ACCORDING TO LA LETTRE DU CONTINENT, PIERRE PÉAN WOULD BE A SUSTAINED NIGHTMARE TO ALI BONGO. D’APRÈS LA LETTRE DU CONTINENT, PIERRE PÉAN SERAIT UN CAUCHEMARD DURABLE POUR ALI BONGO
English Version
The latest edition of La Lettre du Continent (LDC) tells us that the book by Pierre Pean "Nouvelles Affaires Africaines" will be followed by another volume by the same author about the same country. It would be an investigation on the Corsicans in Gabon. It still might hurt; it will be full-bodied.
The LDC also said that on 29 October 2014, the day of launching of the book by Pierre Péan, two Africans (Gabonese may be) bought the entire stock of the new book, about 120 copies, which had been put on sale that day at the FNAC of the Champs-Élysées. This periodical also informs us that the Gabonese presidency after trying to minimize the scope of this book, given the impact it is having, is preparing to counterattack. If at first, the Spokesman of the Presidency, Claude-Alain Billie Bi Nze, wanted to reject with a backhand the book by Pierre Péan, saying that the palace did not respond to rumor; he, shamelessly, just rushed to Paris this 3 November 2014, to give a so-called press conference for which he invited the Gabonese citizens to denounce what he called only a few days ago "nothing but a rumor”. The LDC also reveals that before the publication of the book, which is to say on 28 October 2014, the Gabonese Embassy in France sent a strong worded letter to the Director of the French weekly Marianne, in which the Embassy criticized that magazine for publishing "a bunch of statements completely devoid of tangible evidence," and of complicity in these attacks against Gabon. On the legal field, the LDC tells us that the Gabonese Presidency is preparing to file a defamation suit against Pierre Péan, there is also a suit coming from Patience Dabany against the author because her putative role as a mother is totally discredited.
The LDC also comes back to the funding of the construction of the mausoleum that is supposed to be dedicated to Omar Bongo. It appears that financial contributions for this operation are not forthcoming. On 24 October, the Gabonese Minister of Defense, Ernest Mpouho-Epigat, who is by the way a member of the Bongo family, reportedly went to see Denis Sassou-Nguesso, seeking a financial contribution to this project. The LDC says that members of the Bongo family are showing an unwillingness to provide the necessary funds and the Gabonese government is having serious cash flow problems that do not allow it to pay for the work. This project crystallizes family tensions between Ali Bongo and Pascaline of the same name. In July, Ali Bongo had requested financial assistance from Teodoro Obiang Nguema Mbazogo of Equatorial Guinea.
An information that supporters and other bards of Ali Bongo should consider at length is what the LDC relays about the all-round rout of the Compaoré ckan. The French periodical tells us that the collaborators, parents and businessmen who were flying high under the Compaoré regime, took to their heels without asking anything else, as soon as the tension became acute. Two Falcon private jets belonging respectively to two very close Compaoré’s regime bosses, made several rotations from Ouagadougou airport as soon as the opposition had hardened their stance. The stepmother of François Compaoré, Blaise’s brother, borrowed one of these planes to flee to Niger. After the intervention by Guillaume Soro to obtain his release, that brother of Blaise flew to Cotonou in Benin where he was taken in by his wife’s sister, who resides there. Once the point of no return was reached, an aircraft of the Ivorian Presidency was sent to smuggle the close relatives of Compaoré to safety. The former president himself left the country by road in a column of thirty vehicles going in the direction of the South, meaning the Ivory Coast. He subsequently joined Yamoussoukro by an Ivorian presidency’s helicopter. The LDC says that the rapid removal of Blaise Compaoré has left a wave of shock and concern in the French African environment, especially in the Palaces in Lome, Libreville, Brazzaville and Yaoundé.
Version française
La dernière édition de La Lettre du Continent (LDC) nous apprend que la sortie du livre de Pierre Péan «Nouvelles Affaires Africaines» va être suivie par un autre tome du même auteur sur le même pays. Il serait question d’une investigation sur les Corses du Gabon. Ça risque encore de faire mal; ça va être corsé.
La LDC nous dit aussi que le 29 Octobre 2014, jour de la mise en vente du livre de Pierre Péan, deux Africains (peut être Gabonais) ont acheté l’ensemble du stock du nouveau livre, soit 120 exemplaires, qui avait été mis en vente ce jour-là à la FNAC des ChampsElysées. Ce périodique nous informe aussi que la Présidence Gabonaise, après avoir tenté de minimiser la portée de ce livre, vu l’impact qu’il est en train d’avoir, se préparerait à contrattaquer. Si dans un premier temps, le Porte-parole de la Présidence, Alain-Claude Billie Bi Nze, a voulu balayer d'un revers de la main le contenu du livre de Pierre Péan, en disant que le palais ne répondait pas à la rumeur; ce dernier, toute honte bue, vient de se précipiter à Paris ce 3 Novembre 2014, pour donner une soit disant conférence de presse à laquelle il convie les ressortissants Gabonais, pour dénoncer ce qu’il appelait il y a quelque jours seulement «rien que de la rumeur». La LDC révèle aussi que la veille de la publication du livre, c'est-à-dire le 28 Octobre 2014, l'Ambassade du Gabon en France a adressé une lettre au vitriol au Directeur de l'hebdomadaire français Marianne, dans laquelle l’ambassade reproche à ce magazine d’avoir publié "un ramassis d'affirmations totalement dépourvues de preuves tangibles", et la complicité de Marianne dans ces attaques portées contre le Gabon. Sur le terrain légal, la LDC nous apprend que la Présidence Gabonaise s'apprêterait à déposer une plainte en diffamation contre Pierre Péan, il est aussi question d’une plainte de Patience Dabany contre l’auteur, car son rôle de mère putative est totalement discrédité.
La LDC revient aussi sur le financement du mausolée qui serait dédié à Omar Bongo. Il apparait que les contributions financières pour cette opération ne soient pas nombreuses. Le 24 Octobre dernier, le Ministre Gabonais de la Défense, Ernest Mpouho-Epigat, qui est du reste membre de la famille Bongo, se serait rendu auprès de Denis Sassou-Nguesso, solliciter une contribution financière à ce projet. La LDC nous dit que les membres de la famille Bongo éprouvent une réticence à apporter les fonds nécessaires et l’Etat gabonais connait des sérieux problèmes de trésorerie qui ne lui permettent pas d’exécuter les travaux. Ce projet cristalliserait les tensions familiales entre Ali Bongo et Pascaline du même nom. En juillet dernier, Ali Bongo avait déjà demandé le concours financier de Teodoro Obiang Nguema Mbazogo de la Guinée Equatoriale.
Une information que les partisans et autres bardes d’Ali Bongo devraient longuement considérer, est celle que la LDC relaie, concernant la débandade tous azimuts du clan Compaoré. Le périodique français nous dit que les collaborateurs, parents et hommes d'affaires qui roulaient carrosse sous le régime Compaoré, ont pris la poudre d’escampette sans demander leurs restes, dès que les tensions sont devenues vives. Deux jets privés de type Falcon appartenant respectivement à deux patrons très proches du régime Compaoré, ont effectué plusieurs rotations à partir de l'aéroport de Ouagadougou dès que l’opposition a durci le ton. La belle-mère de François Compaoré, le frère de Blaise, aurait emprunté l'un de ces appareils pour fuir vers le Niger. Après l'intervention de Guillaume Soro pour le faire libérer, le frère de Blaise se serait enfui ver Cotonou au Benin où il a été recueilli par la sœur de son épouse, qui y est résidente. Une fois que le vin fut tiré, un avion de la Présidence Ivoirienne aurait été envoyé pour exfiltrer des proches de Compaoré. L’ex Président lui-même a quitté le pays par voie terrestre dans une colonne d’une trentaine de véhicules allant dans la direction du Sud, c'est-à-dire de la Côte d’Ivoire. Il a par la suite relié Yamoussoukro par hélicoptère de la Présidence Ivoirienne. La LDC nous dit que la rapide destitution de Blaise Compaoré a laissé une onde de choc et d’inquiétude dans le pré-carré français d’Afrique, notamment au sein de Palais à Lomé, à Libreville, à Brazzaville et à Yaoundé.
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