WHY BURN A GABONESE VILLAGE? POURQUOI BRULER UN VILLAGE GABONAIS ?

 

 

English Version

 

In the region of Ogooué-Lolo, elements of the Gabonese national army have just used a method that is banned by the Geneva Convention: the punitive method of burning the villages of civilian populations in retaliation for any action.

 

The four Geneva Conventions of 1949 are the pillars of international humanitarian law. These treaties are intended for the protection of persons who are not or no longer taking part in military hostilities. These conventions say that in a conflict, belligerents are required to grant special protection to civilians, the sick, the wounded and refugees as well as medical personnel, ambulances, and hospitals.

 

When Western armies used napalm to burn villages in Vietnam, it was a crime against humanity. When Boko-Haram burns down villages in Nigeria or Cameroon, these are crimes against humanity. So, in a similar way, when the Gabonese army burns down a village, it is a crime against humanity.

 

What are the Gabonese authorities saying?

Who is responsible for this act?

What does Gabonese law provide against the culprits?

What is the Ali Bongo regime doing about this?

 

 

 

 

 

Version française

 

Dans la région de l’Ogooué-Lolo, des éléments de l’armée nationale gabonaise viennent d’utiliser une méthode qui est proscrite par la convention de Genève : la méthode punitive de bruler les villages des populations civiles en représailles d’une quelconque action.

 

Les quatre Conventions de Genève de 1949, sont les piliers du droit international humanitaire. Ces traités sont destinés à la protection des personnes qui ne participent pas ou plus aux hostilités militaires. Ces conventions disent que dans un conflit, les belligérants sont tenus d’accorder une protection particulière aux civils, aux malades, aux blessés et aux naufragés ainsi qu’au personnel médical, aux ambulances et aux hôpitaux.

 

Quand les armées occidentales ont utilisé du napalm pour bruler des villages au Viêt-Nam, ce furent des crimes contre l’humanité. Quand Boko-Haram brule des villages au Nigeria ou au Cameroun, ce sont des crimes contre l’humanité. Alors de manière similaire, lorsque l’armée gabonaise incendie un village, c’est un crime contre l’humanité.

 

Que disent les autorités gabonaises ?

Qui est responsable de cet acte ?

Que prévoit la loi gabonaise contre les coupables ?

Que fait le régime Ali Bongo à ce sujet ?