A GOOD FUNCTIONING DEMOCRACY REQUIRES CONSTANT RE-EVALUATION OF ACCEPTED STANDARDS! UN BON FONCTIONNEMENT DE LA DÉMOCRATIE EXIGE UNE RÉÉVALUATION CONSTANTE DES NORMES ACCEPTÉES!
English
version
A democracy
is never a straight line. It is never predictive in its management or
interpretation. A democracy is a wickedly problematic endeavor, as the lives of
all citizens are at stake. The only thing that seems constant in a democracy, is
change. To manage a democracy requires intelligence, humility and flexibility.
A
democracy is complicated, because different individuals will set their own
criteria about what should be important in their lives. This can lead to
conflict, misalignment, or public disagreements within the community. In a
democracy, consensus is the most important value; therefore, to come to a
consensus, various positions and opinions must be relentlessly confronted and analyzed.
when policy adjustments are made promptly and publicly, then social and political
disruption is minimized.
In a
democracy, the people do not sheepishly accept what the government tells them,
as being the truth. Even assuming good faith, professional competence, and
absence of conflicts of interest, people always must question their rulers. This
must be the essential dialectic of democracy as a political system and social
contract. Good democracy requires vigorous debate. There is no one “certainty”.
No single “truth”. Any individual claiming to embody “the truth” is by
definition no longer a practitioner of democracy
The intellectual
process of the practice of democracy requires constant external challenge and
criticism to reach a working approximation of truth. Typically, autocratic and
paternalistic people do not have the ability to maintain objectivity and they
can function only as enforcer of their version of reality. Such people often
resort to a form of crude binary thought – their version of the truth versus
all alternatives. Those who disagree with them are in essence the enemy.
These
people incapable of tolerating democratic principles will censor, demean, and delegitimize
those who advance or discuss alternative versions of officially endorsed ideas.
They suppress any discussion and dissent which is critical for the democratic
process to accurately discern evolving truth and inform effective public policy
decisions. This must stop, before yet more avoidable, unnecessary suffering accrues
in Gabon.
Version française
Une démocratie n’est
jamais une ligne droite. Elle n’est jamais prédictive dans sa gestion ou son
interprétation. Une démocratie est un exercice profondément problématique, car
la vie de tous les citoyens est en jeu. La seule chose qui semble constante
dans une démocratie, est le changement. Gérer une démocratie exige de
l’intelligence, de l’humilité et de la flexibilité.
La démocratie est
compliquée, parce que différents individus établiront leurs propres critères
sur ce qui devrait être important dans leur vie. Cela peut entraîner des
conflits, des désalignements ou des désaccords publics au sein de la
communauté. Dans une démocratie, le consensus est la valeur la plus importante
; par conséquent, pour parvenir à un consensus, diverses positions et opinions
doivent être confrontées et analysées sans relâche. Lorsque les ajustements
politiques sont effectués rapidement et publiquement, les perturbations
sociales et politiques sont minimisées.
Dans une démocratie, les
gens n’acceptent pas comme des moutons ce que le gouvernement leur dit, comme
étant la vérité. Même en supposant la bonne foi, la compétence professionnelle
et l’absence de conflits d’intérêts, les gens doivent toujours remettre en question
leurs dirigeants. Cela doit être la dialectique essentielle de la démocratie en
tant que système politique et contrat social. Une bonne démocratie exige un
débat vigoureux. Il n’y a pas de « certitude » unique. Pas de « vérité »
unique. Tout individu prétendant incarner « la vérité » n’est par définition
plus un praticien de la démocratie
Le processus intellectuel
de la pratique de la démocratie exige évaluations et critiques externes
constantes pour parvenir à une approximation fonctionnelle de la vérité. En
règle générale, les personnes autocratiques et paternalistes n’ont pas la
capacité de maintenir l’objectivité et ne peuvent fonctionner que comme des
exécutants de leur version de la réalité. Ces personnes ont souvent recours à
une forme de pensée binaire grossière – leur version de la vérité par opposition
à toutes les alternatives. Ceux qui ne sont pas d’accord avec eux sont
essentiellement l’ennemi.
Ces personnes incapables
de tolérer les principes démocratiques censureront, rabaisseront et
délégitimeront ceux qui avancent ou discutent des versions alternatives aux idées
officiellement approuvées. Ils supprimeront toute discussion et dissidence qui
sont essentielles pour que le processus démocratique discerne avec précision la
vérité en évolution et éclaire les décisions de politiques publiques efficaces.
Cela doit cesser, avant que d’autres souffrances inutiles et évitables ne
s’accumulent au Gabon.
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