POOR ALAIN CLAUDE BILIÉ BI NZÉ; DNA IS RECOGNIZED AS A BIOMETRIC DATA BY THE LEGISLATION OF GABON. SO ITS TEST CAN ONLY BE LEGAL IN GABON. PAUVRE ALAIN CLAUDE BILIÉ BI NZÉ; L’ADN EST RECONNUE COMME ÉTANT UNE DONNÉE BIOMETRIQUE PAR LA LÉGISLATION GABONAISE. DONC SON TEST NE PEUT ÊTRE QUE LÉGAL AU GABON
English version
In a recent post, we told you that the spokesman of the Presidency of the Republic, Mr. Alain Claude Bilié bi Nzé in response to a question from the Journalist Christophe Boisbouvier of RFI, had said that the DNA test was forbidden in Gabon. If in the Gabonese Civil Code in our possession, dating from 2010, there is no mention of DNA, we had already amply demonstrated that this test was performed normally in a research center in Gabon and therefore could not be subject to any prohibition.
But one of our astute readers came to guide us in the right direction, informing us that in fact it is in 2011 that the concept of DNA was introduced in the Gabonese jurisdiction, through the law on Personal Data, which was adopted by the National Assembly and the Senate and promulgated by Ali Bongo himself, via its publication in the Official Journal of the Gabonese Republic No. 74 of 24 to 31 October 2011. In Article 6, that law that codifies biometrics in Gabon defines it as follows:
Article 6: Definitions:
- Biometrics: The mathematical analysis of the biological characteristics of a person intended to establish their identity beyond doubt. Biometrics are based on the principle of recognition of physical characteristics such as fingerprints, iris, retina, hand, voice prints and deoxyribonucleic acid (DNA) that provide irrefutable proof of the identity of a person since they represent a unique biological feature that distinguishes one person from another and can only be associated with a single person
Dear readers, you would therefore understand that, like fingerprints that are requires for your passport application, your DNA is recognized by the law signed by the hands of parliamentarians and that of Ali Bongo and made public in 2011, as one of the data that can be used in Gabon for "irrefutable proof of the identity of a person." It is in the law, we are not inventing anything! So to get this irrefutable scientific evidence, this can only be done by testing DNA. So when Alain Claude Bilié bi Nzé said that the DNA test was not allowed in Gabon, he denied what is said in the newly enacted law by the regime he defends tooth and nail. Here is an opportunity where Alain Claude Bilié bi Nzé would have won to turn his tongue seven times in his mouth before speaking, to paraphrase the popular wisdom.
If DNA is recognized as a legal biometric data in Gabon, its test cannot in any case be illegal, as suggested by Alain Claude Bilié bi Nzé. This is an obvious absurdity. Another thing, the law says that DNA provides irrefutable proof of the identity of a person; but precisely, dear readers, what is discussed in the case of Ali Bongo, if not the almost certainty that his identity does not comply with the provisions of Article 10 of the Gabonese Constitution? So to clarify the constitutionality of the presence of Ali Bongo at the Presidency of Gabon, which today is legally contested by many Gabonese, from Luc Bengono Nsi to members and supporters of the United Front of the opposition, through the brave countrymen such as Jean de Dieu Moukagni Iwangou acting as a citizen, it must be demonstrated whether or not that Ali Bongo was born of Albert Bongo and Josephine Nkama. Irrefutable way to demonstrate this is to conduct a state of the art DNA test, with all the admitted controls, in an internationally recognized center that is above all suspicion, under constant supervision from people of the two Gabonese camps to attest to the validity of the results.
Dear readers, again playing the zealot and thinking to be cunning and smart, Alain Claude Bilié bi Nzé has taken Ali Bongo in the depths of absurdity. Today, Ali Bongo avoids mentioning in the Gabonese government lawsuit against Pierre Péan in France, the question of his parentage because he knows that the French courts will ask him to submit to DNA testing; the regime thought it could hide behind the Gabonese law by saying that in Gabon it is forbidden to submit to DNA testing, but now they are caught by the laws passed and promulgated by the same regime recognizing DNA as a means to scientifically and conclusively determine the identity of an individual, thus its descent. What will Ali Bongo tell the Gabonese people who are asking him to take a DNA test? These Gabonese who are his employers! Will he repeat the lie by Alain Claude Bilié bi Nzé that this test is banned in Gabon?
Ali Bongo is now a political wreck; his carcass is still moving, but the end is near, very near!
Version française
Dans un récent billet, nous vous disions que le Porte-Parole de la Présidence de la République, Monsieur Alain Claude Bilié bi Nzé, en réponse à une question du Journaliste Christophe Boisbouvier de RFI, avait fait entendre que le test d’ADN était interdit au Gabon. Si dans le Code Civile Gabonais en notre possession, datant de 2010, il n’est aucunement fait mention de l’ADN, nous avions déjà amplement démontré que ce test était pratiqué normalement dans un centre de recherche situé au Gabon et ne saurait par conséquent faire l’objet d’un quelconque interdit.
Mais voici qu’un de nos perspicaces lecteurs est venu nous aiguiller dans la bonne direction, en nous informant qu’en fait, c’est en 2011 que la notion d’ADN a été introduite dans la juridiction gabonaise, par le truchement de la loi sur Les Données à Caractère Personnel, qui fut adoptée par l’Assemblée Nationale et le Sénat, et promulguée par Ali Bongo lui-même, via sa publication dans le Journal Officiel de la République Gabonaise N°74 du 24 au 31 OCTOBRE 2011. Dans son article 6, cette loi qui codifie la biométrie au Gabon définie cette biométrie comme étant ce qui suit:
Article 6 : On entend par :
- Biométrie : L'analyse mathématique des caractéristiques biologiques d'une personne destinées à déterminer son identité de manière irréfutable. La biométrie repose sur le principe de la reconnaissance des caractéristiques physiques notamment les empreintes digitales, l'iris, la rétine, la main, les empreintes vocales et l'acide désoxyribonucléique (ADN) qui offrent une preuve irréfutable de l'identité d'une personne puisqu'elles constituent une caractéristique biologique unique qui distingue une personne d'une autre et ne peuvent être associées qu'à une seule et unique personne
Chers lecteurs, vous aurez donc compris qu’au même titre que les empreintes digitales qu’on vous exige d’apposer pour votre demande de passeport, votre ADN est reconnue par la loi signée de la main des parlementaires et de celle d’Ali Bongo et rendue publique depuis 2011, comme étant l’une des données que l’on peut utiliser au Gabon pour obtenir «la preuve irréfutable de l’identité d’une personne». C’est dans la loi, nous n’inventons rien! Alors, pour obtenir cette preuve scientifique irréfutable, on ne peut que le faire par un test de cette ADN. Donc, quand Alain Claude Bilié bi Nzé a affirmé que le test d’ADN n’était pas autorisé au Gabon, il niait en fait ce que dit la loi fraichement promulguée par le régime qu’il défend bec et ongles. Voici une occasion où Alain Claude Bilié bi Nzé aurait gagné à tourner sa langue sept fois dans sa bouche avant de parler, comme dirait la sagesse populaire.
Si l’ADN est reconnue comme une donnée biométrique légale au Gabon, son test ne peut en aucun cas être illégal, comme le suggère Alain Claude Bilié bi Nzé. C’est d’une absurdité évidente. Autre chose, la loi nous dit que l’ADN offre une preuve irréfutable de l’identité d’une personne ; mais justement, chers lecteurs, de quoi il est question dans le cas d’Ali Bongo, si ce n’est la quasi-certitude que son identité ne soit pas conforme aux dispositions de l’article 10 de la Constitution Gabonaise? Pour tirer donc au clair la constitutionalité de la présence d’Ali Bongo à la Présidence du Gabon, que contestent aujourd’hui légalement de nombreux Gabonais, de Luc Bengono Nsi aux membres et sympathisants du Front Uni de l’opposition, en passant par des courageux compatriotes comme Monsieur Jean De Dieu Moukagni Iwangou agissant de manière citoyenne, il doit être démontré qu’Ali Bongo est né ou non d’Albert Bongo et de Joséphine Nkama. La manière irréfutable de le démontrer est d’effectuer un test d’ADN dans les règles de l’art, avec tous les contrôles admis, dans un centre mondialement reconnu et au-dessus de tout soupçon, sous une supervision constante de Gabonais des deux camps pour attester de la validité des résultats.
Chers lecteurs, encore une fois en jouant du zèle et se croyant malin et intelligent, Alain Claude Bilié bi Nzé a enfoncé Ali Bongo dans les profondeurs de l’absurde. Aujourd’hui, Ali Bongo évite de mentionner dans la plainte de l’Etat Gabonais contre Pierre Péan en France, la question sur sa filiation car il sait que la justice française va lui demander de se soumettre au test d’ADN ; le régime pensait se retrancher sur la loi gabonaise en disant qu’au Gabon on ne peut se soumettre au test d’ADN, mais voilà qu’il est rattrapé par les lois votées et promulguées par ce même régime reconnaissant l’ADN comme un moyen scientifique de détermination irréfutable de l’identité d’un individu, donc de sa filiation. Que va répondre Ali Bongo aux Gabonais qui lui exigent un test d’ADN? Ces Gabonais qui sont ses employeurs ! Va-t-il leur répéter le mensonge d’Alain Claude Bilié bi Nzé comme quoi ce test est interdit au Gabon ?
Ali Bongo est désormais une épave politique, sa carcasse remue encore, mais la fin est proche, très proche!
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