundamental principle, and citizens generally have the right to express their opinions in public spaces. Democracies typically have laws that protect freedom of speech; Gabon has such laws. These laws prevent citizens from arbitrarily silencing others.

 

It is however important to note that while free speech is a cornerstone of democracy, speech that incites violence, spreads false information with malicious intent, or violates specific laws such as hate speech etc., can be restricted. These restrictions are meant to balance individual rights with the need to maintain public order and protect the rights of others.

 

Alain-Claude Bilie-By-Nze was clearly harassed by a violent mob in Woleu-Ntem, whose intent was to silence him in violation of Gabonese law. This was a very different situation than the case of a mentally ill woman who threw flour on Francois Hollande in 2012.

 

 

 

 

Version française

 

Lors de sa conférence de presse, le porte-parole de la présidence de la République, Monsieur Max-Olivier Obame-Ndong, a déclaré que François Hollande avait été empêché d'organiser un rassemblement à Paris, en France, parce qu'un militant lui avait jeté de la farine dessus; était-ce le début d'une dictature ? Il utilisait cet exemple pour essayer de détourner et de rationaliser le fait qu'il était inacceptable d'empêcher Alain-Claude Bilie-By-Nze de tenir des réunions dans le Woleu-Ntem la semaine dernière, même si ce que cet homme représente peut-être très discutable.

 

Ce que Monsieur Max-Olivier Obame-Ndong ne vous a pas dit, est que la dame qui avait enfarinée François Hollande en 2012, avait été neutralise par les forces de l’ordre, puis placée en garde à vue où il fut déterminé que cette dame était une sans abris qui souffrait de troubles psychologiques. Par la suite, cette dame a été placée en soin psychiatrique par la police française et aucune charge pénale n’a été retenue contre elle car on ne punit pas les malades.

 

Cette situation ne correspond en rien avec celle qu’a connue Alain-Claude Bilie-By-Nze dans le Woleu-Ntem pour les raisons suivantes :

 

1.      Les gens qui ont attaqué la délégation d’Alain-Claude Bilie-By-Nze se sont eux présenté comme étant des partisans et sympathisants d’un groupe dévoué à Brice-Clotaire Oligui-Nguema.

2.      Les gens qui ont attaqué la délégation d’Alain-Claude Bilie-By-Nze ont affirmé que leur acte était politique ; ils ne voulaient pas qu’un adversaire de leur libérateur viennent dans le Woleu-Ntem et le renvoyaient chez lui, dans sa province natale.

3.      Les gens qui ont attaqué la délégation d’Alain-Claude Bilie-By-Nze n’ont pas été inquiétés par les forces de l’ordre et ils disaient eux-mêmes que rien ne leur arriverait car ils étaient du côté du pouvoir.

 

Monsieur Max-Olivier Obame-Ndong, les deux cas ne sont pas comparables et vous le savez.

 

Dans une démocratie, le droit à la liberté d'expression est un principe fondamental, et les citoyens ont généralement le droit d'exprimer leurs opinions dans l'espace public. Les démocraties ont généralement des lois qui protègent la liberté d'expression ; Le Gabon dispose de telles lois. Ces lois empêchent les citoyens de réduire arbitrairement les autres au silence.

 

Il est toutefois important de noter que si la liberté d'expression est une pierre angulaire de la démocratie, les discours qui incitent à la violence, diffusent de fausses informations avec des intentions malveillantes ou violent des lois spécifiques telles que les discours de haine, etc., peuvent être restreints. Ces restrictions visent à établir un équilibre entre les droits individuels et la nécessité de maintenir l'ordre public et de protéger les droits collectifs.

 

Alain-Claude Bilie-By-Nze a clairement été harcelé par une foule violente dans le Woleu-Ntem, dont l'intention était de le réduire au silence en violation de la loi gabonaise. C'était une situation très différente du cas d'une femme malade mentale qui a jeté de la farine sur François Hollande en 2012.

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