THE LAST POLITICAL MIGRANT! LE DERNIER MIGRANT POLITIQUE !
English version
The term transhumance comes
from trans which means on the other side, and humus which is the earth in
Latin. Therefore a transhumant is someone who migrates from one territory to
another periodically. They are a migrant, a nomad.
What motivates transhumants?
But let's see; what else but
the search for greener pasture to graze the plentiful grass?
In the Gabonese political
world, transhumance results in the denials and reversals of people who can
leave the most radical opposition to join the most abject regime in power, and
put themselves at its service without blinking. All shame brushed aside, these
people indulge in a disconcerting spectacle of opportunism in a quest for petty
material advantages. Charles Mba is the latest sad illustration of this.
Transhumants allow those in
power to organize confusion, blur the cards and sow doubt in the minds of
Gabonese. At the same time, the Bongo government uses these transhumants, the
promotion of whom it has itself often programmed, as proof of the regime's desire
for political openness.
But in reality, the
government continues to turn its back on the demands expressed by the majority
of Gabonese. It refuses to open itself to any prospect of credible political change.
From its many failures, it has learned no lessons, and continues to use the
same tricks: false dialogue with false representatives of the people, to arrive
at false solutions that enrich a few and impoverish the majority.
So goes the Bongos’ Gabon!
Version française
Le terme transhumance vient de
trans qui veut dire de l’autre côté, et de humus qui est la terre en Latin. Par
conséquent un transhumant est quelqu’un qui effectue des migrations d’un
territoire a un autre de façon périodique. C’est un migrant, un nomade.
Qu’est-ce qui motive les
transhumants ?
Mais voyons ; quoi d’autre
que la recherche de pâturage plus verdoyant pour y brouter l’herbe grasse ?
Dans le monde politique
gabonais, la transhumance se traduit par les reniements et revirements de
personnes qui peuvent quitter l’opposition la plus radicale pour rejoindre le
pouvoir le plus abject, et se mettre à son service sans sourciller. Toute honte
bue, ces personnes se livrent à un spectacle déconcertant d’opportunisme dans
une quête de mesquins avantages matériels. Charles Mba en est la dernière triste
illustration.
Les transhumants permettent
aux tenants du pouvoir d’organiser la confusion, de brouiller les cartes et de semer
le doute dans les esprits des Gabonais. Par la même occasion, le pouvoir Bongo
se sert de ces transhumants dont il a lui-même souvent programmé la promotion,
comme la preuve d’une volonté d’ouverture politique du régime.
Mais dans la réalité, le
pouvoir continue de tourner le dos aux revendications exprimées par la majorité
des Gabonais. Il refuse de s’ouvrir à toute perspective d’alternance politique
crédible. De ses nombreux échecs, il n’en tire aucune leçon, et continue
d’utiliser les mêmes subterfuges : faux dialogue avec des faux représentants du
peuple, pour arriver à de fausses solutions qui enrichissent un petit nombre et
appauvrissent la majorité.
Ainsi va le Gabon des bongo !
Comments
Post a Comment