SOLIDARITY IN OKOUKOUTISM. JEAN EYEGHE-NDONG, THE LAST OF THE TURNCOATS! SOLIDARITÉ DANS L’OKOUKOUTISM. JEAN EYEGHE-NDONG, LE DERNIER DES TRANSHUMANS!
English
version
Can one support during a career, a
political regime; then for 10 years decry this political regime; to finally
deny himself again by going back to support the same political regime, while
professing to have been sincere and honest throughout this trajectory?
To this question, if you answer with a no,
it is because you are someone thoughtful and rational. On the other hand, if
you answer with a resounding yes, it is because you are practicing politics in
Gabon!
The main sport in Gabon is not football as
elsewhere, but political turning of coat. It is ubiquitous; whether one is in
local assemblies, in workers' unions, in parliament and in political parties;
one day one is with the Bongo regime, then they go in the opposition to better
return in the regime’ skirt.
Political turning of coat in Gabon is only
the tip of the corruptive iceberg in the country's political environment.
Indeed, the climate of political turning of coat is a strategy of decay of the
national political scene, in order to permanently deprive the Gabonese citizen
of their ability and right to dismiss political leaders unworthy of their
mandates, in the greatest democratic transparency; at all levels of
responsibility.
Dear friends, when the entire political
world is deemed unreliable and rotten, then the impostors can rule eternally
because the people are confused by the chaos caused by turncoats.
The recipe is well known: after the
appointment of Jean Eyeghe-Ndong, considerable means will be offered to him so
that he could go do social actions in his political constituency, just to tell
the recalcitrant "you see, thanks to the Bongos you can eat a little
turkey".
When the Gabonese people are only
confronted with politicians whose periodic migration from one camp to another,
in search of financial spaces more favorable to their personal interests, is
the only motivation, how do we expect the political environment not to be
perverted?
With Jean Eyeghe-Ndong, the Gabonais have
just witnessed a classic act of turning coat made up of episodes of denials of
the Bongo regime, reversals towards the opposition, militant and rowdy rallies with
the opposition, to the point of becoming more opponent than the opponents; then
after having benefited from the credit of the people as an opponent, turn around
again to join the government realm with the hope of benefiting from some
personal advantages. What can be done with such politicians? People without
ethics, morals, stable leadership or vision cannot lead the country anywhere.
The Gabonese people are therefore more than ever alone. It is this feeling that
the regime and the turncoats want to create! So far, they are succeeding.
Version française
Peut-on soutenir pendant une
carrière, un régime politique ; puis pendant 10 ans décrier ce régime
politique ; pour finalement se renier à nouveau en allant soutenir le même
régime politique, en professant avoir été sincère et honnête tout au long de
cette trajectoire ?
A cette question, si vous répondez
par un non, c’est que vous êtes quelqu’un de réfléchi et de rationnel. En
revanche, si vous répondez par un retentissant oui, c’est que vous faites de la
politique au Gabon !
Le sport roi au Gabon n’est
point le football comme ailleurs, mais la transhumance politique. Elle est ubiquitaire ;
que l’on soit dans les assemblées locales, dans les syndicats de travailleurs,
au parlement et dans les partis politiques ; un jour on est avec le régime
Bongo, puis on fait un tour dans l’opposition pour mieux revenir dans les
jupons du pouvoir.
La transhumance politique au
Gabon, n’est que la partie visible de l’iceberg corruptif qui sévit dans le
milieu politique du pays. En effet, le climat de transhumance politique est une
stratégie de pourrissement du milieu politique national, afin d’ôter en permanence
au citoyen Gabonais sa capacité et son droit à révoquer les responsables politiques
indignes de leurs mandats, dans la plus grande transparence démocratique ;
et ce, à tous les niveaux de responsabilités.
Chers amis, quand tout le
monde politique est jugé non fiable et pourri, alors les imposteurs peuvent
diriger éternellement car le peuple est déboussolé par la confusion que cause
la transhumance.
La recette est bien connue :
après la nomination de Jean Eyeghe-Ndong, des moyens considérables vont lui être
offert pour qu’ils aillent faire des actions sociales dans son périmètre politique,
histoire de dire aux récalcitrants « vous voyez, grâce aux Bongo vous
pouvez manger un peu de dindon ».
Quand le peuple Gabonais n’est
confronté qu’a des politiciens dont la migration périodique d’un camp à l’autre,
à la recherche d’espaces financiers plus favorables à leurs intérêts personnels,
est la seule motivation, comment voulez-vous que le milieu politique ne soit
pas perverti ?
Avec Jean Eyeghe-Ndong, les Gabonais
viennent d’assister à un acte classique de transhumance fait d’épisodes de
reniements du régime Bongo, de revirements vers l’opposition, de ralliements militants
et tapageurs à l’opposition, au point de devenir plus opposant que les
opposants ; puis après avoir bénéficié du crédit du peuple en tant qu’opposant,
tourne à nouveau casaque pour rejoindre la mouvance gouvernementale avec
l’espoir de bénéficier de quelques avantages personnels. Que peut-on faire avec
des politiciens pareils ? Des gens sans éthique, morale, direction ou
vision stables, ne peuvent mener le pays nulle part. Le peuple Gabonais est
donc plus que jamais seul. C’est ce sentiment que veulent créer et le pouvoir,
et les transhumans! Jusqu’ici, ils y parviennent.
Gabonenervant, ces promus au HCG de la République n'ont ils pas atteints pour certains l'âge de la retraite ???
ReplyDeleteLes nominations discrétionnaires d’un chef d’Etat ne sont pas soumises aux limites d’âge. Ces Hauts Commissaires font partie du cabinet présidentiel et non du fonctionnariat de la république.
DeleteLes nominations discrétionnaires d’un chef d’Etat ne sont pas soumises aux limites d’âge. Ces Hauts Commissaires font partie du cabinet présidentiel et non du fonctionnariat de la république.
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