IN NEED OF POPULAR SUPPORT, THE BONGO REGIME WILL USE THE NORTH KOREAN MODEL THIS SATURDAY. DANS LE BESOIN DE SOUTIEN POPULAIRE, LE REGIME BONGO VA UTILISER LE MODELE NORD-COREEN CE SAMEDI




English version


Given the effectiveness and the momentum built by the movement "Ça Suffit Comme Ça", and incapable to explain why the legislative election have to take place with a fraudulent electoral register, the Bongo regime has announced that it would do what dictatorships do best, that is to manufacture popular support to demonstrate that they can mobilize support and show their authority. The PDG, the party in power in Gabon has decided to organize a political rally this Saturday; on the same site the movement "Ça Suffit Comme Ça" organized its rally not too long ago. By saying no to biometry, which is to say no to free and fair elections, then organizing a popular rally, the PDG wants to remind the Gabonese public of its power. This rally by the PDG in Rio is connoting domination not democratization. In acting this way, the PDG is following the North Korean model that shows that totalitarian methods can be used to coerce citizens to be resigned to give support to an abject dictatorship. The PDG knows that its regime needs coercion to survive. The long-term survival of this regime requires the resigned acceptance of the Gabonese masses of their conditions. The regime Bongo is determined to prevent the eruption of competitive elections in Gabon. These failed hopes for democratization in Gabon have now raised concerns about a democratic roll back and an erosion of political support by the Gabonese public for the Bongo regime.

The Bongo regime is doing everything it can to make de democracy Fail in Gabon. A regime like the one in power in Gabon that does not rely on elections to remain in power, only has propaganda as a communication tool. Democratic regimes are meant to do what their people want. The Gabonese public wants free and fair elections, the regime refuses. However, in organizing a fake rally of popular support, the PDG continues to reinforce the entrenched and oppressive political climate that Gabon has known for 43 years. There is no doubt that there would be a display of women dancing and moving their buttocks on the music of songs composed for praising the power, the wisdom and the excellence of the PDG in general, and Ali Bongo in particularly; this Saturday at Rio. As it is well known, Ali Bongo like all dictators does not feel bound by rules of law; his actions must not be questioned, he does not negotiate, and he does everything to silence those who oppose his policies. It shouldn't surprise anyone that someone who becomes the absolute ruler of a nation by merely succeeding his father after a farcical election would develop despotic tendencies. Ali Bongo needs some form of legitimacy to justify his rule. But while force and fear are temporarily effective, they are not enough for the longer term. He needs some kind of display of popular support. Normally, democracy provides that legitimacy. It can be anticipated that on Saturday at Rio, the PDG will not be taking of the numerous violations by Ali Bongo of the Gabonese constitution. The PDG will not talk about the illegality of Mborantsuo. The Bongo regime relies on numerous tools of authoritarian control to stay in power. The first is social engineering—creating a country where the building blocks of opposition are lacking.

The Gabonese people should not forget that in a dictatorial set up like Gabon, all elections are won by the party of the dictator. Continuous electoral victories for one party are an indication of a questionable regime because people naturally prefer changes and something unnatural is happening to prevent it. Opposition political leadership is generally wiped out, or manipulated to be weak. The tool that is being used by the Bongos is to use all state resources for their political agenda and propaganda. In Gabon, all social and public institutions are run by coteries of stooges or relations and manipulation of any steps in an election is just that simple. Once this is understood, any political rally by the PDG becomes just a silly spectacle.

So goes Gabon






Version française



Compte tenu de l'efficacité et de la dynamique créée par le mouvement "ça suffit Comme Ça", et incapable d'expliquer pourquoi les élections législatives doivent avoir lieu avec un fichier électorale frauduleux, le régime Bongo a annoncé qu'il allait faire ce que les dictatures font de mieux, qui est la fabrication de toute pièce d'un pseudo soutien populaire pour démontrer qu'ils peuvent mobiliser la population et de montrer leur autorité. Le PDG, le parti au pouvoir au Gabon, a décidé d'organiser un meeting politique ce samedi, sur le même site où le mouvement "ça suffit Comme Ça" a organisé il n'y a pas longtemps, une manifestation. En disant non à la biométrie, ce qui revient à dire non à des élections libres et transparentes, puis organisant un meeting populaire, le PDG veut rappeler au public gabonais sa puissance. Ce meeting du PDG à Rio a une connotation de domination, pas de démocratisation. En agissant de cette façon, le PDG suit le modèle nord-coréen qui montre que les méthodes totalitaires peuvent être utilisées pour contraindre des populations à se résigner à apporter leur soutien à une dictature abjecte. Le PDG sait que son régime a besoin de coercition pour survivre. La survie à long terme de ce régime nécessite l'acceptation résignée des masses gabonaises, de leurs conditions. Le régime Bongo est déterminé à empêcher l'éruption d'élections compétitives au Gabon. Ces espoirs déçus de la démocratisation au Gabon soulèvent des préoccupations au sujet d'un recul démocratique au Gabon et une érosion du soutien politique au régime Bongo, par le public gabonais.


Le régime Bongo fait tout ce qu'il peut pour faire échouer la démocratie au Gabon. Un régime comme celui au pouvoir au Gabon qui ne repose pas sur des élections pour rester au pouvoir, ne dispose que de la propagande comme un outil de communication. Les régimes démocratiques sont censés faire ce que leurs populations veulent. Le public gabonais veut des élections libres et équitables, le régime refuse. Toutefois, en organisant un faux rassemblement de soutien populaire, le PDG continue à renforcer le climat d'oppression politique, ancré et que le Gabon a connu pendant 43 ans. Il ne fait aucun doute qu'il y aurait des femmes qui danseront et bougeront leurs fesses sur la musique des chansons composées pour louer la puissance, la sagesse et l'excellence du PDG en général, et d'Ali Bongo au particulier, ce samedi à Rio. Comme c'est bien connu, Ali Bongo comme tous les dictateurs ne se sent pas concerné par les règles de droit; ses actions ne doivent pas être remises en question, il ne négocie pas, et il fait tout pour réduire au silence ceux qui s'opposent à sa politique. Personne ne devrait être surpris que quelqu'un qui devient le maître absolu d'une nation par la simple succession à son père après une élection farce, développe des tendances despotiques. Ali Bongo a besoin d'une forme de légitimité pour justifier son règne. Mais tandis que la force et la peur sont temporairement efficaces, elles ne sont pas suffisantes pour le long terme. Il a besoin d'une certaine forme de démonstration d'un soutien populaire. Normalement, la démocratie confère la légitimité. Il est à prévoir que le samedi à Rio, le PDG ne parlera pas des nombreuses violations, par Ali Bongo, de la Constitution gabonaise. Le PDG ne va pas parler de l'illégalité de Mborantsuo. Le régime Bongo s'appuie sur de nombreux outils de contrôle autoritaire pour rester au pouvoir. La première est l'ingénierie sociale dans un pays où les blocs de l'opposition solides sont encore absents.


Le peuple gabonais ne doit pas oublier que dans un régime dictatorial comme celui du Gabon, toutes les élections sont remportées par le parti du dictateur. Les victoires électorales continues pour un seul parti sont une indication d'un régime contestable car les gens préfèrent naturellement des changements et quelque chose d'anormal se passe pour l'empêcher. L'opposition politique est généralement étouffée, ou manipulée pour être faible. L'outil qui est utilisé par les Bongos est d'user de toutes les ressources de l'état pour leur agenda politique et de propagande. Au Gabon, toutes les institutions publiques sont gérées par des coteries de courtisans ou par des membres de la famille régnante et la manipulation de toutes les étapes de l'élection devient aussi simple que cela. Une fois cela compris, tout rassemblement politique par le PDG devient juste un spectacle ridicule.

Ainsi va le Gabon

Comments

Popular posts from this blog

GAGAN GUPTA’S MASTERFUL TRICK! LA MAGISTRALE ENTOURLOUPE DE GAGAN GUPTA !