MAYS-MOUISSI AND CHARLES MBA PRESENTED A ROSE COLORED ANALYSIS THAT IS CONTRACDICTED BY PAUL BIYA! MAYS-MOUISSI ET CHARLES MBA ONT PRÉSENTÉ UNE ANALYSE À L’EAU DE ROSE QUI EST CONTREDITE PAR PAUL BIYA!

 

 

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 English version

 

In their presentation on Gabon Television, the Minister of Economy Mays Mouissi and his colleague of Public Accounts Charles Mba, essentially affirmed that the Gabonese economy was doing well in terms of budget, i.e. tax revenues, public debt and prospects, i.e. the future.

 

However, in his speech at the CEMAC Extraordinary Summit on December 16, 2024, Cameroonian President Paul Biya said this:

 

As you know, the international environment, which has been particularly difficult in recent years, has had a significant impact on our public finances. According to recent data, our net foreign assets have declined significantly.

 

This situation is worrying and calls for urgent action on our part to reverse this curve.

 

You will recall that three years ago, we met by videoconference for a similar Summit, to enable our economies to recover from the adverse effects of the Covid-19 pandemic.

 

I feel that we have achieved this at the cost of many efforts and sacrifices. However, this positive dynamic does not seem to have persisted.

 

The many challenges facing our States and the urgent need to respond effectively to the expectations of our populations have sometimes led us to adopt urgent but inadequate measures to preserve the major macroeconomic balances of our countries, as well as the financial stability of the sub-region.

 

If nothing is done, according to various experts, we could face disastrous consequences, both for our countries and for our subregion. In my view, this is an eventuality that we must absolutely avoid.

 

 

Dear readers, as you can read above, Mays Mouissi and Charles Mba tell us that everything is fine, while Paul Biya tells us the opposite. Question: can Gabon do well while the situation of the CEMAC is catastrophic?

 

 

 

 

Version française

 

Dans leur présentation sur Gabon Télévision, le ministre de l’Economie Mays Mouissi et son collegue des Comptes Publics Charles Mba, ont essentiellement affirmé que l’économie Gabonaise se portait bien sur le plan budgétaire c’est-à-dire des recettes fiscales, sur celui de la dette publique et sur celui de la perspective c’est-à-dire du futur.

 

Seulement, dans son allocution dans le cadre du Sommet Extraordinaire de la CEMAC, le 16 décembre 2024, le président Camerounais Paul Biya disait ceci :

 

Comme vous le savez, l'environnement international, particulièrement difficile ces dernières années, a eu un impact non négligeable sur nos finances publiques. Selon les données récentes, nos avoirs extérieurs nets se sont considérablement amoindris.

 

Cette situation est préoccupante et appelle à une action urgente de notre part pour inverser cette courbe.

 

Vous vous souviendrez qu'il y'a trois ans, nous nous sommes réunis par visio-conférence à l'occasion d'un Sommet similaire, pour permettre à nos économies de se relever des effets néfastes de la pandémie du covid-19.

 

J'ai le sentiment que nous y sommes parvenus au prix de nombreux efforts et sacrifices. Cette dynamique positive ne semble cependant pas avoir fait long feu.

 

Les nombreux défis auxquels nos Etats font face et l'impérieuse nécessité de répondre efficacement aux attentes de nos populations, nous ont parfois conduit à adopter des mesures urgentes mais inadéquates pour préserver les grands équilibres macro-économiques de nos pays, ainsi que la stabilité financière de la sous-région.

 

Si rien n'est fait, selon diverses expertises, nous pourrions faire face à des conséquences désastreuses, à la fois pour nos pays et pour notre sous-région. Il s'agit là, à mon sens, d'une éventualité que nous devons absolument éviter.

 

 

Chers lecteurs, comme vous pouvez le lire ci-dessus, Mays Mouissi et Charles Mba nous disent que tout va bien, alors que Paul Biya nous dit le contraire. Question : le Gabon peut-il bien se porter alors que la situation de la CEMAC est catastrophique ?