DID YOU KNOW THIS? THE CATHOLIC CHURCH WAS DIRECTLY INVOLVED IN THE TRIANGULAR TRADE OF AFRICANS DURING SLAVERY! LE SAVIEZ-VOUS ? L’ÉGLISE CATHOLIQUE A PARTICIPÉ DIRECTEMENT AU COMMERCE TRIANGULAIRE DES AFRICAINS PENDANT L’ESCLAVAGE!
English version
Dear readers, above is a document written in Latin on 8 January 1454, whose
original copy is located in the Portuguese national archives in Lisbon. This
document is a papal bull legally granting Portugal the right to enslave any and
all people they encounter south of Cape Bojador, on the coast of Western Africa.
About midway through the bull, the Pope declares all Sub-Saharan
Africans henceforth be held in perpetual slavery. Below is the official English
translation taken from the book “European Treaties bearing on the History of
the United States and its Dependencies to 1648. Carnegie Institution of
Washington, Washington, D.C.: 1917, p. 23.
“We therefore, weighing all and singular the premises with due
meditation, and noting that since we had formerly by other letters of ours
granted among other things free and ample faculty to the aforesaid King
Alfonso—to invade, search out, capture, vanquish, and subdue all Saracens and
pagans whatsoever, and other enemies of Christ wheresoever placed, and the
kingdoms, dukedoms, principalities, dominions, possessions, and all movable and
immovable goods whatsoever held and possessed by them and to reduce their
persons to perpetual slavery.”
In this document, Pope Nicolas V argues that slavery serves as a
natural deterrent and as a Christianizing influence to “barbarous” behavior
among pagans. Using this logic, that Pope issued a mandate to the Portuguese
king, Alfonso V, and instructed him to invade, search out, capture, vanquish,
and subdue all Saracens and pagans whatsoever and to reduce their persons to
perpetual slavery, and to apply and appropriate to himself and his successors
the kingdoms, dukedoms, counties, principalities, dominions, possessions, and
goods, and to convert them to his and their use and profit.
Furthermore, the Church’s position on slave trade led the Bishop of
Algarve in 1446 to go down into the annals of history as having sent out a
caravel to West Africa for slave kidnapping and capturing. This Bishop of the
Algarve was not alone in the involvement of the Church's highly placed clerics
in the slave trade. Other spiritual potentates were shareholders in voyages
made in Africa by many slave traders. The cardinal Infante Enrique, brother of
king Philip III of Spain, was through his secretariat a formidable trader in
slaves to Buenos Aires, Argentina during the early 17th century.
The popes kept the institution of slavery and the slave trade alive for
many centuries with their practice of keeping slaves in the Papal States for
the papal Galleys. There are records which show that from the
fifteenth to the eighteenth centuries some of the popes were personally
involved in the purchase and use of Galley-slaves for the Pontifical squadron
in the almost continuous warfare with Saracens or Turks. Pope Urban VIII was
also deeply involved in the traffic in slaves during his Pontificate. His
participation in the slave trade is evident in the fact that Urban VIII commanded
his Treasurer General Monsignor Durazzi in 1629 to buy 40 slaves for the
maintenance of the papal Fleets in the Papal States.
Over and above all, it is on record that all the Portuguese’s Transatlantic slave-ships, which carried Black Africans from the West African Atlantic to their land of enslavement in Brazil and in the Spanish Americas bore Catholic names and those of the Saints of the Holy Roman Catholic Church. For instance, many of these Transatlantic slave ships bore either the names of the Blessed Virgin Mary like “Our Lady of Misericordia” or those of the Saints such as St. Anthony of Padua, St. Michaels (São Miguels), St George and St. James. Some even bore the name of Jesus such as “The Good Jesus” (Bom Jesus) etc.
Thus, out of the 43 ships which carried slaves under the flag of the
company of Grão-Para and Maranhão, all had the names of saints except for two,
Delfin and Africana. On board of these slave ships
bearing Catholic holy names were undeniably also monks and priests, who
blessed and sprinkled the slave-ships with holy water before embarkation and closed
their eyes in the face of the inhuman sufferings of the Africans.
Version française
Chers lecteurs, ci-dessus
est un document écrit en latin le 8 janvier 1454, dont l’exemplaire original se
trouve aux archives nationales portugaises de Lisbonne. Ce document est une bulle
papale accordant légalement au Portugal le droit d’asservir toutes les
personnes que ses explorateurs rencontreraient au sud du cap de Bojador, sur la
côte de l’Afrique de l’Ouest.
Vers le milieu de la
bulle, le Pape déclare que tous les Africains subsahariens sont désormais susceptibles
d’être maintenus en esclavage perpétuel. Vous trouverez ci-dessous la
traduction française d’un extrait de cette
« Nous avions jadis,
par de précédentes lettres, concédé au Roi Alphonse du Portugal, entre autres
choses, la faculté pleine et entière d’attaquer, de conquérir, de vaincre, de
réduire et de soumettre tous les sarrasins (c’est-à-dire les Africains), païens
et autres ennemis du Christ où qu’ils soient, avec leurs royaumes, duchés,
principautés, domaines, propriétés, meubles et immeubles, tous les biens par
eux détenus et possédés, de réduire leurs personnes en servitude perpétuelle,
(...) de s’attribuer et faire servir à usage et utilité ces dits royaumes,
duchés, contrés, principautés, propriétés, possessions et biens de ces
infidèles sarrasins (Africains) et païens. »
Dans ce document, le pape
Nicolas V soutient que l’esclavage sert de dissuasion naturelle et d’influence
christianisante sur les comportements « barbares » chez les païens. Utilisant
cette logique, ce pape a donné un mandat au roi portugais, Alphonse V, et lui a
ordonné d’envahir, de rechercher, de capturer, de vaincre et de soumettre tous
les Sarrasins et les païens quels qu’ils soient et de réduire leurs personnes à
l’esclavage perpétuel, et d’appliquer et de s’approprier à lui-même et à ses
successeurs les royaumes, duchés, comtés, principautés, dominions, possessions
et biens, et de les convertir à son
utilisation et à leur profit.
En outre, la position de
l’Église sur la traite des esclaves a conduit l’évêque de l’Algarve en 1446 à
entrer dans les annales de l’histoire comme ayant envoyé une caravelle en
Afrique de l’Ouest pour l’enlèvement et la capture d’esclaves. Cet évêque de l’Algarve
n’était pas le seul parmi les clercs les plus hauts placés de l’Église à s’impliquer
dans la traite des esclaves. D’autres potentats spirituels étaient actionnaires
des compagnies mandatant des expéditions effectuées en Afrique par de nombreux
marchands d’esclaves. Le cardinal Enrique Infante, frère du roi Philippe III
d’Espagne, était par l’intermédiaire de son secrétariat un formidable marchand
d’esclaves à Buenos Aires, en Argentine, au début du 17ème siècle.
Les papes ont maintenu
l’institution de l’esclavage et de la traite des esclaves en activité pendant
de nombreux siècles avec leur pratique de garder des esclaves dans les États
pontificaux pour les galères papales. Il existe des documents qui montrent que du
XVe au XVIIIe siècle, certains papes ont été personnellement impliqués dans
l’achat et l’utilisation d’esclaves pour l’escadron pontifical dans la guerre
presque continue avec les Sarrasins ou les Turcs. Le pape Urbain VIII a
également été profondément impliqué dans le trafic d’esclaves pendant son
pontificat. Sa participation à la traite négrière est évidente dans le fait
qu’Urbain VIII a ordonné à son trésorier général Monseigneur Durazzi en 1629
d’acheter 40 esclaves pour l’entretien des flottes papales dans les États
pontificaux.
Par-dessus tout, il est
notoire que tous les navires négriers transatlantiques portugais, qui
transportaient les Africains noirs de l’Atlantique ouest-africain vers leur
terre d’esclavage au Brésil et dans les Amériques ibériques, portaient des noms
catholiques et ceux des saints de la Sainte Église catholique romaine. Par
exemple, beaucoup de ces navires négriers transatlantiques portaient soit les
noms de la Bienheureuse Vierge Marie comme « Notre-Dame de Miséricorde »,
soit ceux des saints tels que Saint Antoine de Padoue, Saint-Michel (São Miguel),
Saint Georges et Saint-Jacques. Certains portaient même le nom de Jésus comme
« Le Bon Jésus » (Bom Jésus) etc.
Ainsi, sur les 43 navires
qui transportèrent des esclaves sous pavillon de la compagnie de Grão-Para et
Maranhão, tous avaient des noms de saints sauf deux, le Delfin et l’Africana. À
bord de ces navires négriers portant des noms saints catholiques voyageaient
indéniablement aussi comme membre d’équipage, des moines et des prêtres, qui
bénissaient et aspergeaient les navires négriers d’eau bénite avant
l’embarquement et fermaient les yeux face aux souffrances inhumaines des
Africains.
Comments
Post a Comment