BOBO SUPERSTAR!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
English Version
Misses Annie Léa Méyé and Georgette Toussaint are currently detained by Ali Bongo’s security services; on the grounds that these activists of the civil society and member of the Movement for Sovereignists for Annie Léa Méyé, organized by a subgroup of the National Union party; are guilty of being among the instigators of the fire that did consume the totality of the Embassy of the Republic of Benin in Gabon. In the same sequence of events, Gérard Ella Nguéma, the Deputy Executive Secretary of the same party, was arrested at his home by the security services of the regime, some of them hooded, on suspicion of having received a shipment of arms gracefully offered by a colonel in the French army. The Gabonese services, meanwhile, have just "discovered" as if by magic, a weapons cache on an island off the coast of the estuary. Ali Bongo’s intelligence services have realized that series of findings through an informant who has a rare efficiency ratio. This informant has the distinction of being functionally illiterate, incoherent in his speech as indicated by his video testimony, and especially addicted to drugs. It is through this informant that some Gabonese citizens are now languishing behind bars. For the Ali Bongo regime, Bobo, that is his name, is the person responsible to having saved the State. At this time, the star of the regime is Bobo!
One would have thought that the dictatorship of Ali Bongo was only political and economic (Delta-Synergie). No, current events indicate that it would be more appropriate to call it: "dictatorship of obscurantism!" Dear readers, in Gabon the regime finds vagueness and falsehood to be of particular virtue. Much of what Ali Bongo does is surrounded by darkness and gloom. The activities of the country, or anything that is considered as such, bathe in inaccuracy and approximation, in short in amateurism. By basing its entire strategy of repression of the opposition on the testimony as incredible and ludicrous as Bobo’s, the regime seems to say: the more absurd and silly, the better. Case in point, Gerard Ella Nguema reports that during his interrogation by Ali Bongo’ services, it was noted in the minutes of the interrogation that informant Bobo claimed to have witnessed weapons being given to Gerard Ella Nguema by a colonel in the French army, telling him: "I came to give you these weapons so you can take power." Anyone with any notions of French underground activities in Africa, would know that this testimony is bullshit! Worse, Bobo is not the culprit here, because it is being used by people in power; we must ask the nature of what is going on in the head of anyone who thinks that the stories they ask Bobo to regurgitate have a chance to be taken seriously!
In all countries of the world, the intelligence services use of informants, snitches, collaborators, moles ... etc. for their espionage operations and counter intelligence. These informants are the eyes and ears of the intelligence services and must be very effective and very discreet. The quality of informers is therefore paramount. But when we realize that the Bongo regime relies on Bobo for its survival, we have reached rock bottom. Bobo claims to be the cornerstone of mobilization at the Union Nationale, and that nothing can happen without him; but the videos that were reviewed rather show him among the hooligans of the regime in the process of invective and violence against the opposition. Gerard Ella Nguema says that no colonel of the French army gave him weapons in the presence of anyone for that matter. Between Bobo and Gerard Ella Nguema, we know where common sense lies. Without repeating the many inconsistencies in Bobo’s testimonial video and his appearance on Gabon Television; the serious question that must be asked of all Gabonese is whether people who are reduced to such juvenile subterfuges deserve to preside over of a country?
Confusion, the blurring of everything and lack of standards are the faithful companions of underdevelopment. Must we accept crap like Bobo simply because "we are in Africa"? This blog says no! In Africa and in Gabon, the era of ignorance must end and we must begin our walk towards enlightenment, like other continents have done. The modern world requires that scientific tools be the standard by which everything is measured in a society. When a regime bases its investigations on evidence that do not add up from Bobo, and goes as far as to suspend television programs to get this Bobo on television; arresting citizens on the supposed basis of statements made by Bobo; well it is the farm animal that are managing the city, it is the country that is on its head and in such a country, mediocrity gives way to excellence and it becomes normal and even inevitable that Bobo is make into a superstar!
Version française
Mesdames Annie Léa Méyé et Georgette Toussaint sont en ce moment incarcérées par les services de sécurité d’Ali Bongo ; au motif que ces activistes de la société civile et membre du Mouvement des Souverainistes pour Annie Léa Méyé, qu’anime un sous-groupe du parti Union Nationale ; seraient coupables d’être parmi les instigateurs de l’incendie qui a consumé la totalité de l’ambassade de la République du Benin au Gabon. Dans la même séquence évènementielle, Gérard Ella-Nguéma, le Secrétaire Exécutif Adjoint du même parti, a été interpellé à domicile, par les services de sécurité du régime, dont certains en cagoule, pour soupçon d’avoir reçu une cargaison d’armes gracieusement offerte par un colonel de l’armée française. Les services gabonais ayant entretemps « découvert » comme par enchantement une cache d’armes sur un ilot au large de la côte de l’estuaire. Les services de renseignements d’Ali Bongo viennent de réaliser cette série de coup de filets grâce à un indic d’une rare efficacité. Cet indic a la particularité d’être fonctionnellement analphabète, incohérent dans ses propos comme l’indique la vidéo de son témoignage, et surtout toxicomane. C’est grâce à cet indic que des Gabonais croupissent aujourd’hui en cellule. Pour le régime Ali Bongo, Bobo, c’est son nom, est la personne grâce à qui l’Etat est sauf. En ce moment, la star du régime, c’est Bobo !
On aurait pensé que la dictature d’Ali Bongo n’était que politique et économique (Delta-Synergie). Non, les évènements en cours indiquent qu’il serait plus justifié de l’appeler: «dictature de l’obscurantisme!» Chers lecteurs, au Gabon le régime en place trouve une vertu particulière au flou et au faux. L’essentiel de ce qui fait Ali Bongo s’entoure de ténèbres et d’obscurité. Les activités du pays, ou tout ce qui est tenu pour telles, baignent dans l’imprécision et l’approximation, bref dans l’amateurisme. En faisant reposer toute sa stratégie de répression de l’opposition sur les témoignages aussi rocambolesques qu’invraisemblables de Bobo, le régime semble se dire : plus c’est absurde et idiot, mieux ça vaut. Tenez, Gérard Ella-Nguéma rapporte que lors de son interrogatoire par les services d’Ali Bongo, il a été noté dans le procès-verbal de cet interrogatoire, le témoignage de Bobo affirmant avoir assisté à la remise d’armes à feu à Gérard Ella-Nguéma, par un colonel de l’armée française, en lui disant : « je suis venu vous remettre ces armes pour que vous preniez le pouvoir ». Quiconque a des notions de barbouzerie française sait que ce témoignage relève de la connerie ! Pire, Bobo n’est pas ici le coupable, car il est utilisé par les gens du pouvoir ; il faut se demander la nature de ce qui se passe dans la tête de quiconque pense que les récits qu’il demande à Bobo de régurgiter, ont une chance d’être pris au sérieux !
Dans tous les pays du monde, les services de renseignements se servent d’informateurs, d’indics, de collabos, de mouchards... etc., pour leurs opérations d’espionnages et de contre ingérence. Ces indics sont les yeux et les oreilles des services de renseignements et doivent être très efficaces et surtout très discrets. La qualité des indics est donc primordiale. Mais quand on se rend compte que le régime Ali Bongo s’appuie sur Bobo pour assurer sa survie, on touche le fond. Bobo affirme être la pierre angulaire de la mobilisation à l’Union Nationale, et que rien ne puisse se passer sans lui ; mais les vidéos qui ont été examinées le montre plutôt parmi les loubards du pouvoir en train d’invectiver et de violenter l’opposition. Gérard Ella-Nguéma affirme qu’aucun colonel de l’armée française ne lui a remis des armes en présence de qui que soit. Entre Bobo et Gérard Ella-Nguéma, nous savons de quel côté se trouve le bon sens. Sans revenir sur les multiples incohérences du témoignage vidéo de Bobo et de sa présentation sur Gabon Télévision, la question sérieuse que doivent se poser les Gabonais est celle de savoir si des gens qui en sont réduit à de tels subterfuges juvéniles, méritent de présider aux destinées d’un pays ?
La confusion, le flou et le manque de standards sont les fidèles compagnons du sous-développement. Nous faut-il accepter des conneries comme Bobo simplement parce que « nous sommes en Afrique » ? Ce blog dit non ! En Afrique et au Gabon, l’ère de l’ignorance doit prendre fin et nous devons amorcer notre marche vers les lumières, comme d’autres continents l’on fait. Le monde moderne exige que l’outil scientifique soit l’étalon d’appréciation par lequel tout se mesure dans une société. Quand un régime base ses enquêtes sur les témoignages qui ne tiennent pas debout d’un Bobo, allant jusqu'à suspendre les programmes de télévision pour faire passer ce Bobo en primeur; en arrêtant des citoyens sur la supposée base des propos tenus par Bobo ; eh bien c’est la basse-cour qui gère la cité, c’est le pays qui marche sur la tête et dans un tel pays, l'excellence fait place à la médiocrité et il devient normal et même inévitable que Bobo soit fait superstar !
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