SOME OPPOSITION PARTIES ARE ASKING FOR A TELEVISED DEBATE REGARDING THE LEGISLATIVE ELECTIONS. DES PARTIS D'OPPOSITIONS DEMANDENT UN DEBAT TELEVISE SUR LES ELECTIONS LEGISLATIVES





English version

A few parties representing the opposition and determined to not participate in the upcoming legislative elections the Bongo regime is going to rig, have sent a letter to the TV program "Pluriel" of the channel RTG1, requesting the organization of an open debate on national television to discuss the wisdom of organizing such an election under dubious conditions. While this request is understandable and even commendable, one has to not be fooled for a second by the prospect of a debate with the regime, because as everybody knows, dictatorships do not do dialogues. Every Gabonese knows that the regime is saying with a straight face that it would organize fair elections, while it is preparing to make sure that the election is rigged by using a set of conditions that are laughable.

These opposition parties know that the Bongo regime has not dialogued with or indeed listened to anybody who was not their courtesans for the past 44 years. This is a regime which instead of entering into dialogues with Gabonese citizens, classifies opposition politicians and the free civil society as terrorists, sends its police and army to intimidate members of the free civil society or journalists just doing their job. The likelihood of this regime to enter into any kind of genuine debate is about as high as the chance that Mborantsuo would ever validate true electoral numbers in Gabon. In Gabon, under current conditions, the members of the Bongo regime are safe in the knowledge that since they control everything, they don’t have to change their unacceptable behavior and that those who are demanding change are just making noise. They have made this abundantly clear. Speaking arrogantly and triumphantly about the fact that they are hell bent to organize the election without any of the conditions that could at least offer a little hope of fairness. If the regime had really wanted to implement democratic conditions then they could have adopted many of the reasonable demands of the Gabonese free civil society. But the opposition already knows that this regime is not interested in genuine progress towards a freer, more democratic and more prosperous Gabonese society. The Gabonese opposition should be well aware of the old adage that power corrupts and absolute power corrupts absolutely and that there is no better proof of this adage than the Gabonese regime. The absolute power of this regime has corrupted the ruling class absolutely; fostering total contempt for democracy, human rights and the rule of law and complete disregard for the basic needs of the Gabonese people. Therefore believing that such a regime would suddenly be open to genuine dialogue is farcical.

Any talk between the regime and the country’s civil society or opposition parties will inevitably hit a snag, because dictators are do not negotiate in earnest to transfer or share their political power. They always bamboozle the oppositions, swindle and lure them into feign negotiations just to buy their time and prepare for their next malicious actions. Dictatorships like the Bongo regime in Gabon, do not have qualms proclaiming phony promises or declaring empty hopes as long as it help them stay in power. The Bongos are oblivious of to the reality that their rule may end someday and believe that they can rule Gabon forever. They have a pathological sense of entitlement to rule forever. They have the delusional thoughts of pass the country to their children, like a private property and therefore rule for generations to come. The Bongos are not interested in ever transferring power peacefully to the opposition parties even when they are defeated in elections. When crises occur, the Bongos would always, as we have seen repeatedly, embark in sham negotiations to end the crisis and then resume they plunder of the country. The Gabonese regime will never be sincere in a dialogue with the opposition. This regime does not want to share or transfer his power. Why dialogue with such a regime?


Version française

Quelques parties représentant l'opposition et déterminés à ne pas participer aux prochaines élections législatives que le régime Bongo va truquer, ont envoyé une lettre au programme TV "Pluriel" de la chaine RTG1, demandant l'organisation d'un débat ouvert sur la télévision nationale pour discuter de la logique d'organiser de telles élections dans des conditions douteuses. Bien cette demande soit compréhensible et même louable, il ne faut pas se laisser berner pour une seule seconde par la perspective d'un débat avec le régime, parce comme chacun le sait, les dictatures ne dialoguent pas. Chaque gabonais sait que le régime affirme la main sur le cœur qu'il organiserait des élections transparentes, tandis qu'il se prépare à s'assurer que l'élection soit truquée en utilisant un ensemble de conditions qui sont amusantes.

Ces partis d'opposition savent que le régime Bongo n'a pas dialogué ni écouté quiconque n'étant pas son courtisans depuis 44 ans. C'est un régime qui au lieu d'entrer en dialogue avec les citoyens gabonais, classifie les politiciens d'opposition et la société civile libre comme terroristes, envoie sa police et armée pour intimider les membres de la société civile libre ou les journalistes qui simplement font leur travail. La probabilité que ce régime prenne part à ce débat de manière authentique est aussi élevée que les chances de voir Mborantsuo jamais valider les vrais chiffres électoraux au Gabon. Sous les conditions actuelles, les membres du régime Bongo sont sûrs que puisqu'ils contrôlent tout dans le pays, ils n'ont pas à modifier leurs comportements inacceptables et que ceux qui leurs exigent le changement sont simplement en train de faire du bruit. Ils l'ont fait savoir de manière abondamment claire. S'exprimant avec arrogance et triomphalisme sur le fait qu'ils sont déterminés à organiser l'élection sans aucune des conditions qui pourraient au moins offrir un peu d'espoir d'équité. Si le régime avait voulu vraiment œuvrer pour l'établissement des conditions démocratiques, il aurait pu adopter les nombreuses exigences raisonnables de la société civile libre. Mais l'opposition sait déjà que ce régime n'est pas intéressé par le progrès véritable vers une société gabonaise libre, plus démocratique et plus prospère. L'opposition gabonaise devrait être bien consciente du vieil adage qui dit que le pouvoir corrompt et le pouvoir absolu corrompt absolument et qu'il n'y ait pas de meilleure preuve de cet adage que le régime gabonais. Le pouvoir absolu de ce régime a corrompu la classe dirigeante absolument; favorisant le mépris total pour la démocratie, les droits humains et l'état de droit et un mépris complet des besoins fondamentaux du peuple gabonais. Par conséquent croire qu'un tel régime serait soudainement ouvert à un véritable dialogue est burlesque.

Toute discussion entre le régime et la société civile libre du pays ou les partis d'opposition va inévitablement échouer parce que les dictateurs ne négocient jamais sérieusement quand il s'agit de transférer ou partager leur pouvoir politique. Ils cherchent toujours à se jouer de l'opposition, a les déjouer et les leurrer dans de vaines négociations juste pour gagner du temps et préparer leurs prochaines actions malveillantes. Les dictatures comme le régime Bongo au Gabon, n'ont pas de scrupule quand il s'agit de faire des fausses promesses ou déclarer des espoirs vides, tant que ceci peut les aider à rester au pouvoir. Les Bongo sont obtus à la réalité que leur règne peut finir un jour et croient qu'ils peuvent diriger le Gabon éternellement. Ils ont un sens pathologique du fait que le pays leur revienne de droit et qu'ils le dirigent éternellement. Ils croient de manière délirante qu'ils peuvent transmettre le pays à leurs enfants, comme une propriété privée et donc règner pour les générations à venir. Les Bongo ne sont pas intéressés à jamais transférer le pouvoir pacifiquement aux partis d'opposition même quand ils sont défait aux élections. Lorsque des crises surviennent, les Bongo cherchent toujours, comme on l'a vu à répétition, à s'embarquer dans des négociations simulacres pour mettre fin à la crise puis reprendre tranquillement le pillage du pays. Le régime gabonais ne sera jamais sincère dans un dialogue avec l'opposition. Ce régime ne veut ni partager, ni transférer son pouvoir. Pourquoi dialoguer avec un tel régime?

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