THE HIERARCHY OF CONDOLENCES ILLUSTRATES THE HYPOCRISY OF TODAY'S GABONESE! LA HIÉRARCHIE DES CONDOLÉANCES ILLUSTRE L’HYPOCRISIE DES GABONAIS D’AUJOURD’HUI !

 



 English version

 

There is an adage that says: "If you want to know the deep cultural values of a people, observe their behavior in the face of death in their community".

 

If many Gabonese still read the newspaper L'Union, it is often to learn about the content of its obituary pages; to find out if they have lost a relative or friend.

 

Thus, by browsing the obituary pages of the publications of the newspaper l'Union of July 6 and 7, we noticed the following:

 

             Out of a total of 108 obituaries or messages of condolence, 53 were dedicated to Mrs. Marie Thérèse Ndjaba, the mother of Henri-Claude Oyima, CEO of BGFI Bank and scion of the Bongo family; a percentage of 49% of the total, i.e. half of all messages.

 

             Out of a total of 108 messages, 9 were dedicated to Alain Ondo, a professor of medicine and specialist in the field of sickle cell disease; a percentage of 8%.

 

Dear readers, empirically and without engaging in a fundamental sociological debate, we can conclude that in the scale of current values of Gabonese people, the pain of Henri-Claude Oyima receives more attention from all the tartuffes of the republic than that of a professor of medicine whom everyone knew and whose work will remain more important for posterity and the alleviation of popular medical suffering.

 

This is seriously to ponder. The Gabonese people are becoming denatured in a worrying way.

 

 

 

 

Version française

 

Un adage dit : « si vous voulez connaitre les valeurs culturelles profondes d’un peuple, observer leur comportement devant la mort dans leur communauté ».

 

Si de nombreux Gabonais lisent encore le journal L’Union, c’est souvent pour prendre connaissance du contenu de ses pages nécrologiques ; afin de savoir s’ils ont perdu un parent ou un ami.

 

Ainsi, en parcourant les pages nécrologiques des parutions du journal l’Union du 6 et du 7 Juillet dernier, nous avons remarqué ce qui suit :

 

·         Sur un total de 108 avis de décès ou de messages de condoléances, 53 était dédiés á madame Marie Thérèse Ndjaba, la mère de Henri-Claude Oyima le PDG de BGFI Bank et scion de la famille Bongo; soit un pourcentage de 49% du total, c’est-à-dire la moitié de tous les messages.

 

·         Sur un total de 108 messages, 9 étaient dédiés à Alain Ondo, professeur agrégé de médecine et spécialiste dans le domaine de la drépanocytose ; soit un pourcentage de 8%.

 

Chers lecteurs, de manière empirique et sans se lancer dans un débat sociologique de fond, nous pouvons de but en blanc conclure que dans l’échelle des valeurs actuelles des Gabonais, la douleur d’Henri-Claude Oyima reçoit plus l’attention de tous les tartuffes de la république que celle d’un professeur agrégé de médecine que tout le monde connaissait et dont les travaux resteront plus importants pour la postérité et l’allègement des souffrances médicales populaires.

 

Ceci est sérieusement à méditer. Le peuple Gabonais est en train de se dénaturer de manière inquiétante.

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