WE HAD WARNED YOU. NOUS VOUS AVIONS POURTANT PRÉVENUS








English version

Dear readers, as the dialogue sponsored by Ali Bongo began, we assured you that this exercise was not worth it because it would be of no real importance given the lack of political sincerity of its sponsors and participants. On arrival, the events prove us right.

Indeed, Gabonreview's description of it indicates that the harvest is light. As we said, wanting to dialogue with Ali Bongo is a vain undertaking; because he is only at ease when the parameters surrounding its action refer to corruption, pressure and threats, totalitarianism ... Circumstances making him resistant to any democratic functioning.

The manipulation of the electoral results was so flagrant in Gabon, that it appeared to us that only the truth of the ballot box would be able to reconcile the Gabonese people. But the dialoguers, having been bitten by the lure of personal gain, preferred to associate themselves with the enterprise of Ali Bongo which consisted of extending the dictatorship.

In fact, the dialoguers tell us that they accept the notion that might is right, that is to say the law of the jungle, takes precedence over citizen opinion. Fifty-seven years after independence, the report is overwhelming: democracy is struggling to establish itself because of the attitude of the regime and of the dialoguers that keeps us locked in paths without exits.

We had, however, warned Ali Bongo and his dialoguers that they could no longer just make promises to the wind, manipulate the results or corrupt people, because they would face a population increasingly revolted and determined to liberate itself. This evolution is inevitable.

We will not give up!





Version française

Chers lecteurs, alors que s’amorçait le dialogue commandité par Ali Bongo, nous vous assurions que cet exercice n’en valait pas la peine car il serait sans réelle importance vu le manque de sincérité politique de ses sponsors et de ses participants. A l’arrivée, les évènements nous donnent raison.

En effet, la description que nous en fait Gabonreview indique que la moisson est maigre. Comme nous le disions, vouloir dialoguer avec Ali Bongo est une vaine entreprise ; car il n’est à l’aise que lorsque les paramètres entourant son action se réfèrent à la corruption, aux pressions et menaces, au totalitarisme… Circonstances le rendant réfractaire à tout fonctionnement démocratique.

La manipulation des résultats électoraux ayant été si flagrante au Gabon, il nous apparaissait que seule la vérité des urnes serait susceptible de reconcilier les Gabonais. Mais les dialogueurs, ayant mordu à l’appât du gain, ont préféré s’associer à l’entreprise d’Ali Bongo qui consistait à faire perdurer la dictature.

En fait, les dialogueurs nous disent en filigrane qu’ils acceptent que la loi du plus fort, c’est-à-dire celle de la jungle, prime au détriment de l’opinion citoyenne. Cinquante-sept ans après l’indépendance, le constat est accablant : la démocratie peine à s’installer à cause de l’attitude du régime et de celle des dialogueurs qui nous enferment dans des voies sans issues.

Nous avions pourtant prévenu Ali Bongo et ses dialogueurs, qu’ils ne pouvaient plus désormais se contenter de faire des promesses dans le vent, de manipuler les résultats ou de corrompre, car ils feraient face à une population de plus en plus révoltée et déterminée à se libérer. Cette évolution est inéluctable.

On ne lâche rien !

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