THE BONGO REGIME WILL NEVER BE DEMOCRATIC! LE RÉGIME BONGO NE SERA JAMAIS DÉMOCRATIQUE !

 



 

 

English version

 

In 2023, 56 years after their ascension to power, the Bongos believe that another 7-year term at the helm of the country is owed to them.

 

The recipe for the Bongo power in Gabon to ensure its longevity is very simple. There are elections in Gabon, but they will never be transparent. There is a press in Gabon, but it is not yet free enough. There are political parties in Gabon, but they will never grow enough to the point where they could ever threaten the Bongo regime.

 

To those who still wonder why Omar Bongo accepted the democratic opening of 1990, we will tell them that even by accepting the multiparty system in 1990, Omar Bongo had never intended to democratize the country. The introduction of a multiparty system was a constraint, as the Bongo regime had to adapt in order to survive. The Bongo regime and their French friends had come to the conclusion that its survival depended on its ability to open up, even if deceptively.

 

Since 1967, the Bongo regime has built a system based on client relations that regulate compensation based on arbitrariness according to a mechanism of "limited pluralism".

 

In this system of limited pluralism, the rules of the political game in Gabon are simple and well assimilated by everyone:

 

1. There is a monopolistic concentration of State powers in the hands of a few praetorians who are usually members of the Bongo family.

2. There is a strong restriction on political participation in the country. Only authorized people have access

3. Political voice comes at a high cost. The Bongos can make a dog a minister and a minister a dog, with a snap of the fingers

4. Political or physical homicide may be used for settling scores. Suspicious deaths have continued to punctuate Gabonese politics

5. The allocation of State resources enables the praetorians to achieve a compelling objective, which is to buy silence here, if not complicity there. This operation of distribution of prebends is carried out with co-opted customers, at low prices, to bleed the country.

6. Corruption, set up by the regime, is a mechanism for regulating appetites, an economic compensation for complicity, a mechanism of political control, a reward for the faithful, a means of compromising competitors and corrupting opponents.

 

Dear readers, with these people Gabon is not and will never be democratic. This is not the objective of those who hold power!

 

 

 

 

Version française

 

En 2023, 56 ans après leur accession au pouvoir, les Bongo estiment qu’un autre terme de 7 ans au gouvernail du pays leur ait dû.

 

La recette du pouvoir Bongo au Gabon pour assurer sa longévité est très simple. Il y a des élections au Gabon, mais elles ne seront jamais transparentes. Il y a une presse au Gabon, mais elle n’est pas encore assez libre. Il y a des partis politiques au Gabon, mais ils ne grandiront jamais suffisamment au point de pouvoir jamais menacer le régime Bongo.

 

A ceux qui se demandent encore pourquoi Omar Bongo accepta l’ouverture démocratique de 1990, nous leur préciserons que même en acceptant le multipartisme en 1990, Omar Bongo n’avait jamais eu l’intention de démocratiser le pays. L’introduction du multipartisme était une contrainte, car il fallait que le régime Bongo s’adapte pour survivre. Le régime Bongo et leurs amis Français étaient arrivés à la conclusion que sa survie dépendait de sa capacité à s’ouvrir, même en trompe l’œil.

 

Depuis 1967, le régime Bongo a bâti un system s’appuyant sur des rapports de clientèle qui régulent la compensation basée sur l’arbitraire selon un mécanisme de « pluralisme limité ».

 

Dans ce system de pluralisme limité, les règles du jeu politique au Gabon sont simples et bien assimilées par tout le monde :

1.       Il y a une concentration monopolistique des pouvoirs d’État entre les mains de quelques prétoriens généralement membres de la famille Bongo

2.       Il y a une forte restriction de la participation politique dans le pays. Seuls les gens autorisés y ont accès

3.       La prise de parole politique a un coût élevé. Les Bongo peuvent faire d’un chien un ministre et d’un ministre un chien, d’un claquement des doigts

4.       L’homicide politique ou physique peut être utilisé pour des règlements de compte. Les morts suspectes n’ont cessé d’émailler la politique Gabonaise

5.       L’allocation des ressources de l’État permet aux prétoriens d’atteindre un objectif impérieux qui est d’acheter ici le silence, sinon là la complicité. Cette opération de répartition des prébendes est menée auprès de clients cooptés, à bas prix, pour saigner le pays.

6.       La corruption, mise en place par le régime, est un mécanisme de régulation des appétits, une compensation économique à la complicité, un dispositif de contrôle politique, une récompense des fidèles, un moyen de compromettre les concurrents et de corrompre les opposants.

 

Chers lecteurs, avec ces gens le Gabon n’est pas et ne sera jamais démocratique. Ce n’est pas cela l’objectif de ceux qui tiennent le pouvoir !

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