MISTER BILIÉ BI NZÉ, ARE DNA TESTS PROHIBITED IN GABON AND THE WORLD? MONSIEUR BILIÉ BI NZÉ, LES TESTS D’ADN SONT-ILS INTERDITS AU GABON ET DANS LE MONDE?
English Version
Dear readers, the wealth of information in recent times has not allowed us to respond immediately to the big mistake in communication made by Alain Claude Bilié bi Nzé, the Spokesman of the Gabonese Presidency, on Radio France Internationale, responding to a question from Christophe Boisbouvier on Wednesday, 12 November 2014. Here we take time to demonstrate the ignorance of Bilié bi Nzé on the question.
Christophe Boisbouvier’s question: “In Gabon, the opposition has seized this controversy and is challenging the original nationality of Ali Bongo. To end this controversy, would the president and his mother, Patience Dabany, not have an interest in submitting to a DNA test?”
Alain Claude Bilié bi Nzé’s answer: “But why should they submit to a DNA test because the opposition wants to know? It would be enough that call into question the parentage of a child for the Gabonese families have to go undergo a DNA test? But in which country is this allowed? Could Pierre Péan who lives in France write such a book in France to question someone's affiliation in a country where it is forbidden? Is it because it is an African country that this kind of thing are allowed? Mr. Ali Bongo will not have to undergo DNA tests to prove whatever. He is the son of Omar Bongo Ondimba and Patience Dabany. Period.”
Commentary by Annoying Gabon: This answer by Alain Claude Bilié bi Nzé to Christophe Boisbouvier’s relevant question is simply a pathetic cop out, or an example of his glaring ignorance. Indeed, in today's world there is nothing more routine and more common that a DNA test.
For example, in the United States armed forces, all staff, whether officer or not, must provide a blood sample at the time of the enlistment in the service, for later identification in case of death. The DNA Identification Laboratory of the armed forces therefore has a huge database that allows them to identify with total certainty the remains of soldiers. The Indian army has also adopted this approach. Closer to home, when the Chadian President Idriss Deby announced a year ago that his soldiers had killed the Islamist leader Abu Zeid, France and the USA called for scientific evidence, which led the Algerian government to ask two members of the Abu Zeid family to provide samples so that their DNA could be compared to that of the one presented by the Chadians as the Islamist leader. These samples were delivered to the French army which compared and confirmed that the DNA of two relatives was similar to that of the body presented as Abou Zeid’s. It is only after this process that the confirmation was made.
Regarding family parentage testing, the Gabonese law is silent on this point, so we can refer to the legislation in major countries. These tests are also called paternity or maternity tests. In Switzerland, Belgium, the United States, Canada, etc., DNA testing is allowed without restriction. In France, Article 16-11 of the Civil Code recognizes the right of individuals to conduct a DNA test in the following cases:
1) In the context of legal proceedings to establish parentage or to contest filiation.
2) A medical purpose or for scientific research
3) To establish the identity of the deceased.
For these DNA tests to be considered legal, an agent of the Judicial Services must certify the identity of participants and monitor the sample chain of custody, in order to eliminate any source of error or exchange of samples. The legal DNA test must be carried out by special technicians and in approved centers. In fact, in France, it is estimated that 20,000 DNA tests are conducted each year to determine paternity or maternity of individuals.
Dear readers, in the Gabonese Civil Code, there is no mention anywhere of the DNA test. Therefore, Alain Claude Bilié bi Nzé cannot say that this test is banned in the country; because we can show him otherwise by reminding him that DNA tests, the amplification of DNA sequences by the PCR method, are performed in CIRMF, a laboratory located in Gabon. The test to identify infection by the Ebola virus is a DNA test done on samples at the CIRMF in Gabon; which law does the CIRMF violate, Mr. Bilié bi Nzé? Similarly, when Alain Claude Bilié bi Nzé says that parentage tests are prohibited in all countries, he is mistaken or wants to mislead people because, as we have shown, these tests are ubiquitous. It is also because these tests are legal and available in France, that the lawsuit of the Gabonese State against Pierre Péan carefully avoided mentioning the main charge made by Pierre Péan which is that Ali Bongo is an imposter-President in violation of Article 10 of the Gabonese Constitution. Knowing that this lawsuit would be received by a French court, the Gabonese State feared that the French courts, through a demand of the accused of defamation Pierre Péan, would require Ali Bongo and Josephine Nkama to provide each a DNA sample for analysis; which would prove what we already know, that these two individuals have no genetic intersection; which would bludgeon the last blow to the deception of the Bongos.
Version Française
Chers lecteurs, la richesse de l’information ces derniers temps ne nous a pas permis de répondre immédiatement à la grosse bourde en communication faite par Alain Claude Bilié bi Nzé, le Porte-Parole de la Présidence Gabonaise, sur les antennes de Radio France Internationale, répondant à une question de Christophe Boisbouvier le mercredi 12 novembre 2014. Nous prenons ici le temps de démontrer l’ignorance de Bilié bi Nzé sur la question posée.
Question de Christophe Boisbouvier: « Au Gabon, l’opposition s’empare de cette polémique et remet en doute la nationalité d’origine d’Ali Bongo. Pour mettre fin à cette polémique, est-ce que le président et sa mère, Patience Dabany, n’auraient pas intérêt à se soumettre à un test ADN ? »
Réponse d’Alain Claude Bilié bi Nzé: « Mais pourquoi devraient-ils se soumettre à un test ADN parce que l’opposition le demande ? Il suffirait qu’on remette en cause la filiation d’un enfant pour que les familles gabonaises doivent aller se soumettre à un test ADN? Mais dans quel pays s’est autorisé ? Est-ce que Pierre Péan qui vit en France pourrait écrire un tel livre en France pour remettre en cause la filiation de quelqu’un dans un pays où cela est interdit ? Est-ce que parce qu’il s’agit d’un pays africain qu’on s’autorise ce genre de chose ? Monsieur Ali Bongo n’aura à se soumettre à aucun test ADN pour prouver on ne sait trop quoi. Il est le fils d’Omar Bongo Ondimba et de Patience Dabany. Point, à la ligne. »
Commentaire de Gabon Enervant: Cette réponse d’Alain Claude Bilié bi Nzé à la pertinente question de Christophe Boisbouvier est tout simplement soit une lamentable dérobade, soit un exemple de la criarde ignorance de ce dernier. En effet, dans le monde d’aujourd’hui, il n’y a rien de plus routinier et de plus commun qu’un test d’ADN.
A titre d’exemple, aux Etats-Unis, dans les forces armées, tout le personnel, qu’il soit officier ou non, doit fournir un échantillon de sang au moment de l’engagement dans le service, pour identification ultérieure en cas de Décès. Le laboratoire d'identification d’ADN des forces armées a donc une énorme banque de données qui lui permet d'identifier avec total certitude les restes de soldats. L’armée Indienne a aussi adopté cette méthode. Plus près de nous, quand le Président Tchadien Idriss Deby avait annoncé il y a un an que ses soldats avaient abattu le Chef Islamiste Abou Zeid, la France et les USA ont demandé une preuve scientifique, ce qui a conduit le gouvernement Algérien à demander à deux membres de la famille d'Abou Zeid de fournir des échantillons afin que leur ADN soit comparé à celui qui était présenté par les Tchadiens comme étant le leader Islamiste. Ces échantillons furent remis à l’armée Française qui compara et confirma que l’ADN des deux proches parents était similaire à celui du corps présenté comme étant Abou Zeid. Ce n’est qu’après cette procédure que la confirmation fut faite.
En ce qui concerne les tests de filiation familiale, la loi Gabonaise est silencieuse sur ce point et nous pouvons donc nous référer aux législations en vigueur dans les grands pays. Ces tests sont aussi appelés test de paternité ou de maternité. En Suisse, en Belgique, aux Etats-Unis, au Canada etc., les tests ADN sont autorisés sans aucune restriction. En France, l’article 16-11 du code civil reconnaît le droit aux particuliers à effectuer un test d’ADN dans les cas suivants:
1) Dans le cadre d’une procédure judiciaire pour faire établir un lien de filiation ou contester un lien de filiation.
2) A des fins médicales ou de recherche scientifique
3) Pour établir l’identité de personnes décédées.
Pour que ces tests d’ADN soient considérés comme légaux, il faut qu’un agent des services judiciaires certifie l’identité des participants et assure la surveillance de la chaîne de possession des échantillons, pour éliminer toute source d’erreur ou d’échange d’échantillon. Le test d’ADN légal ne peut être effectué que par des techniciens spéciaux et dans des centres de prélèvement agréés. En fait, en France, il est estimé que 20000 tests d’ADN sont effectués chaque année pour déterminer la paternité ou la maternité d’individus.
Chers lecteurs, dans le Code Civil Gabonais, il n’est fait mention nulle part du test d’ADN. Par conséquent, Alain Claude Bilié bi Nzé ne peut affirmer que ce test soit interdit dans le pays; car nous pouvons lui démontrer de contraire en lui rappelant que les tests d’ADN, l’amplification de séquences génétique par la méthode PCR, sont faits au CIRMF, qui est un laboratoire situé au Gabon. Le test identifiant l’infection par le virus Ebola est un test d’ADN fait au CIRMF sur des échantillons prélevés au Gabon; le CIRMF viole quelle loi, Monsieur Bilié Bi Nzé? De même, lorsqu’Alain Claude Bilié bi Nzé affirme que les tests de filiation sont interdits dans tous les pays, il se trompe ou veut tromper les gens car comme nous vous l’avons démontré, ces tests sont ubiquitaires. C’est d’ailleurs parce que ces tests sont légaux et disponibles en France, que la plaine de l’Etat Gabonais contre Pierre Péan a évité soigneusement de mentionner la charge principale faite par Pierre Péan qui est qu’Ali Bongo soit un imposteur-Président en violation de l’article 10 de la Constitution Gabonaise. Sachant que cette plainte serait reçue par un tribunal français, l’Etat Gabonais a craint que les tribunaux français, sous demande de l’accusé de diffamation Pierre Péan, n’exige à Ali Bongo et à Joséphine Nkama de fournir chacun un échantillon pour analyse d’ADN; ce qui aurait prouvé ce que nous savons déjà, c'est-à-dire que ces deux individus n’ont aucune intersection génétique et allait assener le dernier coup de massue à l’imposture des Bongo.
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