FUNDAMENTALLY, DICTATORSHIPS ALL LOOK THE SAME! FONDAMENTALEMENT, LES DICTATURES SE RESSEMBLENT TOUTES !

 




 

English version

 

Throughout history, all dictatorships have maintained a grip on power via fear, surveillance and murder for those who resist but plenty of money for those who are willing to sell their souls.

 

In 1994, the heir to the Syrian dictatorship, Bassel Al Assad, died in a car crash. The father, had a view of building a dynasty that would rule Syria for generations. He called on the younger brother, Bashar al-Assad who was an ophthalmologist living in London, to come back to Syria and to enter politics to become the new successor. The regime's propagandists quickly started to build a cult of personality around the young ophthalmologist so his rise to power would seem inevitable to the people.

 

The father wanted to build up Bashar al-Assad's legitimacy inside the government by giving him positions of increasing authority; so that he'd be able to take over when the time came. Just like Omar Bongo did with Ali Bongo. It was the same mechanism.

 

And in 2000, at the age of 34, Bashar was hurtled onto the throne when his father died of a heart attack; just like in 2009 Ali Bongo succeded his father after he died.

 

There was plenty of scepticism in Syria about Bashar's chances of holding onto power. Just like many Gabonese were very sceptikal on Ali Bongo political acumen. But in a dictatorship, what the dictator wants, the dictator gets.

 

Many within Syria did not want their country to become a dynastic dictatorship — and certainly in Gabon in 2009, many did not want that for Gabon. But Bashar and Asma al-Assad imposed their will via ruthless brutality. Just like Ali and Sylvia Bongo.

 

Overtime, the Assad couple did sink to new depths of depravity to hold on to power. They stole billions for the national treasury, ill-gotten riches at the expense of the Syrian people through their control over an extensive, illicit network with links in Europe, the Gulf, and elsewhere. Just like Ali and Sylvia Bongo.

 

The Assads, like the Bongos and so many dictators before them, somehow believed that they would be immune to the forces of history; and like so many dictators before them, their dreams for their dynastic and eternal reign have seemingly ended in ruin.

 

Bashar and Asma knew their position was tenuous and dissenters were jettisoned through purges or forced resignations so Bashar could fill his inner circle with loyalists. The same happened in Gabon where Ali Bongo did a purge he called “tsunali” to get rid of all he did not trust and replace them with yes men.

 

In Gabon Sylvia Bongo was a fan of Dior, just like the Syrian first lady preferred Louboutins. While the people were suffering, these ladies enjoyed a lavish lifestyle, shopping for jewellery, and designer clothes through a network of intermediaries.

 

Like so many dictatorships before them, the Assad and Bongo regimes were unravelled by people at the helm who got sloppy, comfortable, and overly confident in the support of their powerful external allies.

 

Now the Assads have fled to Moscow; and Ali Bongo is under house confinement while his wife and son are in jail.

 

So end dictatorships!

 

 

 

Version française

 

Tout au long de l'histoire, les dictatures ont maintenu une emprise sur le pouvoir par la peur, la surveillance et le meurtre pour ceux qui résistent, mais beaucoup d'argent pour ceux qui sont prêts à vendre leur âme.

 

En 1994, l'héritier de la dictature syrienne, Bassel Al Assad, meurt dans un accident de voiture. Le père avait l'intention de construire une dynastie qui régnerait sur la Syrie pendant des générations. Il appela le frère cadet, Bachar al-Assad, ophtalmologue vivant à Londres, à revenir en Syrie et à entrer en politique pour devenir le nouveau successeur. Les propagandistes du régime ont rapidement commencé à construire un culte de la personnalité autour du jeune ophtalmologue, de sorte que son accession au pouvoir puisse sembler inévitable au peuple.

 

Le père voulait renforcer la légitimité de Bachar al-Assad au sein du gouvernement en lui donnant des postes d'autorité importante ; afin qu'il puisse prendre la relève le moment venu. Tout comme Omar Bongo l'a fait avec Ali Bongo. C'était le même mécanisme.

 

Et en 2000, à l'âge de 34 ans, Bachar a été propulsé sur le trône lorsque son père est décédé d'une crise cardiaque. Tout comme en 2009, Ali Bongo a succédé à son père après sa mort.

 

Il y avait beaucoup de scepticisme en Syrie quant aux chances de Bachar de se maintenir au pouvoir. Tout comme beaucoup de Gabonais étaient très sceptiques sur le sens politique d'Ali Bongo. Mais dans une dictature, ce que le dictateur veut, le dictateur l'obtient.

 

Beaucoup en Syrie ne voulaient pas que leur pays devienne une dictature dynastique – et certainement au Gabon en 2009, beaucoup ne voulaient pas cela pour le Gabon. Mais Bachar et Asma al-Assad ont imposé leur volonté par une brutalité impitoyable. Tout comme Ali et Sylvia Bongo.

 

Au fil du temps, le couple Assad a sombré dans de nouvelles profondeurs de dépravation pour s'accrocher au pouvoir. Ils ont volé des milliards au le trésor national, des richesses mal acquises aux dépens du peuple Syrien grâce à leur contrôle d’un vaste réseau illicite ayant des liens en Europe, dans le Golfe et ailleurs. Tout comme Ali et Sylvia Bongo.

 

Les Assad, comme les Bongo et tant de dictateurs avant eux, croyaient en quelque sorte qu'ils seraient immunisés contre les forces de l'histoire ; et comme tant de dictateurs avant eux, leurs rêves de règne dynastique et éternel se sont apparemment évanouis.

 

Bachar et Asma savaient que leur position était précaire et les dissidents ont subi des purges ou des démissions forcées afin que Bachar puisse les remplacer par des gens issus de son cercle intime de loyalistes. La même chose s'est produite au Gabon où Ali Bongo a fait une purge qu'il a appelée « tsunali » pour se débarrasser de tous ceux en qui il n'avait pas confiance et les remplacer par des béni-oui-oui.

 

Au Gabon, Sylvia Bongo était fan de Dior, tout comme la première dame syrienne préférait les Louboutin. Alors que les gens souffraient, ces dames jouissaient d'un style de vie somptueux, achetant des bijoux et des vêtements de marque par le biais d'un réseau d'intermédiaires.

 

Comme tant de dictatures avant eux, les régimes d'Assad et de Bongo ont été détruits parce qu’ils avaient des gens à leur tête qui sont devenus négligents, repus et trop confiants du soutien de leurs puissants alliés extérieurs.

 

Aujourd'hui, les Assad ont fui à Moscou ; et Ali Bongo est confiné à domicile tandis que sa femme et son fils sont en prison.

 

Ainsi finissent les dictatures !

 

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