TO DIALOGUE WITH ALI BONGO? NO, WE MUST TURN THE PAGE OF THE DICTATORSHIP BY REMOVING HIM! DIALOGUER AVEC ALI BONGO? NON, IL NOUS FAUT PLUTÔT TOURNER LA PAGE DE LA DICTATURE EN LE DESTITUANT !
English version
The city of Libreville saw hundreds of citizens, exasperated by the political and social situation of the country, give a most enthusiastic reception to Jean Ping, the candidate having been elected by the Gabonese people as President of the Republic on August 27, 2016.
At the same time, around the world, Gabonese people are organizing sit-ins and other demonstrations, protesting against the system we do not want anymore. Nearly all Gabonese strongly emphasize the need to turn the page of dictatorship and authoritarianism; and given the magnitude of the mobilization and the depth of convictions, this movement will continue on the ground for as long as necessary, and will not yield either to the repression within Gabon or to the intimidation and attempts of corruption committed by Gabonese authorities outside the country.
The Gabonese people are standing up against this power, which considers them as subjects and not citizens; and uses the instrumentalization of the justice system against citizenship and legalizes and closes the eye on the unhealthy and anti-republican practices of those who consider themselves the owners of Gabon, therefore untouchable.
The Gabonese people no longer want this country that reflects the image of a State in deep and acute moral and political downfall. A State whose social and political crisis is premeditated by those who are only obsessed with their personal interest.
The Gabonese people are telling Ali Bongo that to ignore our cry of anger asking him to leave quietly and liberate our country, is to enable the explosion of tomorrow. The Gabonese people do not accept that a person or a family rule them indefinitely. To this Ali Bongo they repeat that of his dialogue, we do not want it! Nor of his legislative elections. We only want one thing: his departure!
Traduction française
La ville de Libreville a vu des centaines de citoyens, excédés par la situation politique et sociale du pays, réserver un accueil des plus enthousiastes à Jean Ping, le candidat ayant été élu par les Gabonais comme Président de la République, le 27 Aout 2016.
Simultanément, à travers le monde, on observe que des Gabonais organisent des sit-in et autres manifestations, en guise de protestation contre le système en place dont nous ne voulons plus. Tous les Gabonais ou presque soulignent avec énergie la nécessité de tourner la page de la dictature et de l’autoritarisme; et vu l’ampleur de la mobilisation et la profondeur des convictions, ce mouvement se poursuivra sur le terrain aussi longtemps que nécessaire, et ne cédera ni à la répression en vigueur au Gabon, ni aux intimidations et tentatives de corruption dont se rendent coupables les autorités gabonaises à l’extérieur du pays.
Les Gabonais se dressent contre ce pouvoir qui les considèrent comme des sujets et non des citoyens ; et use notamment de l’instrumentalisation de la justice contre la citoyenneté et légalise et ferme l’œil sur les pratiques malsaines et antirépublicaines de ceux qui se considèrent comme les propriétaires du Gabon, donc intouchables.
Les Gabonais ne veulent plus de ce pays qui nous renvoie l’image d’un Etat en déconfiture morale et politique très profonde et aiguë. D’un Etat dont la crise sociale et politique est préméditée par ceux qui sont obsédés par l’intérêt personnel.
Les Gabonais disent à Ali Bongo qu’ignorer notre cri de colère lui demandant de partir tranquillement et de nous libérer le pays, c’est aménager l’explosion de demain. Les Gabonais n'acceptent pas qu'une personne ou une famille les dirige indéfiniment. A cet Ali Bongo ils répètent que de son dialogue nous n’en voulons pas ! De ses législatives, non plus. Nous ne voulons qu’une seule chose : son départ !
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