CROCODILES ARE CRYING... LES CROCODILES PLEURENT…
English Version
Dear readers, it is hypocritically and certainly with a sense of accomplishment, that Ali Bongo has published on his facebook page and on the Twitter network, the above message in which he pretends to cry a warm tear for his "friend" André Mba Obame. As someone once said, "With friends like that, who needs enemies!" Dear readers, these Bongo crocodile tears inspire two thoughts; the first is "a criminal cannot escape the penalty of their crime, they carry it with them," by Bernard Fontenelle; and the second which is well-known: "a criminal always returns to the scene of the crime" by Jean Giraudoux.
We do not have today, the right or the excuse of being naive and granting extenuating circumstances to assassins, economically (Delta Synergy etc.); culturally (the destruction of the cultural fabric of the Gabonese by alcohol soaking, carnivals and low rent fads); socially and educationally (disaggregating the Gabonese society by the impoverishment of the people and the destruction of the national education system).
Our history is rich with crocodile tears, we need more than ever to go there to draw the substance of our distrust and our rejection of the criminals who govern us and wish to dominate us in perpetuity. If the Bongos want a Gabonese society and culture, marked by stupidity, deceit, cruelty and savagery, we must all become the guardians of truth and of our deeply held values they want to demolish.
Our history tells us that in 1960 the Cameroonian independent leader Felix Moumie died in Geneva in unclear circumstances, which the Cameroonian people held France to be responsible. In response, the two symbols of French colonization in Central Africa, Maurice Delaunay and Pierre Mesmer, rejected the responsibility of France in Felix Moumie’s death, going as far to declare that France was not interested in Moumie and to present to the family and supporters of the deceased all their condolences. Yet today, there is evidence that Felix Moumie was baited in a Geneva restaurant by a luscious blonde working for the French secret service, and it is in that restaurant that William Bechtel, an officer of the French SDECEE, poured Moumie’s beverage, a lethal dose of thallium. Felix Moumie died in his hotel room a slow and painful death due to this poisoning. Officially, France had nothing to do with this and even lamented the brutal death of this brilliant young doctor who was only 34 years old. When the truth finally showed that Moumie’s widow, the late Martha Ekemeyong Moumie, was right all along, Maurice Delaunay then in a golden retirement in Cannes on the French Riviera, after a rich and dark career as ambassador of France in Gabon; said that he had carried out his mandate; without qualms: "I was doing my job and nothing but my job," he said. Certainly, the Bongos did go to the good school because their sponsor was Delaunay under the direction of Foccart!
In 1960, France and the West would scoff at Africans who believed that they were responsible for the killing of all independent tendencies in favor of presidents more "reasonable". It was already said at the time that: "in Africa death is never natural." Exactly dear readers, they want you to believe that your reasoning is faulty; that your logic is too "African" to be plausible. But invariably, the story ends up proving Africans to be right; the most disturbing leaders to the established order are systematically eliminated. Dear readers, they want to make you doubt yourself. But precisely, dear readers, your first intuition is always right. If your guts, your intelligence, your logic and all the clues you have before you show you that André Mba Obame was assassinated, it is that the truth is that! Do not worry, time will prove you to have been right.
To crocodile tears, let us say no, period! To criminal wanting to return to the scene of the crime to pay their respects, an intransigent no must prevail! The people who are respected are those who uphold that respect!
Version française
Chers lecteurs, c’est avec hypocrisie et certainement avec le sentiment du devoir accompli, qu’Ali Bongo a fait publier sur sa page facebook et sur le réseau Twitter, le message ci-dessus dans lequel il prétendait verser une larme chaude pour son « ami » André Mba Obame. Comme disait quelqu’un : « avec de tels amis, on n’a vraiment pas besoin d’ennemis ! » Chers lecteurs, il y a deux pensées que nous suggèrent ces larmes de crocodile d’Ali Bongo ; la première est : « le criminel a beau fuir la peine de son crime, il la porte avec lui » de Bernard Fontenelle ; et la seconde très connue : « Un criminel revient toujours sur le lieu de son crime » de Jean Giraudoux.
Nous n’avons plus aujourd’hui, le droit, ni l’excuse d’être naïfs et d’accorder des circonstances atténuantes à des assassins, aussi bien sur le plan économique (Delta Synergie etc.) ; culturel (la destruction du tissue culturel Gabonais en l’imbibant d’alcool, de carnavals et de lubies de bas étages) ; social et éducationnel (le désagrègement de la société par la clochardisation des Gabonais et la destruction du système éducatif national).
Notre histoire est riche de larmes de crocodile, nous devons plus que jamais aller y puiser la substance de notre méfiance et de notre rejet des criminels qui nous gouvernent et tiennent à nous dominer à perpétuité. Si les Bongo veulent d’une société et culture gabonaises marquées par la bêtise, l’imposture, la cruauté et l’ensauvagement, nous devons tous devenir les gardiens de la vérité et de nos valeurs profondément enracinées qu’on veut démolir.
Notre histoire nous dit qu’en 1960, l’indépendantiste Camerounais Felix Moumié meurt à Genève dans des circonstances troubles dont les Camerounais tiennent la France pour responsable. Pour toute réponse, les deux symboles de la colonisation française en Afrique Centrale, Maurice Delaunay et Pierre Mesmer, rejettent la responsabilité de la France dans la disparition de Felix Moumié, allant jusqu'à déclarer que la France ne s’intéressait point à Moumié et à présenter à la famille et aux sympathisants du défunt toutes leurs condoléances. Pourtant, aujourd’hui, la preuve est faite que Felix Moumié fut appâté dans un restaurant genevois par une pulpeuse blonde travaillant pour les services secrets français, et c’est dans ce restaurant que William Betchel, un agent du SDECE francais, versa dans le verre de Moumié, une dose mortelle de Thallium. Félix Moumié mourut dans sa chambre d’hôtel dans une lente et douloureuse agonie due à cet empoisonnement. Officiellement, la France n’y était pour rien et déplora même la mort si brutale de ce brillant jeune médecin âgé de seulement 34 ans. Quand la vérité donna finalement raison à la veuve Moumié, la regrettée Marthe Ekemeyong Moumié, Maurice Delaunay qui coulait une retraite douce et dorée du côté de Cannes en Côte d’Azur, après une carrière riche en barbouzerie comme ambassadeur de la France au Gabon; a estimé avoir exécuté son mandat ; sans état d’âme : “J’ai fait mon travail et rien que mon travail” déclara-t-il. Assurément, les Bongo ont-été à la bonne école, car Delaunay fut leur parrain par Foccart interposé!
En 1960, la France et l’occident se moquaient des Africains qui leur imputaient la responsabilité de la décapitation de toutes les velléités indépendantistes, au profit de présidents plus « raisonnables ». On disait déjà à l’époque : « en Afrique une mort n’est jamais naturelle ». Justement chers lecteurs, on veut vous faire croire que votre raisonnement est défaillant ; que votre logique est trop « africaine » pour être plausible. Mais invariablement, l’histoire donne raison aux Africains ; les leaders les plus dérangeants pour l’ordre établi sont systématiquement éliminés. Chers lecteurs, on veut vous faire douter de vous-mêmes. Mais justement, chers lecteurs, votre intuition première est toujours la bonne. Si vos trippes, votre intelligence, votre logique et tous les indices que vous avez devant vous, vous démontrent qu’André Mba Obame a été assassiné, c’est que la vérité est celle-là ! Ne vous inquiétez pas, le temps vous donnera raison.
Aux larmes de crocodiles, disons non, tout simplement ! Au criminel voulant revenir sur les lieux du crime faire ses hommages, une fin de non-recevoir s’impose ! Les peuples qu’on respecte sont ceux qui se font respecter !
Chassons Ali le biafrais et sa légion d'apatrides mafieux. Un point, un trait. Il n’y a plus de 2016. Le vide constitutionnel est constaté depuis mercredi 29 octobre 2014 date de la publication en France du livre "Les nouvelles affaires africaines", du journaliste d’investigation français Pierre Péan. Les institutions chargées de faire appliquer l’Article 13 de la constitution en sont incapables et complices du biafrais et sa légion de mafieux apatrides. Allez jusqu'en 2016 revient à dire qu’Ali Bongo l'anticonstitutionnel a été légalement élu en 2009 et que les dispositions de l’Article 10 ne s’appliquent pas au faussaire Ali Bongo.
ReplyDeleteNous considérons comme complice de haute trahison toute personnalité politique qui envisage encore l’élection de 2016. Le Gabon ne peux plus souffrir d’être un pays "hors la lois" et présenter à l’international l’image d’un peuple complice d’un parjure. Les différents meeting organisés ça et là ne sont rien d'autre qu’une véritable duplicité. Ali n'a pas été chassé du pouvoir pourquoi?
Mesdames et messieurs les leader politiques, la comédie a assez durer. Si Ali le biafrais et sa légion de mafieux apatrides ne sont pas chassés avant ou pendant les obsèques d'André Mba Obame alors, la dynamique "Ça Se Passe Maintenant" retirera toutes les réserves qu’il accorde aux actions du Front uni de l’opposition et a tout autre mouvement politique de l’opposition.
"C’est fini, les combines politico-politiciennes".
Les obsèques d'André Mba Obame doivent être celles du départ sans conditions d’Ali le biafrais et de sa légion d'apatrides mafieux.
A bon entendeur…