ANTI-INTELLECTUALISM IS RAMPANT IN GABON! L’ANTI-INTELLECTUALISME SÉVIT AU GABON!
English
version
In Gabon, Albert Ondo-Ossa, Professor
of Economics, is today one of the few politicians to appeal to the thinking
skills of his compatriots. But even the Oliguist intellectuals bury their heads
in the sand when they analyze Albert Ondo-Ossa's words.
As proof, this blog received a note
from a reader with an advanced degree in Sociology and a hyper Oliguiste, who
told us that Albert Ondo-Ossa's analyses were unpatriotic because he would be
against the takeover of Assala and consequently he would be against the energy
independence of Gabon.
This blog took the time to remind the
eminent sociologist that his erudition, recognized by many Gabonese, should not
allow him to misinterpret Albert Ondo-Ossa's words, because he is not against
the purchase of Assala, but rather against the methods used by the transitional
regime to make this purchase. There is a huge difference between being against
the act of buying and being against the method used for that purchase.
Dear readers, if a homeless person
tells you that he wants a house to shelter his family, you would necessarily be
in favor of him getting a home; but if he is going to rob peaceful citizens in
order to have the money to buy this house, you would not find his criminal act
good, because you can support the intention of lodging but decry the method.
This is exactly what Albert Ondo-Ossa does with a lot of pedagogy.
The reaction of many Gabonese to
Albert Ondo-Ossa's analyses proves to us that in this country,
anti-intellectualism is widespread in society and is independent of social
classes and the degree of education of those who practice it. Anti-intellectualism
has even become a culture. There is a latent hatred for those who think and reason
differently.
In Gabon, people are encouraged to
hate and detest reason and even devalue it. These people proudly tell you that
Albert Ondo-Ossa must keep quiet because he is too abstract and speculative.
They oppose him to Brice-Clotaire Oligui-Nguema who in their eyes would be the
great pragmatist. It's ridiculous!
Anti-intellectualism is very visible
because it is populist, and its practitioners are screaming at the top of their
lungs a particularly militant and rigid Oliguism. But these people, especially
those who are educated, know deep down that their opinions, as persistent as
they tell us, are in fact only conjunctural. The day Brice-Clotaire
Oligui-Nguema leaves power, they will disown him faster than they can say CTRI.
Unfortunately, in Gabon, many of these
graduates regularly and dangerously swell the flow of the unemployed, the
frustrated, and the downtrodden of the republic. When Brice-Clotaire
Oligui-Nguema dangles a gift of a vehicle or an job in an office somewhere, it
encourages them to consider someone like Albert Ondo-Ossa as being cut off from
reality, and committed to pure abstraction, and not pragmatic enough. They even say he
is useless for the country.
Dear readers, the situation in the
country is serious and it starts with the brains of the Gabonese people!
Version
française
Au
Gabon, Albert Ondo-Ossa, Professeur Agrégé d’Economie, est aujourd’hui l’un des
rares politiciens à faire appel à la capacité de réflexion de ses compatriotes.
Mais, même les intellectuels Oliguistes font l’autruche quand ils analysent les
propos d’Albert Ondo-Ossa.
Pour
preuve, ce blog a reçu une note d’un lecteur très diplômé en Sociologie et
hyper Oliguiste, qui nous disait que les analyses d’Albert Ondo-Ossa étaient antipatriotiques
car il serait contre le rachat d’Assala et par voie de conséquence il serait
contre l’indépendance énergétique du Gabon.
Ce
blog a pris le temps de rappeler à l’éminent sociologue que son érudition,
reconnue par bien des Gabonais, ne devrait pas lui permettre de mal interpréter
les propos d’Albert Ondo-Ossa, car ce dernier n’est pas contre le rachat d’Assala,
mais plutôt contre les méthodes utilisées par le régime de la transition pour
faire cet achat. Il y a une énorme différence entre être contre l’acte d’achat
et être contre la méthode utilisée pour cet achat.
Chers
lecteurs, si un sans-abri vous dit qu’il veut une maison pour abriter sa
famille, vous seriez forcément pour qu’il acquiert un logis ; mais s’il va
cambrioler de paisibles citoyens pour avoir de l’argent pour s’offrir cette
habitation, vous ne trouverez pas son acte criminel bon, car vous pouvez
soutenir l’intention de se loger mais décrier la méthode. C’est exactement ce
que fait Albert Ondo-Ossa avec beaucoup de pédagogie.
La réaction
de nombreux Gabonais aux analyses d’Albert Ondo-Ossa nous prouve que dans ce pays,
l’antiintellectualisme est diffus dans la société, et est indépendant des
classes sociales et du degré d'instruction de ceux qui le pratiquent. L’antiintellectualisme
est même devenu une culture. Il y a une haine latente pour ceux qui réfléchissent
et pensent autrement.
Au
Gabon, on encourage les gens à haïr et détester la raison et même la dévaloriser.
Ces gens vous disent fièrement qu’Albert Ondo-Ossa doit
se taire car il est trop abstrait et spéculatif. Ils lui opposent Brice-Clotaire
Oligui-Nguema qui serait à leur yeux le grand pragmatique. C’est d’un ridicule !
L’antiintellectualisme
est très visible car populiste et ses pratiquant se déploient à tue-tête dans
un Oliguisme particulièrement militant et rigide. Mais ces gens, surtout ceux
qui sont instruits, savent au fond d’eux que leurs opinions aussi persistantes
qu’ils nous les assènent, ne sont en fait que conjoncturelles. Le jour où Brice-Clotaire
Oligui-Nguema quittera le pouvoir, ils le renieront plus vite que dire CTRI.
Malheureusement,
au Gabon, nombreux sont ces diplômés qui viennent grossir régulièrement et dangereusement
le flux des sans-emploi, des frustrés, et des déclassés de la république. Quand
Brice-Clotaire Oligui-Nguema leur fait miroiter un cadeau de véhicule ou de
placement dans une boite quelque part, cela les encourage à considérer quelqu’un
comme Albert Ondo-Ossa comme étant coupé des réalités, et engagé dans
l'abstraction pure, et pas suffisamment pragmatique. Ils le disent même inutile
pour le pays.
Chers
lecteurs la situation du pays est grave et cela commence par la cervelle des
Gabonais !
Bonjour !
ReplyDeleteLa plupart des gabonais l'ont constaté mais que faire face à cette situation ?Si les intellectuels qui sont sensés être le fil de lance dans une nation organisé jouent à l'Autriche lorsqu'une carotte est tendu, que faire? La majorité de la population a un dédain pour ces intellectuels qui utilisent leur savoir pour faire plaisir & servir le roi
Exactement. Nous avons du travail!
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