GABON HAS BECOME AS MUCH A COUNTRY OF MATERIAL AND POLITICAL MISERY! LE GABON EST DEVENU UN PAYS DE MISÈRE AUTANT MATERIELLE QUE POLITIQUE!
English
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In Gabon, parliamentarians,
senators, ministers and politicians, join forces and align themselves to offer
a dying and sick dictator the possibility of running for a third term in 2023
which would allow him to offer the succession to his son, the third Bongo who
will be president of Gabon. Only a few rare opposition members still dare to
challenge this ignominy in which the country is plunged.
The impact
of the catastrophic situation in which the country finds itself in the lives of
Gabonese is that precariousness means that the provisional has become permanent
and resourcefulness a way of life. The roads are not maintained, the collection
of garbage is very uncertain, and health and education services remain very
poor.
The regime
is no longer even encumbered with subtleties. Faced with the glaring misery of
the Gabonese, the Bongos gift themselves Maybachs; and to prevent protest,
freedom of expression is reduced to the strict minimum, and social protest is
systematically repressed. Whenever there are attempts at strife linked to
problems of unemployment, lack of housing or lack of water and electricity, the
police intervene.
The
Gabonese government no longer even knows how to resolve simple social conflicts
and is chronically unable to find effective and lasting solutions to Gabonese
problems. Even oil revenues could not change this situation. And yet Gabon
derives from it and has derived from it, immense profit.
Paradoxically,
the anger of the Gabonese people is struggling to find an echo in the political
landscape. The Gabonese are still interested in politics, but they are less and
less involved in it. The Gabonese no longer have any hope in the government; as
for the opposition, it is in complete escheat because the regime has padlocked
any hint of counter-power. No credible opposition is allowed in Gabon any
longer. There is therefore no longer any interface to carry the people's
protest.
Gabon,
this magnificent country with wealth as multiple as it is immense, from
hydrocarbons to the rarest metals, with wood and nearly 800 kilometers of
coastline full of fish, is today a country almost devastated. The Bongos are
the main culprits, but they have been aided by the whole court of politicians, from
the regime and the opposition.
Au Gabon, députés, sénateurs, ministres et
politiciens, se conjuguent et s’alignent pour offrir à un dictateur moribond et
malade, la possibilité de briguer un troisième mandat en 2023 qui lui
permettrait d’offrir la succession à son fils, le troisième Bongo qui sera président
du Gabon. Seuls quelques rares opposants osent encore contester cette ignominie
dans lequel est plongé le pays.
L’impact de la situation catastrophique dans
laquelle se retrouve le pays dans la vie des Gabonais, est que la précarité fasse
que le provisoire soit devenu permanence et la débrouillardise une règle de vie.
Les routes ne sont pas entretenues, le ramassage des ordures ménagères s'avère
très aléatoire et la santé et l’éducation restent très mal desservies.
Le régime ne s'encombre même plus de
subtilités. Devant la criarde misère des Gabonais, les Bongo s’offrent des
Maybach et pour empêcher la contestation, la liberté d'expression est réduite
au strict minimum, et la protestation sociale est systématiquement réprimée. A
chaque fois qu’il y a des tentatives de jacqueries liées aux problèmes de
chômage, de manque de logements ou de manque d'eau et d’électricité, les forces
de l'ordre interviennent.
Le gouvernement gabonais ne sait même plus
comment résoudre de simples conflits sociaux et est chroniquement incapable de
trouver des solutions efficaces et durables aux problèmes des Gabonais. Même les revenus
du pétrole n'ont pas pu changer cette situation. Et pourtant, le Gabon en tire et
en a tiré d'immenses profits.
Paradoxalement, la colère du peuple Gabonais peine
à trouver un écho sur le terrain politique. La politique intéresse encore les Gabonais,
mais ils s’y impliquent de moins en moins. Les Gabonais ne fondent plus aucun
espoir sur le gouvernement ; quant à l'opposition, elle est en complète
déshérence car le régime a cadenassé toute velléité de contre-pouvoir. Aucune
opposition crédible n’est plus permise au Gabon. Il n'y a de ce fait plus
aucune interface pour porter la contestation du peuple.
Le Gabon, ce magnifique pays aux richesses
aussi multiples qu’immenses, depuis les hydrocarbures jusqu’aux métaux les plus
rares, en passant par du bois et près de 800 kilomètres de côtes poissonneuses,
est aujourd’hui un pays quasiment sinistré. Les Bongo sont les principaux
responsables, mais ils ont été abondements aidés par toute la cour de
politiciens, du pouvoir et d’opposition.
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