IN THE SERIOUS AFRICAN COUNTRIES, YOUNG GENIUSES ARE ENCOURAGED! DANS LES PAYS AFRICAINS SÉRIEUX, ON ENCOURAGE LES JEUNES GÉNIES !
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Traduction
francaise
Bien que Kimberley Lucas, 17 ans, de
Wentworth, au KwaZulu-Natal, ait obtenu quatre distinctions en terminale l’année
dernière, dont 99 % de moyenne en mathématiques (19,5/20 de moyenne), elle
n’avait postulé dans aucune université. Cela, croyait-elle, n’était qu’à la portée
des riches. Issue d’un milieu socialement et économiquement défavorisé, elle –
comme beaucoup de ses pairs de Wentworth – s’était résignée à soit se trouver
un emploi à temps partiel quelque part, soit s’asseoir à la maison. « Tout ce
que nous pouvions faire, c’était terminer nos études secondaires et trouver un
emploi », dit Kimberley.
Sa vie a changé en quelques minutes
Heureusement, son cas a attiré
l’attention de Beverley Hargreaves, une attentive professeure de mathématiques du
lycée de Umbilo. Explorant toutes les voies possibles pour amener Kim à faire des
études universitaires, Hargreaves et son ami Marlon Burgess a rencontré le
professeur Singh d’un établissement d’enseignement supérieur du KwaZulu-Natal.
Le professeur Singh les a référés au professeur Jonathan Jansen, professeur
distingué à la Faculté d’éducation de l’Université de Stellenbosch (SU). «
Quand j’ai appris que cette jeune fille très performante venait de Wentworth,
j’ai tout de suite compris pourquoi elle n’avait pas postulé à l’université.
Les communautés pauvres ont des sociologies complexes qui doivent être prises
en compte », a expliqué le professeur Jansen.
Réalisant que Kim était
sans aucun doute très apte pour des études supérieures, le professeur Jansen
s’est renseigné auprès des services de soutien financier de SU. En quelques
minutes, Kim s’est vu offrir une bourse couvrant entièrement ses frais, pour
des études complète en sciences actuarielles, son hébergement et tous ses repas
entierement payés. « Kim est, sans aucun doute, un génie », a déclaré le
professeur Jansen. « C’est pourquoi je suis ravi que SU ait changé sa vie
avec cette opportunité. »
Déterminé à réussir
Dans sa deuxième semaine
sur le campus de Stellenbosch, Kimberley est encore un peu dépassée par le
changement radical dans sa vie, mais elle s’adapte lentement mais sûrement à sa
nouvelle vie d’étudiante. « J’aime ça ici, et tout le monde est sympathique.
Tout le monde à Wentworth est fier de moi », dit la nouvelle arrivante,
ajoutant qu’elle est la première personne de sa famille à atteindre l’université.
Elle s’est toujours tenue
à l’écart des maux sociaux tels que la drogue, les gangs et la violence dans sa
région natale, dit-elle, et, en lieu de cela, s’est concentrée sur ses travaux
scolaires et a étudié dur pour obtenir les meilleures notes. « Donc, quand je
n’ai pas obtenu de financement du Programme national d’aide financière aux
étudiants, j’étais triste au début parce que je voulais aller à l’université.
Mais ensuite, je l’ai accepté, j’ai oublié de postuler à toute université et
j’ai pensé à trouver un emploi. N’importe quel travail aurait été bien pour moi
», dit Kim d’une voix douce.
Elle est extrêmement
reconnaissante envers le professeur Jansen et envers SU, de lui avoir donné
cette opportunité, ainsi qu’envers Emily O’Ryan, un diplômée de SU, qui lui a
fait visiter le campus et l’a aidée à s’installer à la résidence Nemesia à son
arrivée à Stellenbosch.
Maintenant que les cours
battent leur plein, ce genie des chiffres dit qu’elle trouve ses classes
intéressantes. Elle est motivée à travailler fort et à terminer ses études,
puis à exercer la profession d’actuaire. « Un jour, je serai actuaire
professionnelle, je gagnerai un bon salaire et j’achèterai une maison », dit
Kim. « Je ne sais pas où je vais m’installer... peut-être que je m’attacherai
au Cap. Et j’aiderai les autres gens de Wentworth qui veulent étudier, mais qui
n’ont pas d’opportunité comme moi. »
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