L'ÉCONOMIE D'EXTRACTION CONTINUE DE PLUS BELLE ET ON NOUS PARLE D'ÉMERGENCE
Il y a quelques temps, Ali Bongo et Paul Biyoghe-Mba nous présentaient ce qu'ils appelaient l’énorme succès économique que connaitrait le Gabon pendant l'année 2011. Ils nous prédisaient une croissance a plus de 5% pour l'économie gabonaise; ce qui á leurs yeux devraient signaler le retour des années de vaches grasses et de création d'emplois au Gabon. Mais seulement, voila que des organismes indépendants nous révèlent le véritable état de la sante de l'économie gabonaise et force est de constater que les réjouissances de Biyoghe-Mba et Ali Bongo avaient été très prématurées.
1 Peut-on vraiment s'attribuer les croissances d'une économie d'extraction?
Une petite lecture des précis d'économie des pays producteurs de pétrole nous apprend que cette matière première est l'une des plus rentables dans le monde. D'après le magazine américain Fortune, au classement des plus grandes entreprises du monde, sur les 5 premières, 3 sont pétrolières, avec Royal Dutch Shell en seconde position, Exxon Mobil en troisième et BP en quatrième. Pour vous donner une idée de l'échelle dont il est question ici, le géant américain de l'aviation, Boeing, n'arrive qu'à la 91ième place de ce classement. Pour vous dire chers lecteurs que ces sociétés pétrolières sont énormes et engrangent de gargantuesques bénéfices. Et pour cause, leur benefices sont gigantesques car, une étude récemment publiée note que pour extraire un baril de pétrole en Russie, le coût est de 7 $. Extraire un baril de pétrole en Arabie Saoudite coûte 2 $. Extraire un baril de pétrole en Irak coûte 1 $ car le pétrole est presqu'en surface. Avec de tels coûts de productions, quand un baril est proche des 100 $, ces sociétés baignent dans d'énormes recettes. Ce constat est aussi valable au Gabon où, même si l'off-shore est de mise, les coûts de production restent modestes et les profits élevés. Alors quand le baril se vend à prix élevé il est normal que les pays producteurs aient de bonnes recettes. Tout ceci pour dire qu'un pays producteur de pétrole, ayant environ 1 million d'habitants, dont la croissance n'est projetée qu'a 4% pour une année 2011 où le pétrole va caracoler à 100$ le baril, est une honte. Pendant ce temps juste à côté de nous en Guinée-Equatoriale, la croissance en 2011 est projetée á un taux de 17,7% (Chiffres Goldman-Sachs). Mais pourquoi les émergents font du bruit en présentant une croissance d'extraction qui est á la fois minuscule quand on l'évalue par rapport á la démographie et au potentiel du Gabon; et une honte quand on compare le Gabon qui a multiples minerais d'extraction, á la Guinée-Equatoriale qui elle n'exploite á peu près que le pétrole. Mais où vont les revenus du Gabon? Premièrement, les émergents n'ont aucun effort à faire car les revenus pétroliers leur tombent dans le bec en les trouvant vautrés dans leurs sofas; deuxièmement, ils ne sont pas fichus de bien utiliser cet argent car Libreville reste un gigantesque bidonville.
2. Mais la réalité des chiffres est tout autre.
Hier Lundi, l'agence Italienne de presse, AGI, publiait une dépêche dans laquelle il était dit que les nouvelles prévisions du FMI calculaient le taux de croissance du Gabon, pour l'année 2011 à 4%. Mais sachant que vous, chers lecteurs n'êtes pas des retardataires de la réflexion, nous avons donc poursuivi la lecture de la dépêche pour découvrir que les mêmes experts prédisaient un taux d'inflation de 3% au Gabon en 2011. Donc si nous réfléchissons bien, étant donné que l'inflation se définie comme cette composante économique liée á la cherté de la vie, qui influence négativement le taux de croissance économique, nous pouvons conclure qu'en 2011, le véritable taux de croissance économique au Gabon se chiffrerait á 4% - 3% = 1%. Donc Ali Bongo et Paul Biyoghe Mba se pavanent pour 1% de croissance. Alors que dans le discours des émergents, on veut faire croire aux gabonais que le régime serait en train de mettre sur pieds la prise en charge de la destinée économique du pays, sur le terrain, hier comme aujourd'hui encore, les gabonais se sentent exclus du droit de regard sur la gestion de leur pays. Le système qui a toujours profité aux Bongo et á leurs alliés, et qui profite aux firmes multinationales du Premier Monde, va en s'intensifiant au Gabon. Si le système de Bongo père était opaque, celui du fils est carrément invisible car plus que jamais, aucun compte n'est rendu.
Après avoir découpé et partagé le Gabon entre eux, les «émergents» maintiennent notre économie dans l’extraction des matières premières. Cette orientation de notre économie vers la production de matières premières peu chères pour l’exportation, à la merci des prix des marchés mondiaux, au lieu de pouvoir encourager un développement intérieur équilibré, contribue à maintenir notre pays dans un état permanent de dépendance et de pauvreté. Mais á partir du moment où les Bongo sont riches, tout va bien au Gabon (comme dirait Pierre Mamboundou).
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