TO THE ZEALOUS CIVIL SERVANTS OF HAUT-OGOOUÉ: BE CAREFUL, AVOID INSULTING THE FUTURE! AUX CADRES ZÉLÉS DU HAUT-OGOOUÉ : ATTENTION, ÉVITEZ D’INSULTER L’AVENIR!
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English version
Omar Bongo has done a lot of damage to
Gabon; but in the opinion of this blog, history will prove that the people who
have suffered the most from the Bongo regime will be the compatriots of
Haut-Ogooué. Indeed, Omar Bongo has locked them into a patrimonial logic of
power.
As a reminder, a patrimonial logic
refers to a process of creation and renewal of a phenomenon, ensuring its
continuity in space and time. Indeed, over its 56 years in power, the Bongo
regime ended up persuading our compatriots from Haut-Ogooué that it was in
their interest to consider this regime as theirs and to defend it with zeal
because without this regime they would be at the mercy of the supposed
vindictiveness of other Gabonese.
Through this continual brainwashing,
many compatriots of Haut-Ogooué unfortunately allow themselves to be
manipulated by the regime and take the risk of assuming responsibility and
therefore of endorsing the failure of a system that has brought them only
misery and suffering.
Yes, Haut-Ogooué contains within it
miserable communes and departments. Its inhabitants must no longer accept that
they are made to be passive accomplices in the suffering of an entire people. They
may now be dignified and proud like all other Gabonese.
Dear compatriots of Haut-Ogooué, by happenstance,
your region is that of the Bongos; but together, let us defend Gabon which is
eternal and not the men and systems that come and go.
Dear compatriots of Haut-Ogooué, we
must never insult the future. When you are afraid of the Bongos losing power,
you condemn Gabon to the status quo, and you compromise our collective future.
Opposing the Bongos does not mean opposing Haut-Ogooué; for compatriots of this
province have also been fighting the Bongos since the beginning.
To fight the Bongos is to fight for a
freer, fairer, more equitable and more democratic society. This is the future!
After 56 years in power, the Bongos
are in a situation of great potential instability: the significant
impoverishment and the many dissatisfactions of the population, as well as the
high level of corruption and the growing frustrations of part of the population,
raise fears of the possibility of a major future crisis in the country.
The ruling regime is increasingly
divided; although it still dominates the political life, it is aware of its
lack of legitimacy and is weakened by internal rivalries for control of
resources and positions.
The longevity of the Bongo regime, its
manipulation of ethnic identities, its corruption and criminalization of elites
in all provinces, have fueled many frustrations. Honesty obliges us to consider
that if the possibility of political change under democratic conditions does
not yet exist in Gabon, there is a good chance that ordinary citizens, members
of the political class and/or elements of the security forces will choose the
option of insurrection to break the deadlock in the country. It is in this
sense that we advise the compatriots of Haut-Ogooué to avoid insulting the future,
because Gabon will be rebuilt without the Bongos.
In politics, you can't know what fate
has in store for you. So we must not insult the future by thinking that the
present order will be eternal!
Version française
Omar Bongo a fait beaucoup de tort au Gabon ;
mais de l’avis de ce blog, l’histoire prouvera que les gens qui auront le plus souffert
du régime Bongo seront les ressortissants du Haut-Ogooué. En effet, Omar Bongo
les a enfermé dans une logique patrimoniale du pouvoir.
A titre de rappel, une logique patrimoniale désigne
un processus de création et de renouvellement d’un phénomène, lui assurant la
continuité dans l’espace et le temps. En effet, au fil de ses 56 ans de
pouvoir, le régime Bongo a fini par persuader nos compatriotes originaires du
Haut-Ogooué, qu’il était dans leur intérêt de considérer ce régime comme étant le
leur et de le défendre avec zèle car sans ce régime ils seraient à la merci de
la supposées vindictes des autres Gabonais.
Par ce continuel lavage de cerveau, de
nombreux compatriotes du Haut-Ogooué se laissent malheureusement manipuler par
le régime et prennent le risque d’endosser la responsabilité et donc d'assumer
l'échec d'un système qui ne leur a apporté que misère et souffrance.
Oui, le Haut-Ogooué contient en son sein de
misérables communes et départements. Ses ressortissants ne doivent plus
accepter qu'on fasse d’eux des complices passifs de la souffrance de tout un
peuple. Qu’ils soient désormais dignes et fiers comme tous les autres Gabonais.
Chers compatriotes du Haut-Ogooué, le hasard a voulu que votre région soit celle des Bongo ;
mais ensembles, défendons le Gabon qui est éternel et non les hommes et les
systèmes qui passent.
Chers compatriotes du Haut-Ogooué, il ne faut
jamais insulter l’avenir. Quand vous avez peur que les Bongo perdre le pouvoir,
vous condamner le Gabon au statu quo, et vous compromettez notre devenir
collectif. S’opposer aux Bongo ne veut pas dire s’opposer au Haut-Ogooué ;
car des ressortissants de cette province combattent également les Bongo depuis
la nuit des temps.
Combattre les Bongo c’est se battre pour une
société plus libre, plus juste, plus équitable et plus démocratique. C’est cela
l’avenir !
Après 56 ans de pouvoir, les Bongo sont dans
une situation de grande instabilité potentielle : l’importante
paupérisation et les nombreuses insatisfactions de la population, ainsi que le
niveau élevé de corruption et les frustrations grandissantes d’une partie de la
population, font craindre la possibilité d’une crise majeure avenir dans le
pays.
Le régime au pouvoir est de plus en plus
divisé ; bien qu’il domine toujours la vie politique, il est conscient de
son manque de légitimité et est affaibli par des rivalités internes pour le
contrôle des ressources et des postes.
La longévité du régime Bongo, sa manipulation
des identités ethniques, la corruption et la criminalisation des élites de
toutes les provinces, ont nourri de nombreuses frustrations. L’honnêteté nous
oblige à considérer que si la possibilité d’un changement politique dans des
conditions démocratiques n’existe pas encore au Gabon, il y a de fortes chances
que des citoyens ordinaires, des membres de la classe politique et/ou des
éléments des forces de sécurité choisissent l’option de l’insurrection pour
sortir de l’impasse dans laquelle se trouve le pays. C’est en ce sens que nous
conseillons aux ressortissants du Haut-Ogooué d’éviter d’insulter l’avenir ;
car le Gabon se fera sans les Bongo.
En politique, on ne peut pas savoir ce que le
destin nous réserve. Il ne faut donc pas insulter l’avenir en pensant que l’ordre
actuel sera éternel!
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