THE HAUT-OGOOUÉ: A PROHIBITED ZONE! LE HAUT-OGOOUÉ : UNE ZONE INTERDITE !
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English
version
Haut-Ogooué
is the most south-eastern province of Gabon. The Bongo family, who are
originally from there, have ruled Gabon since 1967; for 54 years. More than
half a century.
Along the
way, the Bongos conception of power has made Haut-Ogooué into a province from
which come many nationals occupying sensitive positions in the defense and
security forces, in high finance and the high administration of the country.
These people are the protectors of the Bongo regime, because if it falls, they
think they will fall with it; and when you've developed habits in 54 years,
it's hard to break them.
An
unwritten law would prohibit non-Haut-Ogooué nationals from campaigning there.
Paul Mba Abessole had been hunted there in his time; Pierre Mamboundou too.
Andre Mba Obame had been chased away there; and today it’s Alexandre
Barro-Chambrier’s turn to experience the wrath of the regime’s thugs.
Worse, if
you are from this province and do not accept the Bongos, you become the
congenital enemy. Jean-Pierre Lemboumba-Lepandou has just had the devastating
experience, of seeing his house in Okondja completely charred in an arson. To prevent
protest in Haut-Ogooué, the regime is reduced to burning the houses of its
opponents. It is a slash-and-burn operation of intimidation and political
cleansing.
In 2016,
Ali Bongo massacred the Gabonese people with the help of his militia, whose
senior leadership is mono-ethnic. As far as the Charbonnages neighborhood, one
could for days inhale the smell of the burnt flesh, coming from the bodies that
the members of the Republican Guard were making disappear within the fence of
the city of March 12. Now Ali Bongo has decided to try it again, by charting
the homes of those he accuses of helping his potential opponents.
The Bongos
are playing with fire; Haut-Ogooué is playing with fire!
Version française
Le Haut-Ogooué est la province la plus au sud-est
du Gabon. La famille Bongo qui y est originaire, dirige le Gabon depuis 1967 ;
depuis 54 ans. Plus d’un demi-siècle.
Chemin faisant, la conception du pouvoir par
les Bongo a voulu que le Haut-Ogooué soit une province dont de nombreux
ressortissants occupent des postes sensibles dans les forces de défense et de sécurité,
dans la haute finance et la haute administration du pays. Ces gens sont les
protecteurs du régime Bongo, car s’il tombe, ils se disent qu’ils tomberont
avec ; et quand on a pris des habitudes en 54 ans, il est difficile de s’en
défaire.
Une loi non écrite voudrait qu’il soit
interdit aux non ressortissants du Haut-Ogooué d’y battre campagne électorale. Paul
Mba Abessole y avait été chasse en son temps ; Pierre Mamboundou aussi.
Andre Mba Obame y avait été pourchassé ; et aujourd’hui c’est au tour d’Alexandre
Barro-Chambrier de faire l’expérience du courroux des teigneux du régime.
Pire, si vous êtes
originaire de cette province et n’accepter pas les Bongo, vous devenez l’ennemi
congénital. Jean-Pierre Lemboumba-Lepandou vient d’en faire la désolante expérience,
en voyant sa maison d’Okondja complètement calciné dans un incendie criminel.
Pour faire reculer la contestation dans le Haut-Ogooué, le régime en est réduit
à faire bruler les maisons de ses opposants. C’est une opération d’intimidation
et de purification politique sur brulis.
En 2016, Ali Bongo a massacre les gabonais à
l’aide de sa milice dont l’encadrement supérieur est monoethnique. Jusqu’au quartier
des Charbonnages, on pouvait pendant des jours, humer l’odeur de la chaire brûlée,
provenant des corps que les membres de la garde républicaine faisaient
disparaitre au sein de la clôture de la cité du 12 Mars. Aujourd’hui, Ali Bongo
décide de remettre cela en calcinant les maisons de ceux qu’il accuse d’aider
ses opposants potentiels.
Les Bongo jouent avec le feu ; le Haut-Ogooué
joue avec le feu !
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