THE GABONESE PARLIAMENT IS THE SYMBOL OF AN ELECTORAL DICTATORSHIP! LE PARLEMENT GABONAIS EST LE SYMBOLE D’UNE DICTATURE ÉLECTORALE !
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English
version
In an
interview published in an independent Gabonese media, the parliamentarian of
the opposition party, The Democrats, Doctor Séraphin Akouré Davain, made a
demonstration of political pedagogy worthy of the great democracies. The
problem is that Gabon is not a democracy but rather an electoral dictatorship
in which parliamentarians like Dr Séraphin Akouré Davain row against the grain.
It must be
frustrating for someone as politically talented as Doctor Séraphin Akouré
Davain, to find himself, without much surprise, year after year, marginalized
in parliament by impostors symbolizing the great victories, the plebiscites, of
the Bongo regime whose governance results are invariably appalling. Yes, in
Gabon, people who fail abysmally are regularly re-elected in their functions as
leaders of the country.
You see,
dear readers, the only role of the Gabonese parliament is to give a democratic
illusion to what is truly the normalization of an electoral authoritarian system.
Everything that is done politically in Gabon and all the texts governing the
life of citizens, obey the logic of authoritarian normalization; that is, to
pass dictatorship off as a democracy.
It is only
in dictatorships that you can have a regime that consistently wins all
elections in spite of the signs which announce the questioning of this
kleptomaniac regime by the population. Even more problematic, the more social
insecurity reaches critical thresholds, the more the regime finds itself with
an even larger majority in parliament. The Gabonese people must love their
abusers!
Even if
people like Doctor Séraphin Akouré Davain fight to present to the Gabonese people
another image of what a parliamentarian should be, the truth today is that on
the whole, Gabonese are no longer interested in their country’s elections. They
now believe that the real issues will not be solved by the ballot box, because
the electoral game is closed in advance. This is the truth!
Version française
Dans une interview publiée dans un media indépendant
Gabonais, le Député du parti de l’opposition, Les Démocrates, le Docteur Séraphin
Akouré Davain, a fait une démonstration de pédagogie politique digne des
grandes démocraties. Le problème est que le Gabon n’est pas une démocratie mais
plutôt une dictature électorale dans laquelle des parlementaires comme le
Docteur Séraphin Akouré Davain rament à contrecourant.
Il doit être frustrant pour quelqu’un d’aussi
politiquement talentueux que le Docteur Séraphin Akouré Davain, de se retrouver
sans grande surprise, années après années, marginalisé au parlement par des
imposteurs symbolisant les grandes victoires, les plébiscites, du régime Bongo
dont les résultats en matière de gouvernance sont invariablement exécrables.
Oui au Gabon les gens qui échouent sur toute la ligne sont régulièrement reconduits
dans leurs fonctions de gouvernants du pays.
Voyez-vous, chers lecteurs, le seul rôle du parlement
Gabonais est de donner une illusion démocratique à ce qui n’est qu’une normalisation
autoritaire de type électoral. Tout ce qui se fait politiquement au Gabon et
tous les textes régissant la vie des citoyens, obéissent à la logique de la
normalisation autoritaire ; c’est-à-dire faire passer la dictature pour
une démocratie.
Il n’y a que dans les dictatures que l’on
peut avoir un régime qui gagne constamment toutes les élections
en dépit des signes qui annonce la remise en
question de ce pouvoir kleptomane par la population. Fait plus problématique
encore, plus la précarité sociale atteint des seuils critiques, plus le régime
se retrouve avec des majorités au parlement encore plus grande. Le peuple
Gabonais doit aimer ses tortionnaires !
Même si des gens comme le Docteur Séraphin
Akouré Davain se battent pour présenter aux Gabonais une autre image de ce que
devrait être un parlementaire, la vérité aujourd’hui est que dans l’ensemble,
les Gabonais ne s’intéressent plus aux élections de leur pays. Ils estiment désormais
que les véritables enjeux ne sont pas dans l’urne, car le jeu électoral est
fermé d’avance. C’est cela la vérité !
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