THE BONGOS SERVICES DO NOT WANT THE GABONESE POPULATION TO BE ABLE TO THINK. LES SERVICES DES BONGO NE VEULENT PAS QUE LA POPULATION GABONAISE SOIT EN MESURE DE PENSER







English version

These days, the Gabonese population is being deluged with a disinformation campaign orchestrated by the Bongo regime, that is designed to reinforce Ali Bongo's control through fear and absolute cult of personality. The security services in Gabon are using for this purpose, the requisite scapegoats, mythology, alleged conspiracies, grandiose pretension and tribalism. Since 1967, the Gabonese security service has always believed that the regime can "possess" the minds of the population by controlling all information circulating within the country and carefully and effectively excluding any objective accounts of events. For this purpose, the official newspapers and other publications controlled by the regime, as well as the national TV station RTG1, are all publishing and diffusing the same kind of propaganda all day long. A typical front-page story in the official newspaper is anything Ali Bongo happened to be doing the day before, regardless of how silly and unimportant. The story will be on the front-page and will lead the evening news on TV because this is the way it is. All this has, of course, comedy value but is not a laughing matter since the majority of the people of Gabon does not have the choice and are living their daily lives under a regime that finds it normal to put an obligatory portrait of Ali Bongo in every office and every business. Therefore, when strong Gabonese individuals dare to stand up and speak up against the dictatorship, the regime becomes very nervous and goes to overdrive in lunching a disinformation campaign that would totally confuse the population.

Because of the dissatisfaction of the Gabonese public and the positive resonance of the demands made by the movement "Ça Suffit Comme Ça?" The secret services of the regime are now using a ridiculous and juvenile campaign of disinformation that is aimed at all of Ali Bongo critics. They have planted stories in newspaper edited by the Gabonese presidential palace, saying that a plot against Ali Bongo had been discovered. The pretext for the coup d’état is nothing new. It is a replay of bogus charges that the regime has repeated endlessly without attempting to substantiate them and are virtually identical to the sham accusations regularly made by the Bongos against those who refuse to bow to their rule. Their strategy is hardly surprising, since they do not care about evidence but only about using baseless claims to elicit fear and confusion in the Gabonese population. The Gabonese secret services want the population to be afraid, because they know that if the population starts to think of what is happening in Gabon, it would notice that there is in the country a significant political and economic crisis that sees the decomposition of civil institutions, threats to the unity of the country and a continuation of the negation of democracy to the Gabonese people. This is done in an environment within which opposing viewpoints are not published in the official press and the independent press that publishes counterpoints is persecuted by the CNC (National Communication Council).

Another part of the regime disinformation campaign is to attempts to generate maximal confusion in the Gabonese population regarding people like Marc Ona-Essangui, Paulette Oyane-Ondo, Georges Mpaga, Desire Ename and others. Confusion is always a prime objective of dictatorships, every time they are cornered on an issue. The reason is that dictatorships such as the Bongo regime, believe that a confused people or population cannot act, because they do not know what to think! This state of confusion helps to neutralize the opposition and reinforce the power of the regime. For example, if you are a member of the party UPG, aren't you confused by the current situation within that party? Do you know how to react to it? This is exactly the objective of the Bongo security service: create the maximum confusion and fear so that the Gabonese people would not know how to react and what to do. The regime is saying that a plot has been discovered; that's a big lie! Marc Ona-Essangui, Desire Ename and others are supposedly part of that plot; another deliberately fraudulent and stupid big lie! The reality is that the Bongo regime is engaged in a massive campaign of disinformation, inventing plots and actions that would justify their brutal intimidation or repression toward those who are not accepting to live under a dictatorship. Inside Gabon unfortunately, most of the censored press and the cowed judiciary is unable or unwilling to dispute the accounts of the Bongos and provide a counter-story in which complexity and strict veracity will not be sacrificed on the altar of fear mongering so the population can be maintained in a state of ignorance; because an ignorant population does not seek it rights, does not want nor demand change.



Version française


Ces jours-ci, la population gabonaise est submergée d'une campagne de désinformation orchestrée par le régime Bongo, qui est conçue pour renforcer le contrôle d'Ali Bongo sur le pays, par la peur et le culte absolu de la personnalité. Les services de securité au Gabon utilisent à cette fin, les boucs émissaires nécessaires, la mythologie, les complots présumés, la prétention grandiose et le tribalisme. Depuis 1967, les services de securité gabonais ont toujours cru que le régime peut «posséder» les esprits de la population en contrôlant toutes les informations circulant dans le pays et en soigneusement et efficacement excluant toute appréciation objective des événements. À cette fin, les journaux officiels et autres publications contrôlées par le régime, ainsi que la station de télévision nationale RTG1, publient et diffusent le même genre de propagande toute la journée. La première page typique des journaux officiels est quelque chose qu'Ali Bongo a fait la veille, quelque soit le caractère ridicule et insignifiant de ce qu'il aurait fait, c'est ça qui fera la première page et mènera les nouvelles du soir à la télévision parce que c'est de cette façon que les choses marchent au Gabon. Tout cela a, bien sûr valeur de comédie, mais n'est pas un sujet de plaisanterie, puisque la majorité de la population du Gabon n'a pas le choix et vit quotidiennement sous un régime qui trouve normal de mettre un portrait d'Ali Bongo obligatoire dans chaque bureau administratif ou d'entreprise privée. Par conséquent, lorsque des individus forts osent se lever au Gabon et parler contre la dictature, le régime devient très nerveux et met les voiles pour une campagne de désinformation dont le but est de totalement confondre la population.

En raison de l'insatisfaction du public gabonais et de la résonance positive des demandes faites par le mouvement "Ça suffit Comme Ça?" Les services de securité du régime utilisent désormais une campagne ridicule et juvénile de désinformation visant l'ensemble des critiques d'Ali Bongo. Ils ont planté des histoires dans les journaux édités par le palais présidentiel gabonais, disant qu'un complot contre Ali Bongo avait été découvert. Le prétexte du coup d'état n'est pas nouveau. Il s'agit d'un réchauffage de fausses accusations que le régime a répété sans cesse, sans tenter de les étayer et sont pratiquement identiques aux accusations simulacres régulièrement formulées par les Bongos contre ceux qui refusent de se plier à leurs règles. Leur stratégie n'est guère surprenante, car ils ne se soucient que peu de preuves, mais seulement de l'utilisation d'allégations sans fondement pour susciter la peur et la confusion dans la population gabonaise. Les services secrets gabonais veulent que la population ait peur, parce qu'ils savent que si la population commence à penser à ce qui se passe au Gabon, elle remarquerait qu'il ya dans le pays une grave crise politique et économique qui voit: la décomposition des institutions civiles, les menaces à l'unité du pays et la poursuite de la négation de la démocratie au peuple gabonais. Ceci est fait dans un environnement dans lequel des points de vue opposés ne sont pas publiés dans la presse officielle et la presse indépendante qui publie des contrepoints est persécutée par le CNC (Conseil National de la Communication).

Une autre partie de la campagne de désinformation du régime consiste à essayer de générer au sein de la population, des sentiments de confusion maximale au sujet de gens comme Marc Ona-Essangui, Désiré Ename Paulette Oyane-Ondo, Georges Mpaga, et d'autres. La confusion est toujours un objectif prioritaire des dictatures, à chaque fois qu'elles se retrouvent acculées. La raison en est que les dictatures telles que le régime Bongo, croit qu'un peuple ou une population confondue et confuse, ne peut pas agir; car ne sachant pas quoi penser des évènements qu'on lui présente! Cet état de confusion contribue à neutraliser l'opposition et renforcer le pouvoir du régime. Par exemple, si vous êtes un membre de l'UPG, n'est-ce pas confondant d'observer la situation actuelle au sein de ce parti? Saurez-vous comment réagir à cela? C'est exactement l'objectif des services des Bongos: créer la confusion et la peur au maximum afin que le peuple gabonais ne sache pas comment réagir ni quoi faire. Le régime dit qu'un complot a été découvert; c'est un gros mensonge! Désiré Ename, Marc Ona-Essangui, et d'autres sont censés être parmi les fomenteurs de ce complot; un autre délibéré, frauduleux et stupide gros mensonges! La réalité est que le régime Bongo est engagé dans une campagne massive de désinformation, inventant des complots et des actions qui justifient leurs actes d'intimidation ou de répression brutale envers ceux qui ne sont pas près d'accepter de vivre sous une dictature. A l'intérieur du Gabon, malheureusement, la plupart de la presse censurée et la magistrature intimidée sont incapables ou refusent de contester les manigances des Bongos et de fournir une contre-narration des faits dans laquelle la véracité complexe et stricte ne serait pas sacrifiée sur l'autel du semis de la peur auprès de la population pour la maintenir dans un état d'ignorance; parce qu'une population ignorante ne revendique pas ses droits et n'exige pas de changement.

Comments

Popular posts from this blog

GAGAN GUPTA’S MASTERFUL TRICK! LA MAGISTRALE ENTOURLOUPE DE GAGAN GUPTA !