OPPOSITION’S ELECTORALISTS CONTINUE TO GESTICULATE, BUT THE GABONESE PEOPLE MUST KNOW THAT ANY DICTATORSHIP IS DOOMED TO FAILURE! LES ÉLECTORALISTES DE L’OPPOSITION CONTINUENT DE GESTICULER, MAIS LE PEUPLE GABONAIS DOIT SAVOIR QUE TOUTE DICTATURE EST VOUÉE À L’ÉCHEC!
English
version
There is supposed
to be a presidential election in Gabon in 2023. As a result, we can already
witness that many members of the opposition who have no chance to win this
election and have been quiet for the past decade, are now announcing their
candidacy to that presidential election.
Dear
readers, every dictatorship will kill and destroy everything that may threaten
its power. It will destroy activists, politicians, and every citizen that can
end its rule. But for all its repression, history tells us that every dictatorship
is doomed to fail.
dictatorship
is doomed to fail everywhere and every time it is tried, because it fails to
take into account an important truth of human nature: the yearning for every
person to be independent and free.
On average,
democracies outperform dictatorships in terms of long-term social and economic
growth as well social, economic and political stability. The only dictatorships
that have tended to succeed short term, had been those with a clear history of
less-corruption, less-exploitation etc., in the Singapore model of Lee Kwan Yew.
But in the end, even Singapore became a functioning democracy.
Dictatorships
such as Nazi Germany, fascist Italy, Taiwan, South Korea and Singapore of the 60s,
Chile under Pinochet, etc., all ultimately succeeded by transforming themselves
as democracies. In a dictatorship, the system has to pay many people off to
stay in power by buying loyalty. But in a democracy, it is voters who must be
satisfied, and this requires the successful delivery of public projects. In a
dictatorship, they have to pay off their oligarch buddies, or the army, or the
members of their vast ruling party. Each one of those special interest groups
asks for a lot more than a voter asks for in a democracy. Hence, dictatorships
are forced to squander a big share of state resources in direct payouts to the regime
supporters. In a democracy, just build bridge, schools, hospitals etc. end the
people would be happy.
In a
democracy, if someone loses power, they simply become part of the minority
party. In a dictatorship, if someone loses power, there is a fair chance that
they will be riddled with bullets. As a consequence, losing power means losing
everything for a dictator, and this gives to the dictator an incentive to
increase payouts to regime supporters by huge amounts, as a form of insurance.
If a country is ever faced with an opportunity for long-term gain at the
expense of short-term pain (e.g. deficit reduction, or curbing wasteful public
works projects), a dictator is unlikely to take that opportunity, as for them,
prosperity in the long term is not worth losing power.
Dear
readers, no matter how clever a dictatorial regime might be, the logic of their
political survival will force them to always choose the short-term over the
long-term. This is why such regimes always fail. Their objectives are political
survival and not the good of the nation.
Version française
Une élection
présidentielle est sensée avoir lieu au Gabon en 2023. En conséquence, nous
pouvons déjà voir que de nombreux membres de l’opposition qui n’ont aucune
chance de remporter cette élection et qui ont été silencieux au cours de la
dernière décennie, annoncent maintenant leur candidature à cette élection
présidentielle.
Chers lecteurs, toute
dictature tuera et détruira tout ce qui peut menacer son pouvoir. Elle détruira
les militants, les politiciens et tous les citoyens qui peuvent mettre fin à
son règne. Mais malgré toute cette répression, l’histoire nous dit que toute
dictature est vouée à l’échec.
La dictature est vouée à
l’échec partout et à chaque fois qu’elle est tentée, parce qu’elle ne tient pas
compte d’une vérité importante de la nature humaine : l’aspiration à ce que
chaque personne soit indépendante et libre.
En moyenne, les
démocraties surpassent les dictatures en termes de croissance sociale et
économique à long terme ainsi que de stabilité sociale, économique et
politique. Les seules dictatures qui ont eu tendance à réussir à court terme, ont
été celles qui avaient une historique claire de moins de corruption, moins
d’exploitation, etc., dans le modèle singapourien de Lee Kwan Yew. Mais en fin
de compte, même Singapour est devenue une démocratie fonctionnelle.
Des dictatures telles que
l’Allemagne nazie, l’Italie fasciste, Taïwan, la Corée du Sud et Singapour des
années 60, le Chili sous Pinochet, etc., ont toutes finalement réussi en se
transformant en démocraties. Dans une dictature, le système doit payer beaucoup
de gens pour rester au pouvoir en achetant la loyauté. Mais dans une
démocratie, ce sont les électeurs qui doivent être satisfaits, et cela
nécessite la réalisation réussie de projets publics. Dans une dictature, ils
doivent récompenser leurs copains oligarques, ou de l’armée, ou les membres de
leur vaste parti au pouvoir. Chacun de ces groupes d’intérêts spéciaux demande
beaucoup plus que ce qu’un électeur sollicitate dans une démocratie. Par
conséquent, les dictatures sont obligées de gaspiller une grande partie des
ressources de l’État en paiements directs aux partisans du régime. Dans une
démocratie, il suffit de construire des ponts, des écoles, des hôpitaux, etc.
et le peuple serait heureux.
Dans une démocratie, si
quelqu’un perd le pouvoir, il devient simplement membre du parti minoritaire.
Dans une dictature, si quelqu’un perd le pouvoir, il y a de fortes chances
qu’il soit criblé de balles. En conséquence, perdre le pouvoir signifie tout perdre
pour un dictateur, ce qui incite le dictateur à augmenter les paiements aux
partisans du régime par d’énormes montants, comme une forme d’assurance. Si un
pays est un jour confronté à une opportunité de gain à long terme au détriment
de difficultés à court terme (par exemple, la réduction du déficit ou la
réduction des projets de travaux publics inutiles), il est peu probable qu’un
dictateur saisisse cette opportunité, car pour lui, la prospérité à long terme
ne vaut pas la peine de perdre le pouvoir.
Chers lecteurs, peu
importe à quel point un régime dictatorial peut paraitre habile, la logique de
leur survie politique les obligera à toujours choisir le court terme plutôt que
le long terme. C’est pourquoi de tels régimes échouent toujours. Leurs objectifs
sont la survie politique et non le bien de la nation.
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