IN AFRIQUE EDUCATION: HOW TO KICK ALI BONGO OUT IN 2016? DANS AFRIQUE EDUCATION: COMMENT FAIRE PARTIR ALI BONGO EN 2016 ?
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PRÉSIDENTIELLE GABONAISE
Comment faire partir Ali Bongo en 2016
Par Mitoumba Mingondo Bobola à Libreville
Les Gabonais reconnaissent s’être trompés, en votant, BOA (Bongo Ondimba Ali), en 2009. Cinq ans, après, son bilan est tout, simplement, calamiteux. Vivement 2016 (ou avant) pour qu’il débarrasse le plancher, entend-on dire. Des stratégies à cet effet sont à l’étude.
2016 année de la prochaine Election présidentielle, se rapproche. Activement. On n’en est plus très loin. Chaque prétendant commence à affûter ses armes. Sans attendre la dernière ligne droite, le Gabon est, d’ores et déjà, en campagne. L’opposition a toutes ses chances pour débarquer l’actuel locataire du Palais du Bord de Mer, Bongo Ondimba Ali, surnommé, BOA. Ce dernier vient de fêter, le 16 octobre, au Jardin Botanique, de Libreville, ses 5 ans, à la tête du Gabon. 5 ans de grand gâchis dans tous les domaines. Le bilan de BOA est, tellement, médiocre qu’il n’a, même, pas eu le courage, de prendre la parole devant les militants du PDG (Parti démocratique gabonais) dont il est le président. Tout ce qu’il annonce est, souvent, vite, démenti par les faits. Le cœur n’y est, donc, plus. Un mal pour un bien, peut-être, car tout ce qu’il dit, aujourd’hui, exècre les Gabonais, y compris dans les rangs de son propre parti.
Champion toutes catégories des effets d’annonce, d’où l’appellation ironique de « République des maquettes » (qui ne sont jamais réalisées), le Gabon de BOA a dilapidé, en très peu de temps, le très riche et envié héritage légué par son père, le patriarche Ondimba. C’est, tout simplement, à pleurer. Pour ne pas être accusé d’avoir la langue tranchante à l’endroit du pouvoir de Libreville, votre bimensuel préféré reprend, ici, ce que le site d’informations en ligne, Gabonreview, qui ne peut être taxé de parti pris, écrivait, lundi 13 octobre 2014, sous le titre, « Finances de l’Etat : Le Gabon en récession, en cessation de paiement ou insolvable ? » : « Prévus du 1er au 3 octobre dernier, les états généraux de la Communication n’ont pu se tenir, et ont été reportés à une date ultérieure… faute de financement. L’équipe nationale de basket n’a pas pu prendre part, à une compétition africaine de jeunes pour laquelle, elle était qualifiée… faute de financement, là aussi. Le Salon de l’Agriculture, prévu le 16 octobre de chaque année, n’est pas annoncé… faute de financement. Les travaux de construction du Complexe omnisport Omar Bongo qui devait accueillir la Can 2012, et dont la livraison finale, devait intervenir, en octobre 2012, sont, totalement, à l’arrêt… faute de financement. D’autres grands travaux dits « Chantiers de l’Emergence » sont, soit, à l’arrêt, soit, ralentis… faute de financement. La Commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite se plaint de ce que, depuis quelques mois, son budget de fonctionnement n’est pas mis à sa disposition, bloquant, ainsi, son fonctionnement… faute de financement. Le Conseil national de la Communication (CNC) est dans la même situation. Le distributeur, Sogapresse, lui a coupé la fourniture de journaux pour une petite ardoise de 2,7 millions de francs CFA (4.122 euros), tandis que son intendance n’est plus assurée… faute de financement. Récemment, à l’Assemblée nationale où les indemnités de session ne sont plus versées qu’au compte-gouttes, depuis quelque temps, une certaine exaspération s’est fait sentir. En effet, face au ministre du Budget et des Comptes publics, Christian Magnagna, des députés se sont écriés : « Les chiffres que vous nous donnez, là, sont-ils vrais ? Dites-nous la vérité, Monsieur le Ministre ! ». Selon le président d’une Commission, «Les députés sont de plus en plus convaincus que les Lois des Finances qu’on leur demande de voter sont bâties sur du pipeau» (fin de citation).
En 5 ans, le Gabon a changé en mal. Le pays rayonnant, diplomatiquement, et, resplendissant, financièrement, qu’on connaissait, n’est plus qu’un bien lointain souvenir. Pour y réaliser un chantier, aujourd’hui, l’entrepreneur doit être capable de le pré-financer, lui-même. Si ce n’est pas possible, rien ne se fait. Voilà pourquoi le secteur du bâtiment et des travaux publics (BTP) se vide, à la vitesse Grand V, les sociétés citées, ici, au hasard, comme Sobea, Adelfia, Entraco, Colas-Gabon, Erikson, Gauff, ferment les chantiers, à défaut de licencier les personnels, ou même, de quitter, carrément, le Gabon. Les opérateurs économiques subissent de (très) gros arriérés de l’Etat, devenu le plus mauvais payeur des pays membres de la CEMAC (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale), le Centrafrique mis de côté. Au dernier décompte, l’Etat devait plus de 150 milliards de F CFA aux entreprises de la place (225 millions d’euros). Beaucoup ferment. Quand il accédait au pouvoir, le 16 octobre 2009, BOA avait promis de mettre à la disposition des Gabonais, 5.000 logements, par an, afin de réduire le déficit en logements, sur l’ensemble du territoire, qu’il avait chiffré à 200.000. Mais ce ne fut qu’un effet d’annonce, comme dans presque tous les autres domaines. Car cinq ans, après, aucun logement (nous disons bien aucun logement) n’est sorti de terre. La présidence de la République espère mettre 6.000 logements, à la disposition des Gabonais, d’ici 2016, année de l’élection présidentielle, ce qui fera un déficit de 29.000 logements, par rapport à sa promesse de 2009. Rien que cet exemple illustre le naufrage qu’est « L’émergence », terme tellement galvaudé au pays de BOA qu’il est utilisé, dans les mapanes, avec ironie.
Pourtant, l’argent existe, bien, au Gabon où le niveau de vie est, nettement, supérieur à celui de tous les autres pays de la CEMAC. Mais, même cet héritage du patriarche, ne résistera pas, longtemps, à la gabegie généralisée de l’équipe en place. En effet, ceux qui se font appeler les « émergents » s’occupent à détruire, de manière systématique, tout ce que le patriarche a laissé de notable, au Gabon. N’est-ce pas le jeune chef de cabinet de BOA, un certain Liban Soleiman, qui avait affirmé, sur la première chaîne de télévision gabonaise, en 2012, lors d’un débat, à une heure de grande écoute, que « Le Gabon est en train de se construire (seulement) depuis 2009 », c’est-à-dire, depuis l’arrivée au pouvoir de BOA ? Titulaire d’un Bac + 1 (que lui contestent même les Gabonais), ce Somalien (devenu Gabonais) d’une trentaine d’années avait été, miraculeusement, recruté par BOA, dans son Cabinet, à la présidence, en 2009, alors que son job était la vente des téléphones portables recyclés, dans les bas-fonds de Libreville, quand il ne jouait pas au DJ pendant certaines soirées, pour se faire un peu d’argent. Deux ans, après, par un coup de tête dont lui seul a le secret, BOA l’a bombardé chef de son Cabinet à la présidence de la République. Aujourd’hui, milliardaire, comme plusieurs autres « émergents » qui se réclament de BOA, il y fait la pluie et le beau temps, aux côtés du directeur de Cabinet de la présidence, le Béninois (devenu Gabonais), Maixent Accrombessi, le véritable président du Gabon. Ainsi va la vie dans la « Nouvelle République des Emergents ».
La destruction de l’œuvre du patriarche Ondimba, s’est, notamment, matérialisée quand BOA a envoyé les pelleteuses raser la Fondation « Jeanne Ebori », celle qui mit son père au monde. Il en est, de même, de la Cité de la démocratie. Lieu chargé d’histoire et de symboles, cette cité a été remplacée par un terrain de golf. Un sport que le président sait pratiquer à peine. Devant un tel scandale, les Gabonais se demandent si BOA n’a pas un esprit déjà déformé, à force de séjourner dans les petits émirats du Golfe ? Car une telle folie est inexplicable. Dans cette volonté d’effacer toute trace du pouvoir de son père, il a, particulièrement, détruit la salle des banquets et de spectacles de la Cité de la démocratie. Conséquence : pour faire un concert, à Libreville, de nos jours, il faut se lever tôt. L’une des rares salles disponibles appartient à l’Institut français de Libreville, qui, soit dit, en passant, dispose de sa propre programmation. Bravo BOA, pourrait-on dire !
Toujours dans sa folie d’enfant gâté qui n’a de compte à rendre à personne, imitant les riches Etats du Golfe, il s’est, aussi, lancé dans l’organisation de spectacles qui ponctionnent les fonds du maigre trésor public de l’Etat. C’est ainsi qu’en juillet 2012, il a organisé, pendant trois jours, à Libreville, une course motonautique, une grande première en Afrique, qui s’est, d’ailleurs, soldée par le décès accidentel du pilote, William Nocker, de l’écurie norvégienne, Welmax. Son bateau s’était retourné, en pleine vitesse, et a percuté l’eau. Il en est, malheureusement, mort. En organisant cette course mondiale de bateaux pour une dizaine de milliards de F CFA (15 millions d’euros), aux frais du contribuable gabonais, Libreville voulait vibrer au même diapason avec Abu Dhabi, Dubaï, sans oublier, Doha, qui devaient accueillir cette épreuve sportive, à la suite de Libreville. Toutefois, il n’y eut pas de deuxième édition, en 2013, ni même en 2014, le trésor public s’étant, entre temps, asséché. A ce rythme des dépenses somptuaires du pouvoir, que pouvait-on espérer ? D’autant plus que le président passe son temps à voyager de par le monde : jamais moins de 100 personnes dans sa délégation, aux frais du contribuable, pour des résultats inexistants.
Le 23 février 2013, BOA organisa le premier Carnaval international de Libreville, en présence de l’école de Samba brésilienne, Beija-Flor de Nilopolis. Coût de la manifestation : plus de 5 milliards de F CFA (7,5 millions d’euros). L’argent a manqué, en 2014, pour tenir la deuxième édition. Les Librevillois n’ont plus eu droit à leur samba brésilienne où les danseuses de Rio et de Brasilia, devaient se pavaner, dans les rues de la capitale, exposant, à moindre frais, seins nus et arrières rebondis.
Le Gabon est-il en faillite ? Le lancement, en septembre 2014, d’un emprunt obligataire de 320 milliards de F CFA (480 millions d’euros), le prouve. Mais il faudra surveiller, cette fois, sa bonne utilisation pour qu’il ne prenne pas une autre destination que dénonce, Jean Eyéghé Ndong, le dernier premier ministre du patriarche Ondimba, quand il fait référence à la disparition (ni vu ni connu) du dernier emprunt de 450 milliards de F CFA (680 millions d’euros), contracté il y a quelques années, et dont la comptabilité publique n’a aucune trace. Une somme, certainement, à rechercher dans les poches de certains grands « émergents » de la présidence du Gabon.
La mise en service du Pont sur la Banio a donné lieu à une overdose de commentaires lénifiants sur les médias d’Etat. Ce que la présidence n’a pas dit aux Gabonais, c’est que, ce pont long de plus de 500 mètres, dont les études étaient déjà faites sous le magistère du patriarche Ondimba, n’a vu le jour, cette année, que parce qu’il a été préfinancé sur les fonds personnels de l’entrepreneur, Guido Santollo, patron de la société, Sericom, qui du haut de ses 77 ans, s’affiche comme l’un des « derniers mohicans » à faire, encore, confiance à « l’émergence » de BOA.
Bref, la mauvaise gestion du pouvoir gabonais, a fait disparaître le capital sympathie dont bénéficiait ce beau pays, sur le plan sous-régional, africain et international. Quand on le lui dit, BOA se défend, nerveusement, comme à son habitude, en parlant de « délit de patronyme », comme si les 95% de Gabonais qui ne veulent plus de lui, à la tête du Gabon, ne sont pas, tout simplement, ceux qui l’acclamaient hier, quand il arrivait, au pouvoir, au lendemain du décès de son père, avec un projet de société intitulé, « L’avenir en confiance ».
C’est, donc, un boulevard qui conduit au Palais du Bord de Mer. Mieux, on peut, sans forcer le trait, dire que la fonction de président du Gabon, aujourd’hui, est vacante. L’opposition en est consciente. En son sein, deux stratégies s’affrontent. La première consiste à travailler en faveur de la désignation d’un candidat unique de l’opposition, qui devrait affronter le candidat du pouvoir, c’est-à-dire, BOA. Malgré son bilan catastrophique, il ne veut pas lâcher le morceau. Il voudrait se succéder à lui-même, ce qui est suicidaire, de sa part, son mentor, Nicolas Sarkozy, n’étant plus au pouvoir. L’avantage d’une candidature unique, c’est, en théorie, l’addition de tous les moyens de l’opposition en faveur d’une seule personne. Cette solution peut être séduisante sauf qu’elle permet à la majorité présidentielle, généralement, dotée en ressources financières étatiques considérables, d’exploiter les nombreuses failles d’une telle candidature au point d’en faire sa principale force. L’opposition gabonaise n’étant pas homogène et souffrant de beaucoup d’egos malgré le souhait de tous d’aboutir à l’alternance en 2016, il reste vrai qu’une telle approche, pour réussir, mérite beaucoup de discipline et de responsabilité individuelle, énormément de sincérité, et une feuille de route qui tienne compte de la spécificité de chacun. Il n’y a pas très longtemps, Me Louis-Gaston Mayila avait suggéré que les postes à répartir en cas de victoire, soient connus, par avance, pour qu’il y ait, suffisamment, de motivation dans chaque parti d’opposition. C’est dire que la confiance ne règne pas, toujours, dans cet univers. Et à un moment où le pouvoir utilise l’argument du tiroir-caisse pour faire baisser la garde de certains responsables de l’opposition, on peut se poser la question de l’efficacité réelle d’une candidature unique. Elle pourrait, rapidement, se transformer en une candidature-passoire favorisant la victoire de BOA, que personne, en réalité, ne souhaite plus. La candidature unique est, surtout, défendue par l’ancien président de la Commission de l’Union africaine, Jean Ping, que l’on ne présente plus, et par Jacques Adiahénot, ancien ministre d’Etat du Gabon et ancien secrétaire général du PDG, sous l’ère du patriarche Ondimba.
En face d’eux, Pierre-Claver Maganga- Moussavou, par contre, soutient qu’il faudra aller, à cette élection, avec deux, trois ou, même, quatre candidats de l’opposition, à condition qu’ils maîtrisent, parfaitement, toutes les données électorales de la zone où ils vont se présenter. Objectif : étouffer, dans l’œuf, les velléités de fraude du candidat du PDG, sans laquelle il n’a aucune chance de gagner une élection au Gabon. A l’appui de cette thèse, son propre exemple, à Mouila. En effet, malgré sa tricherie, le PDG a, largement, échoué pour avoir un député à Mouila, Albertine Maganga-Moussavou, du PSD (Parti social-démocrate), ayant arraché cette circonscription. Il en est, de même, de la mairie de Mouila, son titulaire n’étant autre que le président du PSD, Pierre-Claver Maganga-Moussavou. Le PSD a arraché les deux arrondissements de la Commune de Mouila, au grand dam du PDG. Autrement dit, le PDG a été éteint, dans le chef-lieu de la province de la Ngounié, parce que l’accent, pendant les élections, a été mis sur la transparence, ce qui n’a pas permis au PDG de frauder pour gagner.
Si après les assises de Mouila, où avait été créée l’UFA (Union des forces pour l’alternance), l’Union nationale n’avait pas eu le (mauvais) réflexe de présenter des candidats indépendants, l’opposition, unie, aurait pu gagner les élections dans toutes les capitales provinciales, comme cela avait été le cas, à Mouila et à Oyem. Visiblement, la stratégie unitaire n’a pas été appliquée, ce qui a permis au PDG de rafler la mise quand il se retrouvait face aux candidats indépendants qui ne bénéficiaient pas de la dynamique unitaire de l’opposition que prônait Pierre-Claver Maganga- Moussavou. Pour la présidentielle de 2016, l’échec des locales devrait servir de leçon pour changer de fusil d’épaule. Si l’opposition se trouve trois autres bons candidats capables de bien surveiller le processus électoral comme c’est le cas, actuellement, dans la Ngounié, et le Woleu Ntem, dont les capitales, Mouila et Oyem, sont administrées par les maires de l’opposition, elle aura parcouru la moitié du chemin qui mène au fauteuil présidentiel.
Le Woleu Ntem, s’affichant de l’opposition, devrait être représenté par un candidat, qui dispose d’une stature susceptible de faire ombrage à l’actuel premier ministre, Daniel Ona Ondo, qui, par la force des choses, soutiendra son patron, BOA. C’est pourquoi l’opposition « blinderait » le Woleu Ntem, en désignant, par exemple, Casimir Oyé Mba, ou un autre natif de cette province ayant un tout aussi bon profil et qui ferait, aussi, consensus. Jean Eyéghé Ndong, qui s’est fait voler sa victoire, à la mairie de Libreville, devrait prendre de précieux conseils anti-fraudes chez Pierre-Claver Maganga-Moussavou. Car il ferait un très bon candidat dans le secteur de Libreville. A Port-Gentil et ses environs, l’opposition a tout ce qu’il faut avec Jean Ping.
Avec ces 4 candidats, solidement, implantés, chacun, dans leur zone géographique, le candidat BOA mordrait la poussière, et pourrait, même, être contesté, à Franceville. Certains sondages confidentiels, lui attribuent entre 5 et 8% des suffrages, si la présidentielle se tenait, aujourd’hui. Sa défaite est, donc, déjà, inscrite sur les tablettes. Il reste, simplement, à l’opposition à savoir gérer une éventuelle tentative de passage en force du candidat du pouvoir. Mais 2009 n’étant pas 2016, les Gabonais, cette fois, sont-ils, réellement, prêts, comme ils affirment, à lui apporter la réplique, le moment venu ?
BOA ne peut gagner aucune élection au Gabon sans frauder. C’est une certitude biblique. Pour y faire face, seule une bonne coordination de l’opposition, dans ses actions de contrôle en vue de la maîtrise du processus électoral, devrait permettre l’avènement de l’alternance, en 2016. Tout se joue, donc, en amont (constitution des listes électorales non bourrées, formations des représentants de l’opposition devant assister au dépouillement, présence des représentants de chaque candidat de l’opposition dans chaque bureau de vote et vigilance de tous les instants, comptage à l’unisson des bulletins de vote devant tous les représentants des candidats et autres, consignation des résultats acceptés par tous les représentants de candidats et autres sur les rapports, signature de chaque rapport par les représentants de chaque candidat et les super viseurs du bureau de vote, remise d’une copie à chaque représentant, transmission des résultats à l’organe centralisateur du vote en présence de tous les représentants de candidats, diffusion simultanée des résultats sur les organes médiatiques, etc.). Si l’opposition se montre défaillante à ce niveau, elle aura perdu l’élection car l’expérience montre que le contentieux électoral pour ce qui est de la présidentielle, n’a jamais été favorable au candidat de l’opposition, fût-il le vrai gagnant, comme André Mba Obame, en 2009.
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