IN POLITICS, THERE ARE NO FRIENDSHIPS, ENMITIES OR EVEN KINSHIP. THERE ARE ONLY INTERESTS! EN POLITIQUE, IL N’Y A PAS D’AMITIÉS, D’INIMITIÉS OU MÊME DE PARENTÉS. IL N’Y A QUE DES INTÉRÊTS!


 


 English version

 

Many of our readers have asked our opinion about what is happening with Herve-Patrick Opiangah who until recently was a close ally of Brice-Clotaire Oligui-Nguema. Here is our brief opinion.

 

Dear readers, you need to always analyze politics with a good dose of realism. Meaning that you would be well advised to stop being idealistic when dealing with politics, because it is a world of eating others because if you don’t, they will eat you.

 

Politics is a long game of tit-for-tat. In other words, politicians don't play the game once with a clear position, but multiple times over and over with each other, which creates value in being reliable and trustworthy, especially with players with whom you have some converging interests. But then, when their interests are no longer being served, they don’t hesitate to change camps and go join those who might have been their enemies yesterday. We see this in Gabon over and over.

 

For Herve-Patrick Opiangah, remember he was a protégé of Omar Bongo, then Omar Bongo put him in jail. He then became the protégé of Ali Bongo, whom he was to betray by supporting Brice-Clotaire Oligui-Nguema’s coup. Now after having served in the first government of the transition, he is in hiding, running for his life, haven had a falling down with the same Brice-Clotaire Oligui-Nguema.

 

Dear readers, for us, this is nothing new under the sun. Herve-Patrick Opiangah will come back, will make up with Brice-Clotaire Oligui-Nguema and will once again be part of the camorra that leads Gabon.

 

So is the nature of the pollical scene of Gabon

 

 

 

 

 

Version française

 

Beaucoup de nos lecteurs ont demandé notre avis sur ce qui se passe avec Hervé-Patrick Opiangah, qui était jusqu'à récemment un proche allié de Brice-Clotaire Oligui-Nguema. Voici notre bref avis.

 

Chers lecteurs, vous devez toujours analyser la politique avec une bonne dose de réalisme. Cela signifie que vous seriez bien avisés d'arrêter d'être idéalistes lorsque vous traitez de politique, car c'est un monde où l'on canibalise les autres, car si vous ne le faites pas, ce sont eux qui vous mangeront.

 

La politique est un long jeu d’à toi à moi. En d'autres termes, les politiciens ne jouent pas le jeu une fois avec une position claire, mais plusieurs fois encore et encore les uns avec les autres, ce qui crée une réputation de fiabilité et de confiance, en particulier chez les gens avec lesquels ils ont des intérêts convergents. Mais ensuite, lorsque leurs intérêts ne sont plus servis, ils n'hésitent pas à changer de camp et à rejoindre ceux qui auraient pu être leurs ennemis hier. Nous le voyons au Gabon à repetition.

 

Pour Hervé-Patrick Opiangah, rappelez-vous qu'il était un protégé d'Omar Bongo, puis Omar Bongo l'a mis en prison. Il devint alors le protégé d'Ali Bongo, qu'il trahira en soutenant le coup d'État de Brice-Clotaire Oligui-Nguema. Aujourd'hui, après avoir servi dans le premier gouvernement de la transition, il se cache désormais, et est en fuite pour sauver sa vie, suite à une brouille avec le même Brice-Clotaire Oligui-Nguema.

 

Chers lecteurs, pour nous, rien de nouveau sous le soleil. Hervé-Patrick Opiangah reviendra, se rabibochera avec Brice-Clotaire Oligui-Nguema et fera à nouveau partie de la camorra qui dirige le Gabon.

 

Telle est la nature de la scène politique gabonaise.

Comments

  1. Bonjour!
    Je suis tout à fait d'accord avec vous. La politique au Gabon c'est comme suivre un film du parrain. Tous les coups sont permis! Nous avons vus ce qui est arrivé entre Billie bi nze et MBA Abessolo à l'époque entre Ali et MBA Obame André & les aller et retour de certains hiérarques du PDG entre la majorité et l'opposition...Ce qui est dommage c'est que certains n'arrivent pas à tirer profit de ce qui arrivent aux autres ! Comme le dit un adage lorsque le coq va à l'abattoir le canard ne doit pas s'en réjouir

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  2. Bien que cela ne soit pas le sujet je profite de l'occasion pour attirer votre attention sur un fait, de mon noble avis ce ne sont ni les politiciens ni les coups d'États qui vont libérer le pays mais une révolution populaire! Au Gabon il n y a pas d'opposition - Je vous ai souvent vus parler de Luc Bengone nsi , Dr Mengara et tout récemment du Pr Albert Ondo Ossa ( pour ne citer que ceux là) avec beaucoup de respect et d'admiration.
    Pour parler du premier je dirais que le pouvoir ne voit pas l'intérêt de broyer ou de corrompre ce dernier. Que vaut il sur l'échiquier national ? Je ne me rappelle plus la dernière fois que ce Mr à rassembler lors d'une causerie politique même 50 personne ! C'est comme prêcher au désert ! Le deuxième ce qui le sauve c'est parce qu'il vit à l'étranger s'il se retrouvait à vivre au pays avec nos réalités quotidiennes ( pression, suspension de salaire, prison...)il parlerai autrement ( il n'a qu'à voir ce qui est arrivé à Leyama où Jean Rémi Yama ! Le dernier ce n'est qu'une question de temps...Il cédera ( comme les Jean Eyeghe Ndong ( qui a résisté de 2009 à 2022) Jean Ping de 2014 à 2023 ( La preuve il a bien demandé de voter pour le OUI)
    Je ne parle même pas des soit disant activistes, ONG...
    Quand j'écoute les Jean Delors, les Marc Ona, l'actuel ministre de la communication, le premier ministre actuel...Je m'émerveille ! Comment des hommes avec des doctorats, des agrégations peuvent faire ça au peuple ? C'est bien de moraliser , d'éveiller les consciences et après ? Il faut une révolution populaire sans elle nous risquons de nous retrouver dans 20 ou 30 ans pour parler des mêmes choses

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    1. Bonjour; vous avez parfaitement raison. Ceci merite un billet dans les prochains jours.

      Merci

      Charlie

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