HERE IS THE DIFFERENCE BETWEEN A TRUE FREE AND DEMOCRATIC NATION, AND A BANANA REPUBLIC.! VOICI LA DIFFÉRENCE ENTRE UNE VRAIE NATION LIBRE ET DÉMOCRATIQUE, ET UNE RÉPUBLIQUE BANANIÈRE!
English
version
In 2009, Jean Sarkozy, his father's son,
was pushed and proposed by the latter to be the president of epad (the Public
Establishment of Defense); this organization that manages the immense real
estate wealth of the Business District of Hauts-de-Seine, one of the largest in
Europe; the outcry was immediate. There was absolutely no question of it!
At the time, Sarkozy’ son was repeating
his 2nd year of law school at the university, and therefore did not have the
necessary level of training to try to occupy such functions. In addition, he
was only 23 years old, which is far too young to hold positions of high
responsibility. But idiots always dare, and Nicolas Sarkozy dared. The French
people shut down his cackle. The French political class said no, no way. France
is not Gabon.
Heavyweights such as Ségolène Royal or
François Bayrou, rose to the front to denounce the proposal of the arrival of Sarkozy
the son at the head of the organization that manages the development of the
largest business district in Europe. Ségolène Royal stated the following:
"Nicolas Sarkozy should take care of the general interest rather than
placing his son. If Jean Sarkozy did not have the name he bears, would he be
proposed in this job today? What is the Republic? It is the recognition of the
places of each according to their own merits, not according to the name they
bear! »
Nicholas Sarkozy failed to impose his son
in this position. In democracy the people are sovereign!
In Gabon, the Bongo family imposed
Noureddin Bongo-Valentin, without any experience, as Coordinator of
Presidential Affairs; a kind of co-president. Then this week, Ali Bongo
appointed his son Noureddin to the ruling party, the PDG; this time as a
strategic advisor. These appointments, which are springboards allowing him to
position himself for the monarchical succession, have received only timid
resistance from some members of the opposition; the entire political elite
remained silent, when it did not welcome it. For example, after the recent
appointment of Noureddin Bongo-Valentin within the PDG, here is what David
Ella-Mintsa, a Journalist, former CEO of Gabon Television, and currently
Spokesperson for the PDG, said on the French radio channel RFI: "Noureddin
is a Gabonese, he has been embedded in the PDG for a very long time already and
can legitimately claim to assume functions of responsibility. He is a
compatriot who has proven himself. He is a young man, he should be able to
inject a new dynamic into the party. In perspective, we have the electoral
deadlines. »
Dear readers, when you have understood the
posture of the French and Gabonese elites, when facing nepotism at the top of
the state, you understand why they are moving forward and we however, are getting
bogged down!
Version française
En 2009, Jean Sarkozy, le
fils de son père, fut pistonné et proposé par ce dernier pour être le président
de l’Epad (l’Etablissement public de la Défense) ; cet organisme qui gère
l'immense richesse immobilière du quartier des affaires des Hauts-de-Seine,
l'un des plus importants d'Europe ; la levée des boucliers fut immédiate. Il
n’en était absolument pas question !
A l’époque, le fils Sarkozy
redoublait sa 2ème année de droit à l’université, et n'avait donc pas le niveau
de formation nécessaire pour tenter d’occuper de telles fonctions. En plus, il n'avait
que 23 ans, ce qui est bien trop jeune pour occuper des postes à hautes
responsabilités. Mais les tarés ça ose toujours, et Nicolas Sarkozy a osé.
Le peuple français lui a rabattu le caquet. La classe politique française a dit
non, pas question. La France n’est pas le Gabon.
Des poids lourds comme Ségolène
Royal ou François Bayrou, montèrent au créneau pour dénoncer la proposition de
l’arrivée du fils Sarkozy à la tête de l'organisme qui gère l'aménagement du
plus grand quartier d'affaires d'Europe. Ségolène Royale affirma ce qui suit :
« Que Nicolas Sarkozy s'occupe de l'intérêt général plutôt que de placer
son fils. Si Jean Sarkozy ne portait pas le nom qu'il porte, est-ce qu'il
serait proposé à cette place aujourd'hui ? La République, c'est quoi ? C'est la
reconnaissance des places de chacun en fonction de ses mérites propres, pas en
fonction du nom qu'il porte ! »
Nicholas Sarkozy échoua à vouloir
imposer son fils à ce poste. En démocratie le peuple est souverain !
Au Gabon, la famille Bongo a
imposé Noureddin Bongo-Valentin, sans aucune expérience, au poste de
Coordinateur des Affaires Présidentielles ; une espèce de président bis. Puis
cette semaine, Ali Bongo a nommé son fils Noureddin au sein du parti au
pouvoir, le PDG ; cette fois comme conseiller stratégique. Ces nominations
qui sont des tremplins lui permettant de se positionner pour la succession
monarchique, n’ont reçu qu’une résistance timide de la part de quelques
opposants ; toute l’élite politique est restée muette, quand elle ne s’en
est pas félicité. A titre d’exemple, après la récente nomination de Noureddin
Bongo-Valentin au sein du PDG, voici ce qu’a dit David Ella-Mintsa, Journaliste,
ancien Directeur General de Gabon Télévision, et présentement Porte-parole du
PDG, sur les ondes de la chaine de radio française RFI : « Noureddin
est un Gabonais, il est encarté au PDG depuis très longtemps déjà et peut
légitimement prétendre à assumer des fonctions de responsabilité. C’est un
compatriote qui a fait ses preuves. C’est un jeune, il doit pouvoir insuffler
une nouvelle dynamique au parti. En perspective, nous avons les échéances
électorales. »
Chers lecteurs, quand vous
avez compris la posture des élites françaises et gabonaises, devant le népotisme
au sommet de l’Etat, vous comprenez pourquoi eux ils avancent et nous et ben, on
s’embourbe !
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