LES SÉNÉGALAIS SE DISENT PRÊTS Á TOUT POUR ÉVITER DE TOMBER DANS LE PIÈGE MONARCHIQUE Á LA GABONAISE ET TOGOLAISE
Karim Wade et Ali Bongo en compagnie de leur sponsor
Les dernières nouvelles venant de l'empire ne sont pas très rassurantes. C'est ainsi qu'après le Togo, le Gabon et la Côte d'Ivoire, une autre préfecture de l'empire se cherche un pouvoir "stable" et "raisonnable" pour que le bizness continue comme avant avec des africains comme figurants et les maitres comme pilotes. Au Sénégal, on sait Wade très vieux et proche d'aller rejoindre Bongo et Eyadema. Mais pour garantir la "stabilité", le plan de succession sur le modèle gabono-togolais est en marche. On essai de manipuler la constitution afin de placer le fils de Wade en pole position pour cette succession. Mais ayant été échaudés par les cas du Togo et du Gabon, les sénégalais ont violemment réagi et fait reculer, du moins pour un temps Wade et la françafrique. Mais pour combien de temps? Les sénégalais réussiront-ils là où les Togolais et Gabonais ont échoué?
1. Les Sénégalais disent clairement qu'ils sont des adultes et non des gamins à qui on doit choisir des tuteurs
Ces dernières semaines, la population sénégalaise a fait savoir à Wade, sa famille et ses sponsors, qu'elle n'accepterait pas d'être ignorée et de se voir imposer un mode de succession qui ramène carrément les peuples africains au stade infantile en leurs imposant des leaders suivant des critères sortant du cadre local voulu par ces peuples, au profit de considérations extra nationales et extra africaines dont les bénéfices se négocient à Paris ou ailleurs. Comme on l'a vu auparavant au Togo et au Gabon, le message populaire est clair; le statu quo c’est fini; les gens ne veulent plus des vieilles façons de gouverner et il est temps pour les chefs d'états de rendre des comptes. Pour ceux qui sont restés longtemps au pouvoir, il est temps de partir et surtout de ne pas laisser aux populations en héritage, leur progéniture. Il n'est plus question de tolérer ces chefs d'états qui s’accrochent au pouvoir à tout prix, qui suppriment les voix discordantes, qui s’enrichissent eux et leurs partisans, les gens sont prêts pour un changement. Mais seulement, quoi de pire pour ces régimes françafricains qu'un peuple adulte réfléchi, posé, réfractaire à la manipulation et au marketing politique mensonger. Il est certain que pour continuer à écouler des marchandises et des services sans cesse renouvelés, pour continuer à avoir accès à toutes sortes de matières premières stratégiques à des prix au niveau des chevilles, il faut que les africains ne sortent jamais de l'enfance. Alors quand on dit à un peuple qu'on va lui imposer un chef, c'est qu'on ne considère pas ce peuple comme étant adulte. Cet affront les sénégalais n'en veulent pas et pour l'instant ont réussi à faire reculer le camp Wade.
2. Rien de pire pour la "stabilité" version françafrique qu'un peuple africain ayant à sa tête un chef d'état adulte, réfléchi, posé, engagé dans la vie de la cité et prenant des décisions après mûres réflexions pour le bien de son pays
Dans l'Afrique francophone nous avons l'impression qu'on cherche simplement à stimuler la soif de consommation et développer les désirs impulsifs des populations. La vie facile, le sexe, l'alcoolisme et la toxicomanie sont des mécanismes grâce auxquels on pousse le peuple à accepter certains renoncements et à apprécier ce qu'il a et même remercier le pouvoir pour la pauvreté dans lequel il est. En Afrique francophone, on place des dirigeants qui poussent les peuples plus vers l'émotion que la réflexion, des dirigeants préférant la vitesse à la construction planifiée et réfléchie, des dirigeants constamment impatients qui choisissent la voie la moins efficiente et préfèrent la facilité à la complexité. Bref, de grands enfants! Perpétuellement en quête de jouissance immédiate, tout-puissants sur leur trônes d'opérette, incapables de différer et donc irrésistiblement réceptifs à toutes les injonctions du marketing de leurs sponsors qui promeuvent l'accès instantané au plaisir et à "l'émergence" comme on dit au Gabon. Les familles des chefs d'états françafricains, après tant d'années au pouvoir, ne maîtrisent plus leurs pulsions hégémoniques et monarchiques. Ces princes sont comme des enfants gâtés qui réclament sans cesse «je veux ceci, je veux cela!», comme un gamin feuilletant un catalogue. La France est là pour leur faire miroiter ce pouvoir, moyennant bien entendu une contrepartie. Alors parce qu'ayant des dirigeants assistés, l'Afrique francophone est devenue elle-même l'endroit dans le monde où on retrouve les peuples ayant développés les mentalités les plus assistés. Les sénégalais seront-ils l'exception qui confirme la règle? Seront-ils capables de faire face avec succès à la machine qui a fait plier les togolais, les gabonais et récemment les ivoiriens?
Comme tous les peuples d'Afrique noire francophone, les sénégalais en on plus que marre de se voir diriger par des gens qui sont dans leurs petits souliers face a la tutelle française; d'être dirigés par des gens qui ont peur d'être assommés par des volées de bois verts et bottés aux fesses par cette France s'ils osent agir comme des états souverains. La honte ! Apres avoir défait Gbagbo et les ivoiriens, la France accepterait-elle d'être mise en échec au Sénégal? Les sénégalais sont-ils prêts là payer le prix de sang que ce refus nécessite? Nous avons vu en Côte d'Ivoire que la françafrique était prête a tuer massivement sans craindre les moindres représailles. Les peuples sont ils prêts face à ce défit?
Les dernières nouvelles venant de l'empire ne sont pas très rassurantes. C'est ainsi qu'après le Togo, le Gabon et la Côte d'Ivoire, une autre préfecture de l'empire se cherche un pouvoir "stable" et "raisonnable" pour que le bizness continue comme avant avec des africains comme figurants et les maitres comme pilotes. Au Sénégal, on sait Wade très vieux et proche d'aller rejoindre Bongo et Eyadema. Mais pour garantir la "stabilité", le plan de succession sur le modèle gabono-togolais est en marche. On essai de manipuler la constitution afin de placer le fils de Wade en pole position pour cette succession. Mais ayant été échaudés par les cas du Togo et du Gabon, les sénégalais ont violemment réagi et fait reculer, du moins pour un temps Wade et la françafrique. Mais pour combien de temps? Les sénégalais réussiront-ils là où les Togolais et Gabonais ont échoué?
1. Les Sénégalais disent clairement qu'ils sont des adultes et non des gamins à qui on doit choisir des tuteurs
Ces dernières semaines, la population sénégalaise a fait savoir à Wade, sa famille et ses sponsors, qu'elle n'accepterait pas d'être ignorée et de se voir imposer un mode de succession qui ramène carrément les peuples africains au stade infantile en leurs imposant des leaders suivant des critères sortant du cadre local voulu par ces peuples, au profit de considérations extra nationales et extra africaines dont les bénéfices se négocient à Paris ou ailleurs. Comme on l'a vu auparavant au Togo et au Gabon, le message populaire est clair; le statu quo c’est fini; les gens ne veulent plus des vieilles façons de gouverner et il est temps pour les chefs d'états de rendre des comptes. Pour ceux qui sont restés longtemps au pouvoir, il est temps de partir et surtout de ne pas laisser aux populations en héritage, leur progéniture. Il n'est plus question de tolérer ces chefs d'états qui s’accrochent au pouvoir à tout prix, qui suppriment les voix discordantes, qui s’enrichissent eux et leurs partisans, les gens sont prêts pour un changement. Mais seulement, quoi de pire pour ces régimes françafricains qu'un peuple adulte réfléchi, posé, réfractaire à la manipulation et au marketing politique mensonger. Il est certain que pour continuer à écouler des marchandises et des services sans cesse renouvelés, pour continuer à avoir accès à toutes sortes de matières premières stratégiques à des prix au niveau des chevilles, il faut que les africains ne sortent jamais de l'enfance. Alors quand on dit à un peuple qu'on va lui imposer un chef, c'est qu'on ne considère pas ce peuple comme étant adulte. Cet affront les sénégalais n'en veulent pas et pour l'instant ont réussi à faire reculer le camp Wade.
2. Rien de pire pour la "stabilité" version françafrique qu'un peuple africain ayant à sa tête un chef d'état adulte, réfléchi, posé, engagé dans la vie de la cité et prenant des décisions après mûres réflexions pour le bien de son pays
Dans l'Afrique francophone nous avons l'impression qu'on cherche simplement à stimuler la soif de consommation et développer les désirs impulsifs des populations. La vie facile, le sexe, l'alcoolisme et la toxicomanie sont des mécanismes grâce auxquels on pousse le peuple à accepter certains renoncements et à apprécier ce qu'il a et même remercier le pouvoir pour la pauvreté dans lequel il est. En Afrique francophone, on place des dirigeants qui poussent les peuples plus vers l'émotion que la réflexion, des dirigeants préférant la vitesse à la construction planifiée et réfléchie, des dirigeants constamment impatients qui choisissent la voie la moins efficiente et préfèrent la facilité à la complexité. Bref, de grands enfants! Perpétuellement en quête de jouissance immédiate, tout-puissants sur leur trônes d'opérette, incapables de différer et donc irrésistiblement réceptifs à toutes les injonctions du marketing de leurs sponsors qui promeuvent l'accès instantané au plaisir et à "l'émergence" comme on dit au Gabon. Les familles des chefs d'états françafricains, après tant d'années au pouvoir, ne maîtrisent plus leurs pulsions hégémoniques et monarchiques. Ces princes sont comme des enfants gâtés qui réclament sans cesse «je veux ceci, je veux cela!», comme un gamin feuilletant un catalogue. La France est là pour leur faire miroiter ce pouvoir, moyennant bien entendu une contrepartie. Alors parce qu'ayant des dirigeants assistés, l'Afrique francophone est devenue elle-même l'endroit dans le monde où on retrouve les peuples ayant développés les mentalités les plus assistés. Les sénégalais seront-ils l'exception qui confirme la règle? Seront-ils capables de faire face avec succès à la machine qui a fait plier les togolais, les gabonais et récemment les ivoiriens?
Comme tous les peuples d'Afrique noire francophone, les sénégalais en on plus que marre de se voir diriger par des gens qui sont dans leurs petits souliers face a la tutelle française; d'être dirigés par des gens qui ont peur d'être assommés par des volées de bois verts et bottés aux fesses par cette France s'ils osent agir comme des états souverains. La honte ! Apres avoir défait Gbagbo et les ivoiriens, la France accepterait-elle d'être mise en échec au Sénégal? Les sénégalais sont-ils prêts là payer le prix de sang que ce refus nécessite? Nous avons vu en Côte d'Ivoire que la françafrique était prête a tuer massivement sans craindre les moindres représailles. Les peuples sont ils prêts face à ce défit?
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