UN GÉNOCIDAIRE RWANDAIS ARRÊTÉ AU GABON PAR INTERPOL. IL ETAIT EMPLOYÉ Á LA PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE GABONAISE
Au moment où nous pensons que le Gabon a touché le fond, que plus rien de plus dégueulasse ne pourrait plus surprendre personne ; voici qu’Ali Bongo et ses amis s’arrangent pour continuer de prouver la profondeur de leur dépravation morale. L’homme s’appelle Jean-Chrysostome Ndindabahizi (photo ci-dessus). Il est génocidaire Rwandais. Le parquet de Kigali a annoncé aujourd’hui qu’Interpol lui avait mis la main dessus, à Libreville au Gabon, où il travaillait comme médecin à la présidence de la république d’Ali Bongo Ondimba. Mon dieu, pauvre Gabon !
1. Le parquet de Kigali est formel dans son communiqué
Le communiqué émane du parquet général du Rwanda, et est signé par son porte parole, Augustin Nkusi. Ce communiqué dit qu'un médecin rwandais accusé de participation au génocide de 1994, a été arrêté au Gabon. Toujours selon ce communiqué, le médecin génocidaire rwandais travaillait, jusqu'à son arrestation grâce à Interpol, à la présidence gabonaise. Cette affirmation n’est ni anodine, ni innocente, parce que le docteur Jean-Chrysostome Ndindabahizi faisait l’objet d’un mandat d’arrêt international. Nous, sur ce blog, nous étonnons que cette arrestation sur notre territoire d’un criminel d’une telle envergure, soit passée sous silence par tous les media gabonais. Nous avons scruté tous les journaux et chaines de télévisions du pays, rien. Pas une ligne sur cette arrestation. Il faut aussi qu’on nous explique comment ce génocidaire a fait pour se retrouver au cœur même de l’état gabonais, c'est-à-dire la présidence de la république ? Mais dans quel pays vit-on ?
2. Chefs d’accusations accablants pour l’employé d’Ali Bongo
Le docteur Ndindabahizi aurait été médecin à l’hôpital universitaire de Butare, au sud du Rwanda. Quatre chefs d’accusation sérieux sont retenus contre lui : celui d’avoir participé à des réunions lors desquelles les listes de Tutsis qu’il fallait massacrer ont été établies ; et celui d’avoir encouragé, en compagnie de la ministre de la famille de l’époque, Pauline Nyiramasuhuko (qui est en jugement au tribunal pénal international), les milices Interahamwe à violer filles et femmes désignées avant de les tuer ; celui d’avoir, le 20 Avril 1994, commandé une expédition d’Interahamwe armés de fusils, grenades, machettes etc., qui ramassa des enfants dans les champs agricoles de Butare, les conduisirent dans un camp militaire et les exécutèrent à l’arme blanche ; et enfin, celui d’avoir tue 8 hommes et femmes dans une église de Butare.
Comment un tel personnage, avec un palmarès sanguinaire si apocalyptique, a-t-il pu se voir ouvrir les portes de la présidence gabonaise? Quand il a été contacté par les agences de presse internationales, Guy Bertrand Mapangou, le porte parole d’Ali Bongo a voulu mentir en disant que ce monsieur travaillait au Gabon sous une fausse identité et qu’il n’était pas titulaire à la présidence de la république auprès d’Ali Bongo, mais plutôt qu’il exerçait à l’hôpital militaire. Du n’importe quoi! Encore une fois, les émergents sont pris la main dans le sac et font une fuite en avant. Nous savons tous que c’est la France qui a aidé les Interahamwe à commettre le génocide. Nous savons tous que c’est la France qui a aidé les Interahamwe à fuir le Rwanda vers le Zaïre de Mobutu, le Congo de Lissouba à l’époque et le Gabon de Bongo. Nous savons que le Gabon a toujours été le dépotoir de la françafrique. Comme Interpol a coincé les bongoïstes en train d’employer dans le périmètre immédiat d’Ali Bongo, un criminel contre l’humanité, les émergents font ce qu’ils savent faire le mieux, c’est dire enfuir leur tête sous le sable et prétendre qu’il ne s’est rien passé. S’ils refusent d’informer la population, nous sur ce blog le feront.
il y a bien eu des articles à ce sujet. qui disent qu'il avait changé d'identité, donc impossible de savoir qu'il était recherché. et surtout il ne travaillait pas à la présidence mais à l'hopital de mélen.
ReplyDeleteMerci bokou pour cette info sur ce blog. C'est vraiment horrible tout ça!
ReplyDeleteQuoi qu'il en soit,qu'il aurait travaillé à la présidence ou pas,à l'hôpital de melen ou même au marché de monbouët,il est inadmissible qu'un tel fait échappe à la presse dans notre pays! c'est désolant. Je ne soutiens pas qu'i faille jetter la pierre ici sur X ou Y par rapport à l'integration de ce meurtrier dans notre republique, et à de hautes fonctions de surcroît, mais je le dis haut et fort : " JE CONDAMNE LE LAXISME ET LE SILENCE DE LA PRESSE GABONAISE FACE A CERTAINES SITUATIONS!ET INFORMATIONS"