THE KING OF MOROCCO HOLIDAYS AT POINTE DENIS ARE TOLD TO US! LES VILLÉGIATURES DU ROI DU MAROC À LA POINTE DENIS NOUS SONT CONTÉES!
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Traduction française
À LA POINTE-DENIS
Le roi du Maroc a lu la
lettre de Sanchez lors d’une fête paradisiaque au Gabon
Le monarque a passé plus de
trois semaines de vacances chez lui, dans l’estuaire du Komo, à une dizaine de
kilomètres de la capitale gabonaise.
Par Ignacio Cembrero
Le 20 Mars 2022
C’est depuis sa
résidence, à la Pointe-Denis (Gabon), que le roi Mohamed VI du Maroc, 58 ans, a
donné vendredi son feu vert au communiqué royal qui reproduisait partiellement
la lettre qui lui avait été adressée par le président Pedro Sánchez, apportant
son soutien à l’offre d’autonomie faite par Rabat. Le monarque a passé plus de
trois semaines de vacances chez lui dans l’estuaire du Komo, à une dizaine de
kilomètres de Libreville, la capitale gabonaise, selon des sources proches de
ses voyages. Dans ce lieu paradisiaque, il était accompagné de ses trois amis
experts en arts martiaux, les frères Azaitar, qui sont pratiquement devenus sa
nouvelle famille. À une courte distance de la résidence royale mouille
généralement une frégate de la Marine royale marocaine avec un groupe de forces
spéciales au cas où un problème affectant la sécurité du souverain
surviendrait, comme cela s’est produit il y a trois ans, comme l’avait révélé
une page Facebook liée aux Forces armées royales. Quand une tentative de coup
d’État avait eu lieu au Gabon ; celle-ci avait échoué.
La dernière activité
publique de Mohamed VI remonte au 16 février, lorsqu’il présidait à Bouznika,
près de Rabat, une réunion consacrée au code qui vise à accélérer les
investissements au Maroc. Le roi n’a pas assisté au sommet des dirigeants de
l’Union Européenne et de l’Union Africaine, qui s’est tenu le lendemain à
Bruxelles. Le voyage à la Pointe-Denis est le premier du monarque à l’étranger
depuis le début de la pandémie. Jusqu’en 2019, Mohamed VI a passé de longues
périodes hors du Maroc, notamment au Château de Betz, au nord-est de Paris, et
dans la capitale Français. Là, il a acheté, en été 2020, un hôtel particulier
près de la Tour Eiffel d’une valeur d’environ 80 millions d’euros ; qui
n’a pas encore été libéré. La majeure partie de la presse marocaine a attribué
samedi à son souverain le mérite de l’abandon par Sanchez de la position
traditionnelle espagnole de neutralité. « Il n’est pas exagéré de décrire ce
changement comme historique », a écrit, par exemple, Amine Kadiri, dans un
commentaire dans « Le 360 », le journal numérique qui s’aligne le plus avec le
palais royal. « La position adoptée par Madrid sur la question du Sahara
marocain est le fruit d’une réelle sagesse » (...) La diplomatie marocaine
gagne en stature et en leadership, portée par la vision réelle clairvoyante et
avant-gardiste », ajoute Adil Zaari Jabiri, chroniqueur pour l’agence de presse
officielle MAP. « La position adoptée par Madrid sur la question du Sahara
marocain est le résultat d’une réelle sagesse », dit-il sans évoquer les pressions
exercées par le Maroc, recourant par exemple à l’immigration clandestine à
Ceuta, aux îles Canaries, et, plus récemment, à Melilla. Les journaux marocains
omettent toutefois de mentionner que le 17 mars, 24 heures avant que la lettre
de Sánchez ne soit rendue publique, le Congrès Américain a infligé un revers
aux aspirations de Rabat en ce qui concerne le Sahara. Il a refusé d’inclure
l’aide au développement pour l’ancienne colonie espagnole dans le fond destiné
au Maroc. Il a justifié sa décision en affirmant que « les Nations Unies ne
reconnaissaient pas le Sahara occidental comme faisant partie du Maroc ». « Le
statut politique du Sahara occidental est une question qui doit être résolue
par les parties en conflit, pas par le Congrès », a-t-il conclu. Ni les Nations
unies ni le Tribunal de l’Union Européenne ne reconnaissent le Sahara comme
faisant partie du Maroc. Pour cette raison, ses juges ont promulgué, en
septembre, deux arrêts qui invalident les accords de pêche et d’association
entre la Commission Européenne et Rabat et qui incluaient l’ancienne colonie.
La diplomatie espagnole a fait pression pour que ces condamnations fassent
l’objet d’un appel, mais d’ici la fin de l’année, il est très probable que la
Cour de justice, la plus haute instance, les confirmera.
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