THE THIRD ACT: THE REGIME SHOWS OFF ARMS BROUGHT TO GABON BY THE "OPPOSITION". L’ACTE TROIS: LE RÉGIME EXHIBE LES ARMES INTRODUITES AU GABON PAR «L’OPPOSITION »
English Version
Ali Bongo dictatorship seems to have exhausted its propaganda recipes, for it now recycles methods whose falsity is so comically obvious that people no longer even have the reflex to be indignant of these practices, as the appropriate response is to laugh.
False plots are part of the political arsenal of all dictatorships; and this since the beginning of time; from Nero to present time. The dictators of all stripes and all ages have always used false plots to get rid of troublesome political opponents, to distract the public from acute crisis; or to both simultaneously. If we already knew that the arrest of Annie Léa Méyé and Georgette Toussaint for allegedly ordering the burning of the Benin’s embassy in Libreville, featuring a comical witness straight out of the dried up imagination of members of the presidential cabinet; the presentation 24 hours ago, by the regime's propaganda, of military weapons said to have been discovered by the "very effective" regime's security services, is the one too many lullaby that comes to firm up in the public opinion, the certainty of the concoction by the regime of a scenario akin to Hitler’s setting fire to the Reichstag, the German Parliament, so he can use that pretext as a criminal alibi for the cleansing of his opponents.
Forgery being literally and figuratively Ali Bongo’s "birth certificate", to counteract the danger for him, of a Gabonese people having rekindled a strong national sentiment with the disappearance of André Mba Obame, he must present quickly the opposition as being the vector of all dangers to the country and to use this casus belli to brutally crackdown against this opposition and complete the cleansing that begun with André Mba Obame’s poisoning. Nothing like a fake plot to give the necessary pretext to repression and terror. So, dear readers, they set fire to the embassy of Benin, regime officials immediately identified their guilty party because from a law enforcement perspective, the real investigation never took place; what is presented to the public as an investigation is seriously sloppy, hampered by the Gabonese political authorities since neither accomplices or instigators were sought because those the regime designated as perpetrators were known in advance!
We have already established on this blog that the testimony given by the young man presented on Gabonese television as one of the arsonists, accusing the members of the Opposition Front of masterminding the operation, is clearly absurd. But curiously, despite the shameful inconsistencies in the story of this young man, the regime has not bothered to refute this appalling witness. This simply means that the thesis of this peerless arsonist, even if illogical, is absolutely acceptable to the regime that therefore does everything in its power to make it the only official version attached to the burning of this embassy.
But it is not enough for the regime because the fire is only the first phase of a multi-pronged propaganda operation. The regime wants to demonstrate that not only the opposition burns embassies, but it is also on a war footing, ready to attack the nation. For this, a few boxes of weaponry presented to the press in Libreville on the beach, should do the trick. The regime certainly thinks that these facts are serious enough to enable them to issue a presidential exceptional ordinance for "the protection of the people and the State" that would lead it to suspend "temporarily" fundamental constitutional rights (freedom of the people , inviolability of the home, freedom of opinion, freedom of assembly, of association, etc.), during the funeral of André Mba Obame, so that the Gabonese people could not pay him a tribute that might yet again demonstrate the popularity of the deceased and cement the unpopularity of Ali Bongo.
In Gabon, lies spread all over, like a fog denser and denser. He blocks the whole horizon, to the point that there is no more light. To regain clarity, lies have to be disposed of; and since Ali Bongo is a lie...
Version française
La dictature Ali Bongo semble avoir épuisé ses recettes propagandistes car elle recycle désormais des méthodes dont le caractère mensonger est si comiquement évident, qu’on n’ait même plus le réflexe de s’indigner devant leurs pratiques, la réponse appropriée étant d’en rire.
Les faux complots font partie de l’arsenal politique de toutes les dictatures ; et ce depuis la nuit des temps ; de Néron à nos jours. Les dictateurs de tout poil et de toutes époques, ont toujours usé des faux complots pour se débarrasser d’adversaires politiques gênants, pour détourner le grand public d’une crise aigüe ; ou pour les deux simultanément. Si on savait déjà que l’arrestation d’Annie Léa Méyé et de Georgette Toussaint pour supposément avoir commandité l’incendie de l’ambassade du Benin à Libreville, mettant en vedette un témoin pour le moins cocasse sorti tout droit de l’imaginaire asséché des membres du cabinet présidentiel ; la présentation il y a 24 heures, par la propagande du régime, d’armes militaires dites avoir été découvertes par les « très efficaces » services de sécurité du régime, est la berceuse de trop qui vient raffermir dans l’opinion publique, la certitude de la concoction par le régime d’une scénario à la Hitler qui fit incendier palais du Reichstag, parlement allemand, afin de s’en servir comme alibi criminel pour une épuration de ses opposants.
Le faux étant au propre comme au figuré « l’acte
de naissance » d’Ali Bongo, pour contrecarrer le danger que représentent pour lui, des Gabonais muent par un sentiment national ressoudé par la disparition d’André Mba Obame, il lui faut présenter rapidement l’opposition comme étant le vecteur de tous les dangers pour le pays et se servir de ce casus belli pour brutalement sévir contre cette opposition et achever le nettoyage déjà commencé par l’empoisonnement d’André Mba Obame. Rien de tel qu’un faux complot pour donner au pouvoir le prétexte nécessaire à la répression et à la terreur. Donc, chers lecteurs, on met le feu à l’ambassade du Benin, les représentants du régime ont immédiatement leur coupables tout désignés car sur le plan policier, l’enquête véritable n’a jamais eu lieu ; ce qui est présenté au public comme étant une enquête est sérieusement bâclée, entravée par les autorités politiques gabonaises car ni les complices ni les instigateurs n’ont été recherchés, puisque les coupables du régime étaient connus d’avance !
Nous avons déjà établi sur ces colonnes que le témoignage émis par le jeune homme présenté à la télévision gabonaise comme étant l’un des incendiaires, accusant les membres du Front de l’Opposition de l’avoir commandité, est clairement absurde. Mais curieusement, en dépit des incohérences honteuses du récit de ce jeune homme, le régime n’a pas jugé utile de réfuter ce témoin honteux. Cela veut simplement dire que la thèse de cet incendiaire unique en son genre, même parfaitement illogique, convient absolument au régime qui dès lors, fait tout ce qui est en son pouvoir pour qu’elle soit la seule thèse officielle attaché à l’incendie de cette ambassade.
Mais ce n’est pas suffisant pour le régime, car l’incendie n’est que la première phase d’une opération de propagande à multiples volets. Le régime veut démontrer que non seulement les opposants brulent les ambassades, mais ils sont aussi sur le pied de guerre, prêts à attaquer la Nation. Pour cela, quelques caisses d’armes présentées à la presse sur la plage de Libreville, devraient faire l’affaire. Le régime pense certainement que ces faits soient suffisamment graves pour lui permettre de promulguer une ordonnance présidentielle d’exception pour « la protection du peuple et de l’État » qui l’amènerait à suspendre « provisoirement » les droits constitutionnels fondamentaux (liberté des personnes, inviolabilité du domicile, liberté d’opinion, de réunion, d’association, etc.), pendant la période des obsèques d’André Mba Obame, de manière à ce que le peuple Gabonais ne lui rende pas un hommage qui démontrerait encore une fois la popularité du défunt et cimenterait l’impopularité d’Ali Bongo.
Au Gabon, le mensonge se répand sur tout, pareil à un brouillard de plus en plus dense. Il bouche tout l’horizon, au point qu’il n’y ait plus aucune éclaircie. Pour retrouver la clarté, il faut se défaire du mensonge si étouffant; et comme Ali Bongo est mensonge…
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