THE TWO GREAT SILENCES OF THE GABONESE JUDICIAL SYSTEM! LES DEUX GRANDS SILENCES DE L’APPAREIL JUDICIAIRE GABONAIS !

 




 

 English version

 

The functioning efficacy of a quality judicial system is based on a balance of responsibilities between public decision-makers and all legal professionals. This means that the judicial system must be driven above all by the will of all its actors to serve the community, and all users, in a fair and equitable manner; to safeguard the public interest. When the public interest is at stake, a good judicial system must absolutely take matters into its own hands. But in Gabon, things are different.

 

On May 30, 2022, the former Miss France 2000, Sonia Rolland, whose mother is Rwandan, was indicted in France by the Central Office for the Suppression of Major Financial Crime (OCRGDF), on charges of concealment of laundering of embezzled Gabonese public funds. French investigators were looking into an apartment that Omar Bongo had offered her in 2003. This apartment had cost 800,000 euros, or nearly 526 million FCFA.

 

The most bizarre thing is that it is the French justice system that is interested in the misappropriation of Gabonese public funds, while the judicial system of Gabon is slumbering in its deepest sleep and is not moved by this case. To date, no statement, no communiqué, emanates from the Gabonese authorities.

 

On June 14, 2022, the godfather of the Corsican mafia Michel Tomi, was indicted in Paris by a French investigating judge, for concealment of breach of trust. He is accused of having improperly received more than 8.3 million euros in commissions (or 5.5 billion FCFA), in a contract he served as an intermediary between the presidency of Gabon, of which Michel Tomi is very close, and the aeronautics company CS aviation; for the fitting out of the presidential aircraft. It should also be noted that in Gabon, Michel Tomi is at the head of the Kabi group, which includes casinos, a construction company, and an airline: Afrijet.

 

While the anti-money laundering body, Tracfin, conducted an investigation demonstrating that Michel Tomi had issued cheques whose recipients were close to the Gabonese presidency; the Gabonese judicial system does not talk about it at all. However, the damage is being done to Gabon. How is it possible that the Gabonese judicial system has no interest in this case, which directly involves the country?

 

 

 

 

 

Version française

 

Le fonctionnement efficace d'un système judiciaire de qualité repose sur un équilibre des responsabilités entre les décideurs publics et tous les professionnels de la justice. Ce qui veut dire que le système judiciaire doit être avant tout animé par la volonté de tous ses acteurs de servir la collectivité, et tous les usagers, de manière juste et équitable ; pour préserver l’intérêt public. Quand l’intérêt public est mis en cause, un bon système judiciaire doit absolument s’autosaisir. Mais au Gabon, les choses se passent différemment.

 

Le 30 mai 2022, l’ancienne Miss France 2000, Sonia Rolland, dont la mère est Rwandaise, a été mise en examen en France par l'Office central de répression de la grande délinquance financière (OCRGDF), sur des accusations de recel de blanchiment de détournement de fonds publics gabonais. Les enquêteurs Français se penchaient sur un appartement que lui avait offert en 2003 Omar Bongo. Cet appartement avait couté 800000 euros, soit près de 526 millions de FCFA.

 

Le plus bizarre est que c’est la justice française qui s’intéresse à un détournement de fonds publics gabonais, alors que le système judiciaire du Gabon dort de son sommeil le plus profond et ne s’émeut nullement de cette affaire. A ce jour, aucune déclaration, aucun communiqué, n’émanent des autorités gabonaises.

 

Le 14 juin 2022, le parrain de la mafia Corse Michel Tomi, a été mis en examen à Paris par un juge d’instruction français, pour recel d’abus de confiance. Il est accusé d’avoir perçu indûment plus de 8,3 millions d'euros de commissions (soit 5,5 milliards de FCFA), dans un marché passé grâce à son entregent entre la présidence du Gabon, dont Michel Tomi est très proche, et la société d’aéronautique CS aviation ; pour l’aménagement de l’avion présidentiel. Signalons aussi qu’au Gabon, Michel Tomi est à la tête du groupe Kabi, qui regroupe des casinos, une entreprise de BTP, et une compagnie aérienne : Afrijet.

 

Alors que l’organisme de lutte contre le blanchiment, Tracfin a mené une enquête démontrant que Michel Tomi avait émis des chèques dont les destinataires étaient des proches de la présidence Gabonaise ; le système judiciaire Gabonais n’en parle absolument pas. Pourtant, le préjudice est porté envers le Gabon. Comment est-il possible que le système judiciaire Gabonais ne s’intéresse nullement à ce dossier qui implique directement le pays ?

Comments

Popular posts from this blog

GAGAN GUPTA’S MASTERFUL TRICK! LA MAGISTRALE ENTOURLOUPE DE GAGAN GUPTA !