HAS BRICE-CLOTAIRE OLIGUI-NGUEMA EVEN READ THE CONSTITUTION HE HAD PROMULGATED? BRICE-CLOTAIRE OLIGUI-NGUEMA A-T-IL SEULEMENT LU LA CONSTITUTION QU’IL A LUI-MÊME FAIT PROMULGUER?
English version
The Gabonese
constitution, approved on 16 November 2024, says the following in its article
11:
Every citizen has the
right to life, to the free development of his or her personality, to the
respect for his or her dignity and physical and moral integrity. The cloning of
human beings is prohibited. All forms of torture, cruel, inhuman or degrading
treatment or punishment are prohibited.
Dear readers, when a
president of the Transition, who should abide by the constitution, casually
talks of torturing people as if this is something done routinely by himself and
the people who answer to him, we can only assume that he is part of an
apparatus that commits torture under the color of law enforcement against people
they take in custody. This is unacceptable.
Brice-Clotaire
Oligui-Nguema must understand that State-approved torture is bad for the country
as torture is prohibited by international law. The use of torture corrupts and
degrades the state which uses it, and the legal system which accepts and
authorizes it. When the state itself beats, extorts and kills by using torture,
it can no longer be said to rest on the foundation of morality and justice for
all. This becomes a rogue state.
Torture turns its victims
into hardened people, thirsty for revenge; instead of redeemable citizens
willing to live their lives as model citizens.
Dear readers, those who commit
torture in Gabon should be pariah of out society and not president of the Transition.
Version
française
La
constitution gabonaise, approuvée le 16 novembre 2024, dispose de ce qui suit en
son article 11:
Chaque
citoyen a le droit à la vie, au libre développement de sa personnalité, au
respect de sa dignité et de son intégrité physique et morale. Constitution
Gabonaise - 2024 5 Le clonage des êtres humains est interdit. Toutes formes de
tortures, de peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants sont
interdits.
Chers
lecteurs, quand un président de la Transition, qui devrait se conformer à la
constitution, parle avec désinvolture de torturer les gens comme si c'était
quelque chose que lui-même et ses subalternes faisaient régulièrement, on ne
peut que supposer qu'il fasse partie d'un appareil qui commet des tortures sous
le couvert de l'application de la loi contre les personnes qu'ils arrêtent.
C'est inacceptable.
Brice-Clotaire
Oligui-Nguema doit comprendre que la torture appliquée par l'État est mauvaise
pour le pays car elle est interdite par le droit international. L'utilisation
de la torture corrompt et dégrade l'État qui l'utilise, ainsi que le système judiciaire
qui l'accepte et l'autorise. Lorsque l'État lui-même bat, extorque et tue en
utilisant la torture, on ne peut plus dire qu'il repose sur le fondement de la
moralité et de la justice pour tous. Cela devient un État voyou.
La
torture transforme ses victimes en personnes endurcies, assoiffées de vengeance
; au lieu de citoyens rachetables prêt à vivre leur vie comme des citoyens
modèles.
Chers
lecteurs, ceux qui commettent des actes de torture au Gabon devraient être des
parias de notre société et non des présidents de la Transition.
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