POUR RÉGLER LES PROBLÈMES ÉLECTORAUX DU GABON, NOTRE PAYS Á TOUS, ALI BONGO ET LA MÈRE DE SES FRÈRES VONT NOUS CONCOCTER LA BIOMÉTRIE SUR MESURE
Chers lecteurs, Ali Bongo vient de décider de faire reporter les législatives au Gabon, car dit-il, il faut installer la biométrie. Pour ce faire, il va consulter la cour constitutionnelle pour qu’elle examine cette proposition de report. Cour constitutionnelle dirigée par l’omniprésente Mborantsuo, la femme de son père. Chers lecteurs, si vous vous sentez insultés au plus profond de votre intelligence, vous avez parfaitement raison, car on se fout de votre gueule jusqu’au bout. La cour constitutionnelle gabonaise, qui se veut être un comité de borgnes au pays des aveugles, va nous dire et nous faire accepter la notion qu’Ali Bongo et Mborantsuo voudraient d’une véritable biométrie, qu’ils veulent des élections propres. Dans leurs prestidigitations, nos mystificateurs de la famille Bongo comptent sur la coopération et la naïveté des gabonais pour faire avancer cette idée que la Biométrie qu’ils proposent va les légitimer, puisque de toutes façons, les élections ils les gagneront. Qui va les en empêcher ?
1. Le népotisme est tellement endémique chez nous que plus personne ne réagit
La tyrannie gabonaise n’a même plus besoin d’être brutale. Quand le besoin se fait sentir, on sort encore la matraque et les lacrymogène naturellement ; mais à la brutalité physique s’est substituée une terreur psychologique pernicieuse et un racket de la pensée, qui fait accepter aux gabonais passifs et inactifs, toutes les propositions véreuses de ces autocrates qui nous dirigent. Comment quelqu’un de normalement constitué, en pleine possession de ses moyens psychologiques et ayant observé l’histoire politique du Gabon, peut-il croire un seul instant que ceux qui n’ont jamais eu pour légitimité que leur violence et leur arrogance, que ces tyranneaux ont un intérêt quelconque pour la biométrie comme vecteur de propreté électorale. Non, ce que nous préfigurons dans cette manœuvre, est un énième foutage de gueule comme les Bongo nous ont habitué à en consommer sans modération. Dans notre Gabon, rongé par la politique politicienne tribale, le népotisme et la corruption, aura bientôt sa biométrie sur mesure. Les gabonais savent tous au plus profond de leur être que le régime Bongo reste et restera absolu dans ce Gabon, mais tout le monde va applaudir à deux mains la Biométrie bidon qui va nous être présentée. Inquiets de la propagation du vent de révolte venant du nord de l’Afrique, les Bongo veulent simplement apaiser les esprits et anticiper les troubles des prochaines échéances électorales dans le pays, en se donnant comme bouclier la biométrie qu’ils voudraient exhiber comme le gage que leur prochain succès électoraux seraient la preuve que les gabonais ne pourraient pas aimer le Gabon sans aimer les Bongo et les porter au pouvoir. Alors, quand Ali Bongo dit que sa belle-mère et lui vont se concerter pour décider des conditions du report des législatives, nous avons la preuve devant nous qu’il y a bien longtemps que le Gabon a cessé d’être notre pays à tous.
2. Ils résisteront à la démocratie jusqu’au bout
Au début des années 1990, une vague de démocratisation déferlait sur le monde marquant l’effondrement de plusieurs régimes, notamment en Europe de l’Est et en Amérique latine et leur remplacement par des expériences démocratiques. Le monde africain a embrassé cette dynamique, mais est dans son ensemble à une ou deux exceptions près, resté à l’abri de la démocratie même quand il tolérait le multipartisme. Cette résistance à la démocratie a suscité une littérature abondante. Plusieurs dimensions ont été explorées pour expliquer la forte résilience de l’autoritarisme dans le monde africain et les ressorts qui empêchent l’implantation de la démocratie dans notre région. Certains modèles insistent essentiellement sur le rôle des structures sociales traditionnelles dans la genèse et le renforcement de l’autoritarisme en Afrique. Pour certains, les relations entre les états et les individus dans les sociétés africaines en général et gabonaises en particulier, empruntent les mêmes schémas de fonctionnement qu’au sein de la structure familiale, avec la figure du père qui est autoritaire et dominant, entretenant ses enfants. Dans ce contexte, la personnification du pouvoir par des mécanismes de clientélisme qui maintiennent l’équilibre de ce système et assurent sa persistance devient inévitable. Nous vivons cela au Gabon. En effet, les Bongo ont imposé un paradigme politique de domination et de soumission de toute la sphère politique au Gabon. Dans ce système, le disciple doit s’effacer en tant qu’individu et se dissoudre totalement dans le pouvoir et le prestige de son maître. C’est le modèle qui fait que bien des gabonais renoncent à leur liberté et à leur singularité et acceptent de s’insérer dans une logique de soumission à l’autorité tutélaire du chef politique qui reste et risque encore longtemps de rester invariablement un Bongo. Posez-vous la question, chers lecteurs, « que vient chercher la biométrie dans un tel système ? » Les Bongo n’ont absolument pas besoin de la biométrie pour se déclarer propriétaires du Gabon, ils le sont déjà. Le reste c’est du théâtre.
La biométrie entre les mains des Bongo, n’est qu’un autre procédé dont ils veulent se servir pour contourner ainsi les aspirations démocratiques des gabonais. Ils savent que dans l’état actuel des choses, la perception du truquage des élections de manière aussi grossière que par le passé serait une menace et un risque de déstabilisation susceptible de priver à leur famille, les bénéfices de la poule aux œufs d’or. Voici pourquoi nous disons que quelles que soient les belles paroles « émergentes » du camp Bongo, la persistance de l’autoritarisme et l’existence d’un grand déficit démocratique au Gabon continuera, avec ou sans biométrie.
Vous voyez ici la mal partout. Il s'agit ici d'une bonne action de notre Gouvernement afin de favoriser la démocratie dans notre pays. L'ensemble des parties dont les opposant historique a Ali Bongo Ondimba notre Président ce sont réunit afin de faire passer ce projet et ils on tous approuver le passage a la biométrie.
ReplyDeleteIl s'agit la d'un pas vers la démocratie, d'un pas vers l'ouverture, d'un pas vers l'émergence et non comme vous vous obstiner a le dire d'une manipulation. Ne prenez pas les Gabonais pour des Idiots ...
Heureusement que le temps nous départagera.
ReplyDeleteCharlie