HOW TO USE THE REPORT OF THE EUROPEEAN UNION! COMMENT SE SERVIR DU RAPPORT DE L’UNION EUROPÉENNE ?
English version
Many readers are still asking us how to use properly the report of the European Union Observation Mission, still awaiting reception by the Gabonese authorities. This blog would like to propose to its readers the example of Burma, where a similar report was decisive.
In 1990, Burma's autocratic and dictatorial regime, under the Ne Win junta, organized the first multi-party democratic elections held in that country. The National League for Democracy (NLD) of Burmese opposition leader Aung San Suu Kyi largely won the election, which was conducted under the supervision of the United Nations and the European Union, among others. But the military junta, which did not expect to be beaten, similarly to Ali Bongo in Gabon, refused to give up power and placed the real winner Aung San Suu Kyi under house arrest.
The United Nations and the European Union issued reports demonstrating that Aung San Suu Kyi had won the poll. On the basis of these reports, Burma was immediately placed under international sanctions by: Australia, Canada, the European Union (EU) and the USA. The import of Burmese products was banned in these commercial spaces, and the World Bank and the International Monetary Fund suspended all activities with the Burmese regime.
The Burmese junta saw its economy collapse and was forced to release Aung San Suu Kyi. But the junta still did not want to leave power. The US then forbade any investment in Burma. The economic situation was getting worse. Aung San Suu Kyi was arrested again, and international pressures were maintained.
The junta will eventually collapse and be replaced by a civilian government. Burma engaged under the new regime, democratic reforms which will see the organization of new parliamentary elections which will be won again by the party of Aung San Suu Kyi. This time the international sanctions are lifted and the new democratic parliament elects to the presidency the candidate proposed by Aung San Suu Kyi, Htin Kyaw.
It took time, but the proponents of freedom got their victory in Burma; they did not give up. We can do the same in Gabon!
Traduction française
Nombreux sont les lecteurs qui nous demandent toujours comment utiliser à bon escient le rapport de la Mission d’Observation de l’Union Européenne, toujours en attente de réception par les autorités gabonaises. Ce blog aimerait proposer à son lectorat l’exemple de la Birmanie, où un rapport similaire fut déterminant.
En 1990, le régime autocratique et dictatorial Birman, sous la junte de Ne Win, organisa les premières élections démocratiques pluripartites, tenues dans ce pays. La Ligue Nationale pour la Démocratie (LND) de l'opposante Birmane Aung San Suu Kyi remporta largement ce scrutin, qui s’était déroulé sous la supervision des Nations Unis et de l’Union Européenne entre autres. Mais la junte militaire, qui ne s’attendait pas à être battue, comme pour Ali Bongo au Gabon, refusa d'abandonner le pouvoir et plaça la vraie gagnante Aung San Suu Kyi sous résidence surveillée.
Les Nations Unis et l’Union Européenne publièrent des rapports qui démontrèrent qu’Aung San Suu Kyi avait remporté le scrutin. S’appuyant sur ces rapports, la Birmanie fut immédiatement placée sous sanctions internationales par : l’Australie, le Canada, l’Union Européenne (UE) et les USA. L’importation des produits birmans fut interdite dans ces espaces commerciaux, et la Banque Mondiale et le Fond Monétaire International, suspendirent toute activité avec le régime Birman.
La junte Birmane verra son économie s’écrouler et sera obligée de libérer Aung San Suu Kyi. Mais la junte ne veut toujours pas quitter le pouvoir. Les USA interdissent alors tout investissement en Birmanie. La situation économique s’empire. Aung San Suu Kyi est de nouveau arrêtée, et les pressions internationales sont maintenues.
La junte finira par s’écrouler et être remplacée par un gouvernement civil. La Birmanie engage sous le nouveau régime, des réformes démocratiques qui verront l’organisation de nouvelles élections législatives qui seront une nouvelle fois remportées par le parti d’Aung San Suu Kyi. Cette fois les sanctions internationales sont levées et le nouveau parlement démocratique élit à la présidence le candidat proposé par Aung San Suu Kyi, Htin Kyaw.
Il aura fallu du temps, mais les partisans de la liberté ont obtenu leur victoire en Birmanie; ils n’ont rien lâché. Nous pouvons faire de même au Gabon !
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