WHY DOESN’T THE GABONESE GOVERNMENT SPEAK ABOUT THE JABER’S CASE? POURQUOI LE GOUVERNEMENT GABONAIS NE S’EXPRIME PAS SUR L’AFFAIRE JABER ?

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Traduction française

Un Libanais quitte l'Ethiopie sept jours après sa disparition

Hassan Jaber, homme d'affaires basé au Gabon, a été intercepté à l'aéroport d'Addis-Abeba

Un homme d'affaires libanais a été libéré sept jours après sa disparition de l'aéroport d'Addis-Abeba, a déclaré un député libanais à The National.

Alors que les médias libanais avaient rapidement accusé Israël de la disparition de Hassan Jaber, les politiciens se sont abstenus de porter des accusations.

M. Jaber, qui est basé à Libreville, capitale du Gabon, depuis des décennies, a la double nationalité et il voyageait avec son passeport gabonais au moment de sa disparition le 8 septembre.

Samedi soir, le frère aîné de M. Jaber, qui vit également à Libreville, a informé sa famille élargie de Nabatieh, dans le sud du Liban, que les autorités gabonaises l'avaient aidé à obtenir sa libération ; a déclaré la députée Yassine Jaber, qui représente Nabatieh mais n'a aucun lien direct avec l'homme d'affaires.

M. Jaber a pris l'avion pour rentrer à Libreville dimanche matin, accompagné de l'ambassadeur du Gabon en Ethiopie, et devrait faire une déclaration à la presse plus tard dans la journée, a déclaré le député de Nabatieh.

Le Gabon s’est plus impliqué dans l'affaire que le Liban, qui n'a pas d'ambassadeur résident en Éthiopie.

Il reste à savoir qui a détenu l'homme d'affaires.

Sa disparition a été rendue publique par deux parents avec lesquels il voyageait du Gabon au Liban en passant par l’Éthiopie, un important centre de transit en Afrique qui abrite une importante communauté d’expatriés libanais.

Les trois hommes rentraient au Liban pour célébrer le jour saint chiite de l'Achoura, a déclaré le député de Nabatieh.

«Il a été demandé à Hassan Jaber de se mettre de côté après avoir montré son billet d'avion avant de monter à bord d'un autobus vers l'avion. Ses proches l'ont perdu de vue une fois monté dans le bus. Il n’y a plus eu d'information à son sujet jusqu'à hier soir. »

Le ministère libanais des Affaires étrangères a accusé les autorités éthiopiennes de ne pas avoir coopéré et a donné vendredi au consulat éthiopien à Beyrouth un ultimatum pour révéler le lieu où se trouvait M. Jaber avant lundi.

Beyrouth a menacé de représailles en exhortant ses citoyens de ne plus utiliser Ethiopian Airlines si Addis-Abeba ne respectait pas ce délai, a déclaré le responsable politique.

Des dizaines de personnes ont pris part à un sit-in samedi pour protester contre la disparition de l'homme d'affaires.

Un journal libanais, Al Akhbar, a rapporté que la famille de M. Jaber pensait que les services de renseignements israéliens étaient à l'origine de son enlèvement.

Plusieurs hommes d'affaires libanais ont été arrêtés à travers le monde ces dernières années car les États-Unis tentent de confiner les finances du Hezbollah.

Les États-Unis accusent le Hezbollah, soutenu par l'Iran, de blanchiment d'argent et de trafic de drogue.

La semaine dernière, un tribunal américain a condamné Kassem Tajideen, un homme d'affaires belgo-libanais arrêté au Maroc, à cinq ans de prison et à une amende de 50 millions de dollars (183,6 millions de dirhams).

Tajideen était accusé d'être l'un des principaux financiers du Hezbollah.

La plupart des États du Golfe, y compris les Émirats arabes unis et l'Arabie saoudite, ont désigné le Hezbollah comme étant une organisation terroriste en 2016.

Néanmoins, il n'y a aucune accusation connue contre M. Jaber.

"Selon des personnes qui connaissent très bien Hassan Jaber, il n'est pas membre du Hezbollah", a déclaré M. Jaber, homme politique de Nabatieh.

"Il faut faire la différence entre les membres actifs et les partisans généraux de la résistance."

Le Hezbollah a acquis sa popularité dans le sud du Liban en combattant Israël, qui s’est retiré du pays en 2000 après 22 ans d’occupation.