IF YOUR ARE INDIFFERENT TO ANNIE LÉA MÉYÉ AND GEORGETTE TOUSSAINT KIDNAPPING, THEN DO NOT EVER COMPLAIN AGAIN ABOUT YOUR CONDITIONS IN GABON. SI LES KIDNAPPINGS D’ANNIE LÉA MÉYÉ ET DE GEORGETTE TOUSSAINT VOUS LAISSENT INDIFFÉRENTS, ALORS NE VOUS PLAIGNEZ PLUS JAIMAIS DE VOS CONDITIONS AU GABON !
English Version
The video above is a demonstration of the positive aspect of citizen involvement that should animate all Gabonese eager to see this country change. We present to Madame Rebouka our congratulations and our support for HER initiative. But unfortunately, people like Lady Rebouka are too few in Gabon and this is the subject of this post.
To believe most Gabonese, the country is in bad, in a very bad shape; most Gabonese agree that the governance of the Bongos since 1967 has been a disaster for the country's destiny and therefore their own and that of their children. Those people who complain of what Gabon has become, swear their passion for Gabon. But strangely and paradoxically, in fact, we see that despite all their statements, when the time comes to act against the regime that stifles us, the future of Gabon seems of too little interest to these Gabonese. Worse, those we could call the "intellectuals" have long completely, in Gabon, deserted their responsibilities and they hide behind silly excuses for their apathy. While the Bongos in Gabon have committed the worst crimes in history, as they continue to commit abominations such as the abduction of ladies Méyé and Toussaint, the intellectuals remain passive. In general, they refuse to assist the population against the extent of the dictatorship. Why such indifference from our supposed elites?
The same Gabonese who lament the nebulous intrigues of Delta-Synergy or Bolloré in Gabon, ignore the persecution of activists like Annie Léa Méyé, forgetting that the two conditions are related, one is only the armed wing of the other. The activists are persecuted precisely to stifle dissent and allow the looting that strips us all to continue in silence. Those who say, "Annie Lea Meya, that does not concern me," are mistaken because it is their own future they deny; it is a Gabon for all that they deny. To these Gabonese, we ask the following questions:
1. You complain of the lack of a good education system in Gabon, who will change this fact if you refuse to get involved?
2. You complain of recurrent power cuts in Gabon, who will change this fact if you refuse to get involved?
3. You complain of a failing health system in Gabon, who will change this fact if you refuse to get involved?
4. You complain of poor distribution of wealth in the country, who is going to change that fact if you refuse to get involved?
5. You complain of the lack of democracy and good governance, who will change this fact, if you refuse to get involved?
6. You complain about everything and refuse to support the brave people who dare to go to the frontline, who will change Gabon and satisfy all your needs while you stay away?
We would understand if the Gabonese people were poorly informed of what is happening in the country; but no, everyone knows what is happening, yet they remain indifferent; unfortunately, many Gabonese are asleep. All Gabonese must know that if we are as looted, it is that we are not as poor as they say we are, and it is for us to impose our will to our torturers and stop the bleeding. No one will come out of nowhere to save us. We must save ourselves alone. Yes we can, everyone at their respective level. Everyone, regardless of the social status or talent, can contribute to the national salvation because we are all one. Those who refuse to get involved and support those who fight, thereby are abdicating any citizen duty any right to complain about anything because they refuse to be part of the solution.
Version française
La vidéo ci-dessus est une démonstration de l’aspect positif de l’implication citoyenne qui devrait animer tout Gabonais désireux de voir ce pays changer. Nous présentons à madame Rebouka toutes nos félicitations et notre soutien pour son initiative. Mais malheureusement, des Madame Rebouka, il y en a trop peu au Gabon et c’est l’objet de ce billet.
À en croire la plupart des Gabonais, le pays va mal, très mal; la plupart des Gabonais s’accordent sur le fait que la gouvernance des Bongo depuis 1967 ait été une catastrophe pour la destinée du pays et par conséquent de la leur et de celle de leurs enfants. Ces gens qui se plaignent de ce que le Gabon soit devenu, jurent leur passion pour le Gabon. Mais bizarrement et paradoxalement, dans les faits, nous nous apercevons que malgré toutes leurs déclarations, quand il faut agir contre ce régime qui nous étouffe, le devenir du Gabon semble intéresser trop peu les Gabonais. Plus grave, ceux qu’il est convenu de nommer les « intellectuels », ont au Gabon depuis longtemps complètement fui leurs responsabilités et se réfugient derrière des excuses puériles pour expliquer leur apathie. Alors que les Bongo ont perpétré au Gabon les pires crimes de son histoire, alors qu’ils continuent d’y commettre des ignominies comme le rapt de mesdames Méyé et Toussaint, les intellectuels demeurent passifs. En règle générale, ils refusent d’assister la population devant l’étendue de la dictature. Pourquoi une telle indifférence de nos élites supposées?
Les mêmes Gabonais qui se lamentent des intrigues sulfureuses de Delta-Synergie ou de Bolloré au Gabon, passent sous silence la persécution d’activistes comme Annie Léa Méyé, en oubliant que les deux conditions sont liées, l’une n’étant que le bras armé de l’autre. Les activistes sont persécutés justement pour étouffer toute contestation et permettre au pillage qui nous dépouille tous de se poursuivre dans le silence. Ceux qui disent : « Annie Léa Méyé, ça ne me regarde pas », se trompent lourdement car c’est leur propre devenir qu’ils renient, c’est un Gabon pour tous qu’ils renient. A ces Gabonais, nous posons les questions qui suivent:
1. Vous vous plaignez du manque d’un bon système éducatif au Gabon, qui va faire changer cet état de fait, si vous refusez de vous impliquer ?
2. Vous vous plaignez des délestages récurrents au Gabon, qui va faire changer cet état de fait, si vous refusez de vous impliquer ?
3. Vous vous plaignez d’un système de santé en déliquescence au Gabon, qui va faire changer cet état de fait, si vous refusez de vous impliquer ?
4. Vous vous plaignez d’une mauvaise répartition des richesses du pays, qui va faire changer cet état de fait, si vous refusez de vous impliquer ?
5. Vous vous plaignez de l’absence de la démocratie et de la bonne gouvernance, qui va faire changer cet état de fait, si vous refusez de vous impliquer ?
6. Vous vous plaignez de tout et refusez de soutenir les courageux qui osent aller au front, qui va changer le Gabon et satisfaire à tous vos besoins pendant que vous vous tenez à l’écart ?
On comprendrait si l’opinion Gabonaise était mal informée de ce qui se passe dans le pays ; mais non, tout le monde sait ce qui se passe, mais pourtant l’indifférence demeure ; malheureusement, beaucoup de Gabonais restent ronronnant. Tous les Gabonais savent pourtant que si nous sommes autant pillés, c'est que nous ne sommes pas aussi pauvres qu'on le dit et c’est à nous de nous imposer à nos tortionnaires et d’arrêter l’hémorragie. Personne ne viendra de nulle part pour nous sauver. Nous devons nous sauver tout seul. Oui nous le pouvons, chacun à son niveau. Chacun, quelle que soit l'échelle sociale ou le talent, peut contribuer au salut national parce que nous formons un tout. Ceux qui refusent de s’impliquer et de soutenir ceux qui se battent, abdiquent de ce fait toute citoyenneté et tout droit de se plaindre de quoi que ce soit car ils refusent de faire partie de la solution.
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