GABON NEEDS AN ANTI-OKOUKOUT VACCINE! LE GABON A BESOIN DU VACCIN ANTI-OKOUKOUT!

 



 

 

 

English version

 

Among the Fang-Beti, also globally called Ekang, the word okoukout designates: the fool, the moron, the naive, the careless, the silly, the idiot, the imbecile, the inept, the stupid, etc. But in the Fang tales, those which often feature “koul ba Nze” (the turtle and the panther); the turtle is often refined and intelligent over time and always wins in the end; while the panther, relying on its physical power and speed of execution, always puts itself in difficulty because this confidence in these capabilities makes it the okoukout par excellence: that is to say the archetype of someone who sees only their immediate gain and has the arrogance to believe themselves smarter than those who plan long term for the good of the community. The Gabonese political community is similar to this allegory; it is a landmark for okoukouts who do not know it, because they are blinded by their arrogance and illusion of eternal power.

 

Grammatically, okoukout is the singular and when we want to express it in the plural correctly in Fang, we say "minkoukout". Therefore instead of saying okoutouts as we wrote in the previous paragraph, we should have written “minkoukout”. But writing it that way, without explaining it to you first, would have confused our non-Fang readers. The explanation having been given, we will now use okoukout for the singular and minkoukout for the plural.

 

The term okoukout has just been put into lexical orbit in Gabon by the unspeakable René Ndemezo'Obiang, who in his Bitam speech, justified his return to the PDG by saying that since Ali Bongo had things in hand, in order not to die okoukout, he was returning to the one who has things to offer.

 

Consequently, for René Ndemezo'Obiang, the Gabonese politicians who would show ideological integrity, would only be minkoukout who will die poor and anonymous, because they will not have pursued the good objective: that of getting rich and of making money. whatever it took to achieve this goal.

 

This reasoning is enormously stupid and dangerous, because if it was extended to the whole of society, it would seem that honest magistrates are minkoukout, since they do not get rich by letting themselves be corrupted by the litigants who have cases pending before the court; that upright police officers are minkoukout because they do not rip off motorists and therefore cannot improve their ends of the month takes; that the honest customs officers are minkoukout because they do not allow themselves to be corrupted by the Lebanese traders on the amounts to be paid to remove containers from the port; etc.

 

Dear readers, you understand that in fact the quintessential okoukout is René Ndemezo’Obiang, who is so immersed in his Okoukoutist cult that he thinks that those who are not like him are in fact minkoukout. It's the syndrome of the madman walking naked in the street wondering why are people around him are cluttered with clothes? These dressed people must all be crazy, the madman thinks.

 

Dear readers, the overwhelming observation is that it is because of the real minkoukout who igore that they are so, like René Ndemezo'Obiang, who find themselves in the highest positions in the Gabonese Republic, that the country is experiencing stagnation and regression. . It is not forbidden to worship money and wealth; but when one has these motivations they should go into business or the private sector. When one goes into politics, it must be because they have a project that they believe in because it is the best way to improve the situation of populations. The political project cannot be a frantic race for personal enrichment by singing the praises of the Bongo and hoping they will throw you a bone. No, only the inveterate minkoukout make this political choice.

 

 

 

 

 

  

 

Version française

 

Chez les Fang-Beti, encore appelés globalement Ekang, le mot okoukout désigne : l’andouille, l’abruti, le naïf, l’étourdi, le sot, l’idiot, l’imbécile, l’inepte, le niais, etc. Mais dans les contes Fang, ceux qui souvent mettent en vedette « koul ba Nze » (la tortue et la panthère) ; la tortue est toujours raffinée et intelligente dans la durée et gagne toujours à la fin; alors que la panthère, misant sur sa puissance physique et sa rapidité d’exécution, se met toujours en difficulté car cette confiance en ses capacités fait d’elle l’okoukout par excellence : c’est-à-dire l’archétype de quelqu’un qui ne voit que son gain immédiat et a l’arrogance de se croire plus intelligent que ceux qui planifient à long terme pour le bien de la communauté. La communauté politique gabonaise est similaire à cette allégorie ; c’est un repère d’okoukouts qui s’ignorent car aveuglés par leur arrogance et illusion de pouvoir éternel.

 

Grammaticalement, okoukout est le singulier et quand on veut l’exprimer au pluriel dans un Fang correct, on dirait « minkoukout ». Par conséquent au lieu de dire les okoutouts comme nous l’avons écrit dans le paragraphe précédent, nous aurions dû écrire plutôt « les minkoukout ». Mais l’écrire de cette façon, sans vous l’expliquer au préalable, aurait confondu nos lecteurs non Fang. L’explication ayant été donnée, nous utiliserons désormais okoukout pour le singulier et minkoukout pour le pluriel.

 

Le terme okoukout vient d’être mis sur orbite lexicale au Gabon par l’inénarrable René Ndemezo’Obiang, qui dans son discours de Bitam, a justifié son retour au PDG en disant que vu qu’Ali Bongo avait les choses en mains, pour ne pas mourir okoukout, il partait chez celui qui a des choses à offrir.

 

Par conséquent, pour René Ndemezo’Obiang, les politiciens Gabonais qui feraient preuve d’intégrité idéologique, ne seraient que des minkoukout qui mourront pauvres et anonymes, car ils n’auront pas poursuivi le bon objectif : celui de s’enrichir et de faire tout ce qu’il fallait pour arriver à cet objectif.

 

Ce raisonnement est d’une énorme stupidité et dangerosité, car si on l’élargissait à l’ensemble de la société, on dirait que les magistrats intègres sont des minkoukout, puisqu’ils ne s’enrichissent pas en se laissant corrompre par les justiciables qui ont des dossiers devant les tribunaux ; que les policiers intègres sont des minkoukout car ils n’arnaquent pas les automobilistes et par conséquent ne peuvent pas améliorer leurs fins de mois ; que les douaniers intègres sont des minkoukout car ils ne se laissent pas corrompre par les commerçants Libanais sur les montants à payer pour sortir les containers du port ; etc.

 

Chers lecteurs, vous comprenez donc qu’en fait, l’okoukout par excellence est René Ndemezo’Obiang, qui est tellement immergé dans son culte okoukoutiste qu’il pense que ceux qui ne sont pas comme lui sont en fait des minkoukout. C’est le syndrome du fou qui marche tout nu dans la rue en se demandant pourquoi les gens autour de lui s’encombrent de vêtements ? Ils doivent tous être fous ces gens habillés, pense le fou.

 

Chers lecteurs, l’accablant constat est que c’est à cause des vrais minkoukout qui s’ignorent, comme René Ndemezo’Obiang, qui se retrouvent aux postes les plus élevés de la république gabonaise, que le pays connait la stagnation et la régression. Il n’est pas interdit de vénérer l’argent et l’enrichissement ; mais quand on a ces motivations on fait des affaires ou on va dans le secteur privé. Quand on fait de la politique, cela doit être parce que l’on a un projet auquel on croit parce qu’il est le meilleur moyen d’améliorer la situation des populations. Le projet politique ne peut pas être une course effrénée à l’enrichissement personnelle en chantant les louanges des Bongo et espérant qu’ils vous jettent un os. Non, seuls les minkoukout invétérés font ce choix politique.

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