TO DRIVE A BENTLEY IN AN AFRICAN COUNTRY WITHOUT ROADS OR SCHOOLS. ROULER EN BENTLEY DANS UN PAYS D’AFRIQUE SANS ROUTES ET SANS ÉCOLES







English Version

This blog can safely say that Pierre Claver Maganga-Moussavou was not born in opulence. The decision by this man to order luxury cars for more than 650 million CFA francs, just when he and the regime to which he belongs, impose austerity measures on the Gabonese people, tells us almost everything about the ludicrous nature of this man.

But Gabon being a cash cow, many people exploit it to gain access to luxury. Maganga-Moussavou is one of them. Luxury clothing, villas and extravagant residences, luxury vehicles; he takes advantage of his privileged position within the regime, to line his pockets.

When it's taxpayer's money, they can afford to spend lavishly without any concern; while more than 70% of the Gabonese population lives below the poverty line. Gabon has lost its luster since it has been in the Bongos hands; but paradoxically, the Maganga-Moussavous were able to benefit enormously while we were being impoverished. The proof, they roll around in Bentleys in an ocean of misery, without any embarrassment.

To drive in Bentley in an African country without roads or schools, is it reasonable, when one is civil servant? Is this not a shame and an incarnation of ridicule in the eyes of other peoples?

Maganga-Moussavou does not represent anything serious. In his novel Rougbêinga, Norbert Zongo, this courageous Burkinabe journalist who was brutally murdered by Blaise Compaoré in 1998, makes an uncompromising review of African dictatorships. He speaks of the moral weakness of those who pass for men of power in Africa: their mood swings, their sexual bulimia, their taste for extreme luxury and mainly Western, their disdain for their peoples etc. When we place Maganga-Moussavou in this panorama, he fits right in.


We will not give up!






Version française

Ce blog peut affirmer sans risque de se tromper, que Pierre Claver Maganga-Moussavou ne soit pas née dans l’opulence. La décision par cet homme de commander des voitures de luxe pour plus de 650 millions de francs CFA, au moment même où lui et le régime auquel il appartient, imposent l’austérité au peuple Gabonais, nous dit presque tout sur le caractère fantasque de cet homme.

Mais le Gabon étant une vache laitière, nombreux sont ceux qui l’exploitent pour avoir accès au luxe. Maganga–Moussavou est de ceux-là. Vêtements de luxe, villas et résidences extravagantes, véhicules de luxe ; il profite de sa situation de privilégié du régime, pour s’en mettre plein les poches.

Quand c’est l’argent du contribuable, on peut se permettre de dépenser sans compter ; alors que plus de 70 % de la population Gabonaise vit sous le seuil de pauvreté. Le Gabon a perdu de son éclat depuis qu’il est aux mains des Bongo ; mais paradoxalement, les Maganga-Moussavou eux ont su tirer leur épingle du jeu pendant que nous autres étions appauvris. La preuve, ils roulent en Bentley dans un océan de misère, sans gêne aucune.

Rouler en Bentley dans un pays d’Afrique sans routes ni ecoles, est-ce raisonnable, quand on est fonctionnaire ? N’est-ce pas une honte et l’incarnation du ridicule aux yeux des autres peuples ?

Maganga-Moussavou ne représente rien de sérieux. Dans son roman Rougbêinga, Norbert Zongo, ce courageux journaliste Burkinabè qui fut sauvagement assassiné par Blaise Compaoré en 1998, fait une revue sans concession des dictatures Africaines. Il parle de la faiblesse morale de ceux qui passent pour des hommes de pouvoir en Afrique : leurs sautes d’humeurs, leur boulimie sexuelle, leur gout du luxe extrême et principalement occidental, leur dédain pour leurs peuples etc. Quand on place Maganga-Moussavou dans ce panorama, il y est dans son milieu.


On ne lâche rien !

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