CAN FILTH MORALIZE ANYONE ? LA SALETÉ PEUT-ELLE SE PERMETTRE D’ÊTRE MORALISATRICE ?
English
version
Welcome to
Gabon, a country where Marie Madeleine Mborantsuo, whose sole merit was being
one of Omar Bongo's concubines, can ride her high horses and lecture people.
Through
state television, Marie Madeleine Mborantsuo, in a moralizing hubbub of very
bad taste, came to remind the Gabonese that she was alive and well and that she
would keep pissing on them for a long time to come. These are the people who
run Gabon: not only do they steal, plunder and confiscate our civil and
political freedoms by imposing themselves upon us against our will, but they go
on television to point out that we must not wish them any ills, because only
God has the right to judge, not us!
People
like Marie Madeleine Mborantsuo are so rooted in this despotism that they have
imposed on us now for ages, that they think their authoritarianism has no
limits. They think they can manufacture a Gabonese citizen who respects those
who are responsible for all the filth that abounds in our country. They are the
promoters of a moralizing dictatorship which distributes disapproving
soliloquies to all who dare to question them; and forbid the Gabonese to use
their free will, to affirm loud and clear that the people should not tolerate
those who make their lives rotten.
When Marie
Madeleine Mborantsuo castigates these Gabonese who are angry with her; does she
realize that these Gabonese see her as one of the main links in their
misfortunes? Does she realize that when these Gabonese see the poor condition
of the country's roads, hospitals, education and economy, they think
Mborantsuo? Does she realize that since 1990, she has largely deserved all the
disdain that the Gabonese have for her? No Mrs. Mborantsuo, the embodiment of
filth cannot demand cleanliness in others.
Version française
Bienvenue au Gabon, pays dans lequel Marie
Madeleine Mborantsuo dont l’unique mérite a été d’être l’une des concubines d’Omar
Bongo, se permet de monter sur ses grands chevaux et faire la morale aux gens.
Par le truchement de la télévision d’Etat, Marie
Madeleine Mborantsuo, dans un brouhaha moralisateur de très mauvais gout, est
venue rappeler aux Gabonais qu’elle était bien vivante et qu’elle les
emmerderait pour longtemps encore. Voici les gens qui dirigent le Gabon :
non seulement ils nous volent, pillent et confisquent nos libertés autant
civiques que politiques en s’imposant à nous contre notre gré, mais ils passent
à la télévision nous faire remarquer que nous ne devons pas leur souhaiter du
mal, car seul Dieu a droit de juger, pas nous !
Les gens comme Marie
Madeleine Mborantsuo sont tellement enracinés dans ce despotisme qu’ils
nous ont imposés maintenant depuis une éternité, qu’ils pensent que leur autoritarisme
n’a plus de limites. Ils pensent pouvoir manufacturer un citoyen Gabonais qui respecte
ceux qui sont responsables de toutes les saletés qui abondent dans notre pays.
Ils sont les promoteurs d’une dictature moralisatrice qui distribue des soliloques
réprobateurs a tous ceux qui osent les questionner ; et interdisent aux
Gabonais d’user de leur libre arbitre, pour affirmer haut et fort que le peuple
ne devrait tolérer ceux qui lui salissent la vie.
Quand Marie Madeleine Mborantsuo fustige ces
Gabonais qui lui en veulent ; se rend-elle compte que ces Gabonais la considèrent
comme l’un des principaux maillons de leurs malheurs ? Se rend-elle compte
que lorsque ces Gabonais constatent le mauvais état des routes, des hôpitaux,
de l’éducation et de l’économie du pays, ils pensent Mborantsuo ? Se rend-elle
compte que depuis 1990, elle a largement mérité tout le dédain que les Gabonais
ont pour elle ? Non madame Mborantsuo, l’incarnation de la saleté ne peut exiger
la propreté chez les autres.
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